CONTRE la loi ESR "Fioraso", parce que POUR la langue française !

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#851

2013-04-12 21:52

C'est comme si soudainement la connaissance ne relevait que de la langue anglaise sans laquelle, point de salut.

Richard Godin
Université Laval
Québec, Québec

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#852

2013-04-13 06:58

Je n'ai pas de raison de croire que celui qui m'enlève ma liberté de m'exprimer ne m'enlèvera pas, une fois en son pouvoir, TOUT LE RESTE.
Paraphrase de John Locke

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#853

2013-04-13 08:30

Pour la défense de la belle et riche langue française, sans nostalgie du temps où elle rayonnait sur l'Europe mais avec crainte de son déclin, dû à deux facteurs : l'anglicisation et la terrible pauvreté de langage des personnes publiques et des médias français. Que cette pétition permette de combattre l'un des deux.
Flamme de l'Étoile

#854 : Le rayonnement mondial du français.

2013-04-13 08:35

l'extrait d'aujourd'hui :
http://www.facebook.com/upr.francoisasselineau

LE SUCCÈS DE LA PÉTITION DE L’UPR CONTRE LA LOI FIORASO PREND DE L’AMPLEUR : LA BARRE DES 8 000 SIGNATAIRES A ÉTÉ FRANCHIE le 12 AVRIL EN SOIRÉE
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a)- Notre pétition a franchi le cap symbolique des 8 000 signataires dans la soirée du 12 avril. Elle s'élève à 8 053 signataires à minuit.

b) Ces signataires vivent dans 66 États du monde, dont la France. 

Les deux pays les plus récemment ajoutés à cette liste sont la Russie (un signataire vivant à Irkoutsk) et le Sénégal (un signataire vivant à Dakar). 

Ces 66 États sont les suivants :
1. Afrique du Sud
2. Algérie
3. Allemagne
4. Arabie saoudite
5. Argentine
6. Australie
7. Autriche
8. Belgique
9. Brésil
10. Bulgarie
11. Canada
12. Cambodge
13. Chili
14. Chine
15. Colombie
16. Congo
17. Corée du sud
18. Danemark
19. Djibouti
20. Espagne
21. Équateur
22. États-Unis
23. Finlande
24. France 
25. Guatemala
26. Hong Kong
27. Ile Maurice
28. Inde
29. Iran
30. Irlande
31. Israël
32. Italie
33. Japon
34. Kenya
35. Koweït
36. Luxembourg
37. Liban
38. Grèce
39. Madagascar
40. Malaisie
41. Mali
42. Maroc
43. Mexique
44. Monaco
45. Mozambique
46. Norvège
47. Pays Bas
48. Pérou
49. Philippines
50. Pologne 
51. Porto Rico
52. Portugal
53. Roumanie
54. Royaume-Uni
55. Russie
56. Saint-Domingue
57. Sénégal
58. Singapour
59. Sri Lanka
60. Suède
61. Suisse
62. Taïwan
63. Thaïlande
64. Tunisie
65. Venezuela
66. Vietnam

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ACADÉMIE FRANÇAISE, PS, JOURNAL LIBÉRATION :
LES CONTRE-POUVOIRS SE MANIFESTENT DANS LE SILLAGE DE L'UPR
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c)- L’analyse de l’UPR a en effet été validée à quelques jours d'intervalle :

c.1.- par l’Académie française, qui appelle le législateur à rejeter l'article 2 de cette loi ( /actualite/france/lacademie-francaise-confirme-lanalyse-de-lupr-et-demande-au-legislateur-de-renoncer-a-la-loi-fioraso) ;

c.2.- par le Secrétaire national du PS en charge de la Francophonie, M. Pouria Amirshahi, qui appelle à son tour les députés PS à rejeter cette loi. Ce qui prouve au passage l'état de délabrement politique, idéologique et moral du PS.
L'UPR a appelé M. Pouria Amirshahi à démissionné du PS, et à adhérer à l'UPR. 
(http://www.u-p-r.fr/actualite/france/le-secretaire-national-du-ps-a-la-francophonie-donne-raison-a-lupr-en-sinsurgeant-contre-la-loi-fioraso )

d)- Pour la première fois, le journal Libération a parlé de l’UPR, et en des termes neutres et objectifs : /societe/2013/04/12/l-universite-francaise-va-t-elle-parler-anglais_895729

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CONCLUSION : PLUS QUE JAMAIS, REDOUBLONS LA MOBILISATION, CAR LE GOUVERNEMENT PEUT CÉDER.
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Signez et faites signer au maximum cette pétition lancée par l'UPR, et ouverte à tous, sans laquelle cette polémique croissante contre la loi Fioraso n'aurait jamais existé

(suivi d'une image).

