précarité du FLE

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Ce sujet de conversation a été automatiquement créé pour la pétition précarité du FLE.


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#51

2014-05-27 11:54

Effectivement, le professeur de FLE n'a pas assez de reconnaissance en ce qu'il fait. Un statut tel qu'ont les professeurs de langue étrangère serait complètement mérité.

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#52

2014-05-27 12:27

Nous sommes passionnés, investis, fiers d'enseigner cette magnifique langue qu'est le français et de transmettre notre culture si riche. Nous le méritons.
Jo

#53 natif vs non-natif

2014-05-27 12:40

Vous vous plaignez car vous avez un salaire dérisoire et des mauvaises conditions de travail...?Imaginez un autre cas de figure, quelqu'un qui fait des études dans des universités françaises, mais qui n'est pas "natif français"? quelqu’un avec des études de 3e cycle en France et à l'étranger, avec des longues années d'expérience devant un public universitaire, quelqu'un qui a lutté contre des conditions inégalitaires de salaire et de sélection, qui doit se battre pour avoir un poste dans des universités qui malheureusement privilégient le recrutement de "natifs français". Ce "natif" qui "devrait" correspondre à l'image stéréotypée de professeur de FLE et qui "devrait" avoir le "bon accent" pour enseigner. En France, ne se passe pas beaucoup mieux, cette même personne doit encore subir des mauvaises décisions des inspectrices de l'académie qui ont "évalué" ses compétences à enseigner sa langue première (autre que le français).
Bref, dégoutée de supporter un tas de "natifs" qui font ce métier en tant que professeurs gagne-pain, sans expérience et sans une vraie vocation...juste parce qu'ils correspondent au modèle "du professeur natif". Et oui, ça serait bien qu'il ait le CAPES pour le FLE, à condition qu'il ne demandent pas la citoyenneté française!!!et que les chefs d’établissement et des institutions "évoluent" ...

Este

#54 Re:

2014-05-27 13:21

#45: -

Je partage également les revendications, je considère tout à fait pertinent et JUSTE que l'on exige un changement. Tous les témoignages illustrent bien ce que nous vivons au quotidien.

Après, moi aussi quand j'ai lu la pétition, j'ai été "choquée" par certaines phrases (comme vous le dites "mais qu'est-ce que ça vient faire là-dedans). J'ajouterais le fait que nous avons affaire à la Francophonie, qui n'est pas réduite à la France (mais les internautes on bien repris et on parlé "francophonie").  Aussi, en FLE les masters se multiplient chaque jour : mais qui finance ces nouvelles formations? qui payent les enseignants? etc. pourquoi forme-t-on encore des personnes à l'infini quand malheureusement on sait qu'elle viendront remplir le lot de précaires.

Mais, dans tous les cas, cette initiative est une très bonne démarche!


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#55

2014-05-27 13:39

De la reconnaissance de la part de notre pays, c'est surtout ça l'essentiel à mon avis. Certes c'est un choix de vie mais, comme beaucoup, j'ai des années d'expérience à l'étranger, en alliance française ou en écoles privées de langues, évidemment toujours en contrat local, et ces années de travail semblent inexistantes pour la France. Nous n'avons aucun statut dans notre pays, je m'inquiète pour ma retraite et mes droits car je pense revenir en France dans un avenir plus ou moins proche mais comment faire reconnaître mon expérience et faire valoir mes droits? De plus, avoir des informations à ce niveau là en France est très compliqué dans les différents organismes pour l'emploi, la santé, les prestations sociales, le trésor public... ils ne sont absolument pas informés dans des cas tels que les nôtres et ne savent pas répondre à nos demandes. Merci pour cette pétition!

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#56

2014-05-27 13:58

Enseignant FLE, un métier plein de contrastes.: la précarité de la position, l'avenir incertain... Mais un amour pour une langue et une culture tellement fort.

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#57 Re: Ne pas se trompez d'ennemi !

2014-05-27 16:11

#19: Mardo - Ne pas se trompez d'ennemi !

Je suis navrée de l'oubli, Mardo, nous sommes tous dans une situation révoltante et je suis tout à fait d'accord avec ce que tu as écrit.


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#58

2014-05-27 16:18

Travaillant avec passion et dévotion depuis un certain temps en tant que professeur de FLE, je me vois aujourd'hui obligée de remettre en cause ma carrière, que j'adore, pour des raisons purement économiques. En effet, il m'est totalement impossible de subvenir à mes besoins de base (loyer et nourriture), malgré un CDI. Je trouve profondément dommage de devoir choisir entre un métier dans lequel je m'épanouis et qui contribue au rayonnement de la France, et les contraintes financières de nos salaires beaucoup trop bas.

