L'Etat belge doit intervenir pour sauver la vie d'un citoyen en détresse médicale depuis trois ans et demi dans une prison hongroise.

Adrien Rensonnet est emprisonné depuis février 2022 en Hongrie où il purge une peine de 8 ans d'incarcération. Ayant été jugé pour traffic de migrants, déli de fuite et surtout le décès d'un migrant qu'il véhiculait, il ne conteste pas la lourdeur du jugement prononcé, il est pleinement conscient de ses erreurs.

Adrien souffrant du diabète, doit s'injecter de l'insuline 5 fois par jour et depuis son incarcération, la plupart de ces injections ont été effectuées à l'aveugle car la prison ne lui fournissait pas de testeur de glycémie. La répétition des crises, des comas hyper et hypoglycémiques qu'il a subit lors des trois dernières années ont engendré des dégâts irréversibles sur sa santé. Il devra payer la note plus tard lorsqu'il perdra l'usage de ses yeux où qu'il sera amputé des extrémités. Aucun diabétique ne peut sortir indemne des manquements flagrants des conditions carcérales dans cette prison de Szeged en Hongrie. 

Il a un décollement de la rétine depuis son accident, jamais soigné par la Hongrie et dès lors il souffre de migraines quotidiennes. 

Les 24 mètres carrés qu'il partage avec huit co-détenus semblent bien peu mais largement suffisant pour y ajouter une colonie de punaises de lit...  

Deux demandes de transfèrement vers une prison belge ont été rejetées par le ministère hongrois qui ne peut concevoir qu'Adrien puisse être éventuellement libérable aux deux tiers de sa peine selon la législation belge.

Le ministère hongrois ne se soucie pas qu'il a déjà perdu bien plus d'années de sa vie du fait des dégâts sur sa santé occasionné par les pitoyables conditions de détentions.

J'ai multiplié les démarches, les prises de contacts avec le ministère de la justice, j'ai contactés tous les membres clef du cabinet Verlinden, ainsi que d'autres ministres. Les portes restent fermées, les semaines passent et les dégâts continuent de s'accumuler.

De plus, sans le moindre accompagnement, sans le moindre accès à une formation en Hongrie, comment l'Etat belge peut-il envisager une réinssertion positive ? 

Il ne s'agit pas de cautionner les actes qui ont malheureusement été commis, il s'agit de sauver une vie, de réagir à un appel à l'aide, à un cri de désespoir. Le laisser mourir dans cette prison hongroise n'effacera pas ses actes passés, c'est tout simplement une non-assistance à personne en danger. 

Madame Verlinden, ministre de la Justice, Monsieur Prévot, ministre des Affaires Etrangères, je vous implore d'intervenir afin de convaincre les autorités hongroises119584721_329317711717200_4511254094145856522_n2.jpgd'accepter son transfèrement vers une prison belge, lui offrant l'accès aux soins, à une formation, à une vie après incarcération.

Ignorer cet appel à l'aide équivaut à une condamnation à mort ce que dénonce fermement la Belgique. 

Rensonnet Jean-Philippe

 


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