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#855

2013-04-13 09:09

Je suis Francais expatrie, vis et travaille en anglais. Mais :
1. Les etudiants etranger venant en France doivent apprendre notre langue !
Cela fait partit de notre rayonnement. Rentrer dans le moule nous fera perdre notre difference, qui dans ce cas est notre valeur ajoutée pour eux.
2. Si nous ne sommes pas assez bon en Anglais, il faut simplement avoir de meilleurs cours d'anglais et non le mettre partout d'une qualite mediocre.

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#856

2013-04-13 10:16

On n'en est plus au symbole, c'est la suite du démembrement du pays, de ses institutions par les nouveaux colons US et leurs complices, leurs supplètifs locaux installés au pouvoir par la magie du plèbiscite généralisé sous le vocable trompeur de "suffrage universel" !

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#857

2013-04-13 10:58

La langue française est la langue de Molière,Voltaire, Hugo et Camus,mais aussi de Pasteur et des Curie ; c'est la langue de notre culture et de notre république ; elle est également défendue avec passion par nos amis des pays francophones. Pour tout cela elle doit rester la seule langue de l'enseignement en France.Comment croire que les gens intelligents qui viennent étudier en France sont incapables de l'apprendre et de la comprendre ? Je considère cette loi comme une démission .
JM

#858 Le rayonnement mondial du français.

2013-04-13 11:05

#854: Flamme de l'Étoile - : Le rayonnement mondial du français.

Bravo !!! on continue !!! Et pardonnez-moi l'expression mais, putain que c'est dur ! Le tout-anglais est partout, quand on pense international on ne pense que : anglais, impossible pour certains de développer une argumentation en insistant qur le fait qu'il y a d'autres langues de communication internationale (français, arabe, espagnol...). A chaque fois, surtout dans les médias ont entend "comme dise les anglais" ; ça va tu peux pas trouver des locutions en langue française ou assimilées c'est dingue !

Allez on lâche rien !!!!!!!!!

Flamme de l'Étoile

#859 réponse à 856 : Le démembrement de la France a commencé et ne s'arrêtera pas.

2013-04-13 11:41

réponse à 856 : Le démembrement de la France a commencé et ne s'arrêtera pas.

Des faits des politOcards rampants et autres collabos français,

Le démembrement de la France a commencé par le récent référendum sur l'Alsace le 7 avril 2013. Bien que son résultat soit NON, les souteneurs du OUI inventeront d'autres mode de la division territoriale.

La Bretagne a failli basculé dans les années 1970 avec un drapeau qui ressemblait au drapeau des USA. Sur les murs de la faculté où je fréquentais il y avait les slogans, je cite, « Aujourd'hui les Français, demain les Bretons »; « Breizh atao » (Bretagne éternelle).

La Belgique est devenue une non-nation divisée en Flandres et Wallon.

En Espagne, c'est la province de Catalone dès 2012.

Ces sujets sont développés dans la récente conférence de 2 heures à Strasbourg de M. Asselineau, sur youtube.com et u-p-r.fr .


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#860

2013-04-13 11:44

En France, notre langue est le français, que l'on fasse en parallèle une transcription en anglais, pourquoi pas, mais nom d'un chien, restons français, il y a tellement, de groupe islamiste et autres qui voudraient nous soumettre....

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#861

2013-04-13 12:32

Notre langue déjà très malmenée est évidemment à préserver. Les scientifiques contraints à utiliser la langue anglaise pour leurs travaux et publications sont très défavorisés. On ne peut jamais s'exprimer aussi clairement et de manière aussi subtile dans une autre langue. D'autant que le français est d'une richesse de plus en plus méconnue. Les chinois commencent à publier de plus en plus en chinois (dans ce cas bien sûr, il faut faire attention au plagiat). Nous avons laissé filer notre chance au moment où nous aurions dû l'imposer et les articles aujourd'hui publiés en français sont souvent d'un niveau très moyen. Le retour en arrière est impossible alors au moins sauvegardons ce qui peut encore l'être.

