précarité du FLE


Visiteur

/ #70

2014-05-28 10:23

Professeure de FLE pendant 10 ans au sein des Centres Culturels Français à l'étranger, j'ai vécu heureuse de mon métier mais sans SECU, sans retraite, sans rien qu'un simple contrat de travail local comme tant d'autres. 
Rentrée en France en 2012, les salaires dérisoires ou irréguliers, les CDD de 1 mois, renouvelables que 2 fois, les recherches d'emploi perpétuelles, l'absence de congé maladie (alors que j'étais enceinte et vivait une grossesse difficile) ne m'ont pas permis de prendre soin de ma famille, et de subvenir à leur besoin. Et pourquoi? Pourquoi nos heures de travail ne sont-elle QUE celles de vis-à-vis avec les élèves, alors que pour chaque heure de cours, nous en passons 1 à 2 devant notre bureau en préparation? combien de fois j'ai du entendre pour un contrat de 24 heures de cours, la sécu et pole emploi me répondre que je travaillais à temps partiel. Les agrégés qui ont 18 heures de cours vous les considérez à temps partiel? Pourquoi DOIS-JE TRAVAILLER 2 À 3 FOIS PLUS QUE LES AUTRES POUR AVOIR LE DROIT DE TOUCHER LES ALLOCATIONS CHÔMAGE, LA SECU OU MON CONGÉ MATERNITÉ, sans même parler de retraite?

Aujourd'hui, j'ai du changer de métier... Adieu le travail au service de la francophonie, de l'insertion, et de l'intégration...