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#59

2014-05-27 17:10

Estoy muy orgulloso de ti amor, por lo que has logrado en tan solo unos cuantos dias por este medio, de hacer publico tu desagrado de las condiciones en las que ustedes como profresores de la lengua francesa trabajan.
Marie SALAUN
L'auteur de cette pétition

#60 Re: natif vs non-natif

2014-05-27 17:22

#53: Jo - natif vs non-natif

Je suis tout à fait d'accord avec vous, c'est d'une injustice absolue et il ne devrait y avoir aucune distinction entre les deux. J'essayerai de modifier le corps de la pétition pour prendre cela en compte.


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#61

2014-05-27 20:56

Je suis étudiante en FLE et pleine d'espoir pour que l'avenir de mon future métier soit reconnu comme légitime.
PaulineLB

#62 Signature de la pétition

2014-05-27 20:58

Je signe avec espoir d'une réponse cette pétition qui doit être suivie par le plus grand nombre de personnes qui sont toutes concernées par la langue française et l'amélioration du cadre de vie des étrangers vivant en France et dans les pays francophones.

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#63

2014-05-27 22:30

Valorisons le statut des professeurs de F.L.E

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#64

2014-05-28 01:11

Je contribue à la diffusion de la langue et de la culture françaises dans le monde depuis désormais plus de 10 ans. Exerçant actuellement au Honduras en tant que coordinatrice pédagogique, je travaille deux fois plus qu'auapravant pour un salaire trois fois moins important que celui que je touchais en Europe. Je suis motivée par l'amour de mon métier, de ma langue, le plaisr de partager avec mes apprenants et mon équipe pédagogique. Seulement, je ne comprends pas pourquoi, bien que française, je ne peut plus être rattachée administrativement à mon pays natal et ne pas bénéficier d'une meilleure reconnaissance de mes diplômes et de mon expérience professionelle. Je ne peux même pas côtiser pour mes vieux jours quandd bien même j'oeuvre depuis 10 ans à la valorisation de notre langue, de notre culture et à son enrichissement au contact des autres. cultures.

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#65 Professeur de FLE à l'étranger

2014-05-28 02:48

Professeur de FLE depuis l’âge de 22 ans, apres ma Licence de Lettres, j'ai passé le Master FLE de l’Université de Grenoble à distance. J'ai enseigné en Alliance Française, à l'Institut Français et maintenant à l’université en Malaisie. Comme mes collègues, je suis très inquiète concernant ma retraire (après 6 ans de carrière…). Mon salaire local me permet difficilement d’économiser pour ma retraite ou de m’affilier à la CFE. Pourtant, j’aime mon métier et j’aimerais pouvoir continuer à l’exercer. J’espère que nous pourrons trouver des solutions. Mais lesquelles ?

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#66

2014-05-28 02:52

Un voeu pieux, mais sera-t-on entendus? Quand je vois le nombre d'étudiants que nous aidons à venir remplir les universités, à participer à l'économie et qu'on ne récolte que des cacahuètes...

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#67

2014-05-28 03:05

Soutenir la Francophonie, la culture et l'economie francais ne passe pas seulement par Arnaud Montbourg en une d'un magasine, mais passe surtout par le support de ces emerites professeurs disperses un peu partout dans le monde. Ces professeurs qui galerent pour pouvoir rentrer en France, revoir leur famille et qui enchainent CDD apres CDD. Faites du FLE un vrai statut a par entiere, creez un CAPES FLE, ne laissez pas tomber ceux qui (vraiment)aident a promouvoir la France a l'etranger.

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#68 Re:

2014-05-28 06:44

#45: -

Bonjour ! C'est moi qui ai écrit  cette lettre, un peu maldroite parfois. N'hésitez pas à m'envoyer une version modifiée qui corresponde mieux à vos attentes...


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#69

2014-05-28 09:29

Dans les revendications, il ne faut pas oublier la retraite !! à quel âge pourrons-nous prétendre à obtenir une retraite de misère, surtout si nous travaillons en contrat local à l'étranger.

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#70

2014-05-28 10:23

Professeure de FLE pendant 10 ans au sein des Centres Culturels Français à l'étranger, j'ai vécu heureuse de mon métier mais sans SECU, sans retraite, sans rien qu'un simple contrat de travail local comme tant d'autres. 
Rentrée en France en 2012, les salaires dérisoires ou irréguliers, les CDD de 1 mois, renouvelables que 2 fois, les recherches d'emploi perpétuelles, l'absence de congé maladie (alors que j'étais enceinte et vivait une grossesse difficile) ne m'ont pas permis de prendre soin de ma famille, et de subvenir à leur besoin. Et pourquoi? Pourquoi nos heures de travail ne sont-elle QUE celles de vis-à-vis avec les élèves, alors que pour chaque heure de cours, nous en passons 1 à 2 devant notre bureau en préparation? combien de fois j'ai du entendre pour un contrat de 24 heures de cours, la sécu et pole emploi me répondre que je travaillais à temps partiel. Les agrégés qui ont 18 heures de cours vous les considérez à temps partiel? Pourquoi DOIS-JE TRAVAILLER 2 À 3 FOIS PLUS QUE LES AUTRES POUR AVOIR LE DROIT DE TOUCHER LES ALLOCATIONS CHÔMAGE, LA SECU OU MON CONGÉ MATERNITÉ, sans même parler de retraite?