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#862

2013-04-13 15:30

La langue française est un trésor! Ne nous la laissons pas piller ...

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#863

2013-04-13 16:21

Ici au Québec, nous nous battons depuis trois siècles pour la sauvegarde de la langue française. Nul besoin de vous dire à quel point le projet de loi sur les cours en anglais dans les universités françaises nous horripile au plus haut point. Nous faisons appel à tous les francophones de ce monde à combattre le projet de loi de Mme la ministre Fioraso, en signant cette pétition d'une très grande importance, non seulement pour la France mais aussi pour toute la francophonie mondiale.
papineau

#864

2013-04-13 16:27

Non à l'impérialisme anglo-saxon! Du Québec à Paris en passant par l'Afrique, défendons notre différence!

Étienne
Étudiant
Montréal

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#865

2013-04-13 16:44

Pour la liberté d..être soit même ,contre l.uniformisation liberticide

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#866 nécessité d’une langue véhiculaire en recherche

2013-04-13 17:17

Stimuler la qualité du débat scientifique en laissant les chercheurs s’exprimer et rédiger dans "la langue qu'ils maitrisent le mieux" (dans les colloques et les revues scientifiques) est une idée a priori séduisante. Mais déconnectée des réalités dans ma discipline de recherche.

J'ai consulté mon profil de chercheur sur internet. J’ai 20 articles scientifiques référencés, avec un au total de 62 co-auteurs (de 11 nationalités différentes) affiliés à des universités ou instituts publics de 9 pays différents (France, Royaume Uni, Espagne, Irlande, Italie, Tchéquie, Norvège, Estonie et Nouvelle Zélande). Chaque article a 6-8 co-auteurs (ça fait souvent trois langues maternelles différentes). Ces articles se référent aussi à 400 publications scientifiques (qui ont aussi des centaines d’auteurs parlant au moins 20 langues différentes). Si chaque chercheur devait s'exprimer et publier "dans la langue qu'il maitrise le mieux", alors bonjour le boxon et quel frein à la diffusion de l'information scientifique. Le texte de la pétition suggère la traduction en de multiples langues. Comme la traduction automatique fonctionne pour le moment mal et vu la masse des publications scientifiques, c'est irréaliste (et je passe sur le coût exhorbitant d'une telle proposition). Alors mettez plutôt des moyens dans la recherche scientifique elle-même que dans ce genre d’usines à gaz. Ca évitera à des scientifiques français de se retrouver au plôle emploi et de devoir chercher du taf' à l'étranger.

Dans mon domaine de recherche, on a besoin d'avoir une langue véhiculaire permettant de collecter rapidement les informations existantes, de travailler avec d'autres groupes universitaires étrangers et de diffuser efficacement les résultats dans la communauté scientifique. Cette "lingua franca" aurait pu être le français; c’est aujourd’hui l’anglais. Alors je fais comme ont fait en leur temps mes grands-parents (qui ne savaient que le breton en arrivant à l’école): je m’adapte au monde dans lequel je vis.
François-Xavier Grison

#867 Re: nécessité d’une langue véhiculaire en recherche

2013-04-13 17:50

#866: - nécessité d’une langue véhiculaire en recherche

Je vous indique quelques éléments de réponse concernant les colloques et les revues scientifiques, au sujet desquels il est indiqué dans le texte de la pétition que la traduction permet de pallier les nombreux inconvénients du règne de l'anglais exclusif.

 

En effet :


1) L'imposition de l'anglais dans les colloques internationaux situés en France :

- gène les chercheurs français mal à l'aise dans cette langue - et ils sont nombreux. Les inconvénients pour eux proviennent d'une difficulté à retranscrire en anglais la nuance, la richesse, la précision, la rigueur du travail qu'ils ont réalisé dans leur langue maternelle. On est d'ailleurs plus créatif et plus agile dans sa langue propre

- provoque l'autocensure car il est mal vu de dire qu'on parle mal anglais

- interdit tout public non anglophone

- aboutit à des situations qui seraient burlesques si elles n'étaient pas humiliantes : si 10 chercheurs sont français et un anglais, tout sera en anglais, ce qui donnera un avantage "comparatif" considérable au chercheur anglais et rabaissera le travail des chercheurs français qui ne pourront pas s'exprimer aussi bien que leur collègue d'outre-Manche. Si l'on parle mal une langue, on donne l'impression d'avoir une pensée un peu "grossière" en s'exprimant dedans

- viole la loi, qui demande que les colloques puissent être suivis en français (d'où la traduction et le fonds Pascal pour permettre aux colloques d'y avoir recours sans que cela n'engage des coûts excessifs).

La situation des colloques internationaux se tenant en France devrait donc être la suivante :

- les chercheurs français devraient s'exprimer en français ainsi que tous les étrangers souhaitant s'exprimer en français

- une traduction vers le français devrait être disponible dès lors qu'un chercheur ne parlant pas français voudrait s'exprimer en anglais. A cet effet, le fonds Pascal devrait être beaucoup mieux doté qu'il ne l'est aujourd'hui.

 

2) Il faut faut bien se rendre compte de ce qui se passe à l'étranger, notamment dans les pays du "nord de l'Europe" dont l'on vante à tant en France le niveau d'anglais.

L'anglais ne passe pas du tout comme une lettre à la poste en Allemagne par exemple. Je vous laisse lire le texte de la très officielle Hochschulrektorenkonferenz allemande qui dresse un réquisitoire sévère contre le tout anglais dans les universités et la recherche allemandes :

www.hrk.de/press/press-releases/press-release/meldung/internationalisation-of-universities-promoting-national-and-international-multilingualism-1000/

Il est notamment question de distorsion de concurrence par rapport aux anglophones et du fait que l'Allemagne se tire une balle dans le pied en ne promouvant pas l'allemand en Allemagne même.

Je vous invite également à voir ce qui se passe en Chine, avec cette très intéressante dépêche de l'agence de presse Xinhua du 16 mars 2013 "Chine : des universités de premier rang abandonnent l'épreuve d'anglais dans leur examen d'entrée" :

french.news.cn/culture/2013-03/16/c_132239095.htm

 

3) Concernant les revues internationales, c'est un fait, en effet, que la communauté scientifique lit en anglais et je vous rejoins, de ce point de vue, sur la nécessité d'une langue véhiculaire à l'écrit pour la communication scientifique.

La position raisonnable à adopter est qu'il faut que tout article écrit en France existe dans une version française. C'est la traduction qui doit jouer pour qu'il existe aussi en anglais. Il importe de promouvoir des revues multilingues. Or l'on sait bien que les mesures prises par Mme Pécresse poussent les chercheurs français à ne privilégier plus que les revues anglo-américaines exclusivement en anglais. L'UPR reviendrait naturellement sur ces dispositions.

Le problème de ne même plus publier en français en France est que nombre de chercheurs sont complètement inconnus dans leur propre pays, et n'y sont pas du tout lus.

Beaucoup d'acteurs, comme des revues de vulgarisation ou la grande presse, "tournent" autour de la recherche et de la science et ont besoin de lire dans leur langue maternelle. C'est ainsi que l'Union Populaire Républicaine a révélé un "scoop" en juillet 2012 : une étude scientifique du CNRS et de l'Université catholique de Lille du 4 décembre 2009 avait repéré que le LIBOR et l'EURIBOR étaient manipulés, donc bien avant l'éclatement du scandale mondial.

L'article n'avait pas du tout percé en France parce qu'il était exclusivement en anglais. Apparemment, il n'avait pas percé non plus à l'étranger, bien qu'en anglais... Cette mésaventure est une bonne leçon dont il faut tirer tous les enseignements. Tous les détails ici :

www.u-p-r.fr/actualite/france-europe/scandale-libor-et-euribord



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#868 Re: nécessité d’une langue véhiculaire en recherche

2013-04-13 18:25

#866: - nécessité d’une langue véhiculaire en recherche

Monsieur le gentil chercheur,

J'étais il y a encore trois ans étudiant. Je suis parti en Amérique Latine un semestre, les cours étaient dispensés entierement en Espagnol......Donc j'ai pu parfaire mon espagnol. Si les cours avaient été en Anglais alors je serais parti dans un pays anglo-saxon. Pourquoi recevoir des cours en anglais de mauvaise qualité. Je crois que certains chercheurs français sont de mauvaise foi et veulent imposer l'anglais pour de mauvaises raisons. Imposer l'anglais et je ne suis pas sûr que vous augmenterait votre rayonnement. Maintenant vous devez admettre que vous imposez l'anglais seulement pour faire du chiffre pas pour del'Humanisme ou je me trompe. Car aujourd'hui l'anglais est langue de la science et si demain s'était le tout du chinois ou de l'espagnol alors il faudrait tout transformer, vous marchez sur la tête. On est en droit de parler parfaitement plusieurs langues à un certain niveau, publier en langue étrangère. Mais imposer de façon arbitraire une langue c'est discriminatoire.