Aujourd'hui, j'ai du changer de métier... Adieu le travail au service de la francophonie, de l'insertion, et de l'intégration...


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#71

2014-05-28 12:05

Diplômée d'un Master FLE avec mention Bien, j'ai également obtenu un diplôme d'enseignant au Royaume-Uni, où j'ai été titularisée. J'y ai enseigné le français pendant deux ans. De retour dans mon pays, je n'ai le droit à aucune reconnaissance des mes diplômes et expériences. Je n'ai pas le droit à une équivalence pour la CAPES d'anglais (même avec une licence d'anglais mention bien, et en étant bilingue), car je n'enseignais pas l'anglais, ni pour le CAPES de français, car j'enseignais le français langue étrangère, et non le français langue maternelle. Bien sûr, le CAPES de FLE n'existe pas. Si je veux trouver du travail, je dois donc chercher des boulots par-ci par-là dans des associations, à raison de quelques heures par semaine. Je n'ai pas peur de quitter mon Sud pour une région où il y aurait plus d'emploi, seulement, la précarité des emplois proposés rend la tâche impossible. En admettant que je trouve un travail sur Paris, à raison de deux heures par semaine, je ne peux décemment pas penser m'y installer, en me disant "je chercherai d'autres emplois une fois sur place pour compléter". Au prix des loyers à Paris, vous conviendrez qu'un emploi de deux heures par semaine est largement insuffisant. Les enseignants de FLE s'investissent beaucoup plus que les autres. Non contents d'enseigner notre belle langue, ils s'attachent à différencier leurs leçons en fonction des âges, des nationalités et des besoins de leurs apprenants. Ils enseignent également l'aspect culturel de la langue, organisent des évènements pour promouvoir la Francophonie/francophonie, et participent activement à la diffusion d'une image positive du français et de la France à travers le monde. Leur offrir une situation décente serait un moindre retour.
ChristieCT

#72

2014-05-28 12:12

Je suis absolument d´accord avec tous les professeurs de FLE.
Même si j´ai commencé à enseigner dans une Alliance Française en 1992 (jusqu´en 2013) - aujourd´hui retraitée et ne suis que - comme on le dit dans la lettre "n’importe quel francophone qui a joué à la maitresse d’école dans les plus grandes Alliances Françaises pour ne citer qu’elles ?" - cependant avant de rentrer dans une Alliance, il fallait à l´époque avoir été reçu à la 5ème année de l´Ecole Officielle de langues et suivre, tous les ans des stages de formation et recyclage pour professeurs de FLE durant lesquels nous étions évalués (Formation Permanente) ensuite j´ai fait valider mes acquis en 1999, et le service du REVA Université Sorbonne Nouvelle Paris 3 m´a concédé le niveau Licence Lettres Modernes. J´ai arrêté de travailler l´an dernier.
Bien sûr sans Master, mais avec beaucoup d´expérience devant un public très varié allant d´enfants à partir de l´âge de 3 ans, d' adolescents et aussi d´adultes.
Aujourd´hui, pour prétendre être embauche dans notre AF, on demande comme minimum un Master 2 FLE effectivement ou, pour un étranger, un niveau C2 en français.
Il est bien vrai que les "stagiaires" - futurs professeurs FLE - sont très exploités, dans les Alliances du moins.

Ce message a été supprimé par son auteur (Montrer les détails)

2014-05-28 12:40


Marie SALAUN
L'auteur de cette pétition

#74 Re: natif vs non-natif

2014-05-28 17:48

#53: Jo - natif vs non-natif

pétition modifiée !


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#75

2014-05-28 19:52

C'est notre atomisation et la nouveauté de ce travail qui fait qu'aucune lutte n'a été menée jusque là et que notre situation est (en général) si déplorable.

De plus il est communément admis que notre travail n'est pas un vrai travail mais une sorte de stage de longue durée.

Nous pouvons changer cela par de telles initiatives et pourquoi pas, la création d'une section syndicale? Je doute qu'une pétition suffise. Il faut des revendications claires.

Demandons la reconnaissance des diplômes, la mise en place d'un concours et notre admission comme fonctionnaires de la République!