Flamme de l'Étoile

#869 : la --PSEUDO-- nécessité d’une langue véhiculaire en recherche

2013-04-13 19:08

#866: - nécessité d’une langue véhiculaire en recherche

Dans les quinze lignes que vous avez exposées ci-avant vous ne parliez que de VOUS.

Je vous cite,

« je »,

« ma disciple de recherche »,

« mon domaine de recherche »,

« mon profil de chercheur »,

« communauté scientifique ».

Vous centrez le monde sur vous seul.

Cela vous regarde. C'est votre liberté.

 

Mais, en l'occurrence, il s'agit d'une loi à laquelle s'opposent les signataires de la présente pétition.

 

Une loi a la portée nationale, c'est-à-dire tous les habitants en France, donc VOUS et les 60 MILLIONS D'HABITANTS NON-VOUS moins un.

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Votre « je » et « mon » m'amèment à parler de MOI.

 

Je m'oppose à ce projet-loi. Ce projet-loi-tout-usaméricain me répugne.

 

Je suis trilingue français-anglais-chinois.

Être trilingue signifie : parler écouter écrire lire trois langues.

 

J'ai été salarié dans les sociétés multinationales parisiennes d'origine usaméricaine.

Je participais aux réunions inter-filiales à Paris Londres Munich Milan Genève SantaClara (Californie) NewYok, la langue commune était l'anglo-usaméricain. Hors ces réunions, les échanges par fax se faisaient en anglais.

 

Dans une autre société, le pdg de la maison-mère allemande puis hollandaise venait à sa filiale parisienne, il était traduit en français par la secrétaire. Il ne s'imposait pas dans sa langue allemande et hollandaise bien que la filiale française lui soit subordonnée.

 

Je visualise les vidéos en langue anglo-usaméricaine sur internet chaque jour du matin au soir.

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Cela n'empêche pas ceci ; cela et ceci sont compatibles. Le voyez-vous ?

 

Conclusion :

 

Je redis : je m'oppose à ce projet-loi. Ce projet-loi-tout-usaméricain me répugne.

 

C'est un raisonnement intégral, et non pas individuel.

 


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#870

2013-04-14 01:05

Merci aux bienfaiteurs qui informent les citoyens que nous sommes des dérives de notre pays.
En espérant que cette signature aidera un peu.
A titre personnel, j'aime bien parler Anglais, c'est agréable de s'exprimer dans une autre langue lorsque je voyage dans les pays où on me comprend. Mais être forcé d'oublier le français, c'est aussi oublier nos racines, le langage traduisant la pensée; et le bannir est complètement délirant.
J'espère vraiment que cela ne se fera pas.

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#871

2013-04-14 05:39

Étonnant de commentaire de Fioraso :
«renoncer aux enseignements en français. Mais on peut comprendre que pour des Coréens qui viennent étudier en France, il est pas mal qu’ils puissent avoir quelques cours en anglais pour commencer».
Eh ! Et pourquoi donc en anglais et pas en coréen ?

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#872

2013-04-14 07:17

Etrange époque où la langue étrangère est nécessairement anglo saxonne...et l'espagnol, l'allemand et l'italien reléguées aux oubliettes...pour ne parler que des langues européennes!

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#873

2013-04-14 08:54

On pense une langue comme on la parle et je n'ai pas envie que la novlangue anglaise soit substituée dans les cœurs comme dans les écrits à celle d Racine, Molière, Montaigne, François Villon, Victor Hugo, Honoré de Balzac, Émile Zola, Michel Onfray, Boris Cyrulnik, Jean Claude Ameisen, Gérard de Nerval, Charles Baudelaire et tant d'autres...

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#874

2013-04-14 16:25

Nous gagnerons pour nous d'abord et... Molière!

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#875

2013-04-14 16:28

Non à l'anglicisation !