soutien aux salarié(e)s de Lejaby à Yssingeaux

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Ce sujet de conversation a été automatiquement créé pour la pétition soutien aux salarié(e)s de Lejaby à Yssingeaux.


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#26

2012-01-29 22:20

Soutien aux employés de Lejaby !
phill51

#27 Sauver Lejaby,

2012-01-29 23:39

Sauver Lejaby, pourquoi pas une scoop. Avec une image pareil, il faut vende les produits sur le web en direct. Vous produisez trop cher. Faite en une arme. Un avantage. Prix de reviens moyen 15€.Vendu 70€ en boutique, soldé 50€. Vendez en direct à 40€. C’est Français ça va plaire, c’est dans l’air du temps. Bonne chance.

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#28 Re: Sauver Lejaby,

2012-01-30 01:15

#27: phill51 - Sauver Lejaby, 

 Signer cette pétition, tous avec LEJABY, dehors Napoléon la France n'est pas à vendre t l'allemagne n'a pas de leçon a nous faire.


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#29

2012-01-30 12:22


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#30

2012-01-30 19:57

soutien d'une ex "LEJABY FIRMINY"
méfiez vous des politiques , ils vendraient pères et méres.....

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#31

2012-01-30 20:05

moi travaivant chez lejaby merci a tous le monde
Trystan Margerit

#32

2012-01-30 20:52

_ De tout coeur avec ses doigts de fée !
MADE IN FRANCE devra le rester !
Courage a toutes et aussi a ma maman !
Tout le monde est avec vous.

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#33 LE MINISTRE DE LA HONTE

2012-01-30 22:05

Quand Douillet demandait 12.500 euros pour inaugurer un complexe sportif
Créé le 25-01-2012 à 11h50 - Mis à jour à 13h05 21 réactions


Par Le Nouvel Observateur
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David Douillet, ministre des Sports. (ERIC FEFERBERG / AFP)

Mots-clés : David Douillet, Fourmies, canard enchaîné, ministre, Sports, complexe
Sur le même sujet
» Douillet paye sa tournée... pour éviter un camouflet
12.500 euros. Telle était la somme réclamée en 2004 par l'actuel ministre des Sports, David Douillet, pour inaugurer un complexe sportif portant son nom à Fourmies, dans le Nord, selon "Le Canard enchaîné" de mercredi 25 janvier.

A l'époque, David Douillet a rangé au placard sa ceinture noire. Le double champion olympique, qui est alors parrain de l'opération "Pièces jaunes", monnaye la moindre de ses interventions publiques. Pour continuer "à nourrir sa famille", justifie aujourd'hui son porte-parole au ministère des Sports. Alors quand la mairie de Fourmies, proche de l'UMP, lui demande de venir inaugurer ce complexe, sa femme, Valérie, lui répond au nom de la société Ours blanc par un lettre pour le moins culottée.

Par la présente, je vous confirme l'autorisation de donner le nom de David Douillet à votre complexe sportif. Concernant une venue éventuelle de David pour une démonstration de judo, cela dépend évidemment de ses disponibilités. Le montant forfaitaire pour ce type d'intervention est de 12.500 euros hors taxes et hors frais de déplacement."
Des prétentions extravagantes pour les élus, qui sollicitent officiellement "une participation gracieuse de l'intéressé". Niet. Le "complexe sportif David-Douillet" sera inauguré sans sa présence.

Aux municipales de 2008, Fourmies repasse entre les mains du communiste Alain Berteaux, qui ne porte pas dans son cœur l'ancien judoka. En octobre 2009, la disparition à l'âge de 85 ans de Jean Juge lui donne l'occasion de rebaptiser le complexe du nom de ce fondateur du Club athlétique fourmisien et recordman des Flandres sur 4 x 100 mètres en juillet 1952.


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#34

2012-01-30 23:31

Courrage

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#35

2012-01-30 23:37

Courage, ne lachez rien.

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#36 Re: Re: Sauver Lejaby,

2012-01-30 23:38

#28: - Re: Sauver Lejaby, 

 Vous avez raison, l'allemagne n'a pas à nous donner des ordres, LEJABY révolution, grève générale comme en Belgique.


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#37 Re:

2012-01-30 23:40

#32: Trystan Margerit -  

 FABRIQUE EN FRANCE, la langue française devrait bouter hors de ses frontières les mots en anglais.

Tous avec LEJABY


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#38

2012-01-31 00:56

http://quoi.info/actualite-politique/2012/01/30/pourquoi-lejaby-est-devenu-un-symbole-de-la-desindustrialisation-1121167/

Pourquoi Lejaby est un symbole de la désindustrialisation ?

http://d.static.quoi.info/wp-content/thumbnails/uploads/2012/01/lejaby-ouvrieres...

Toute la classe politique se mobilise autour des salariées de l'usine de lingerie Lejaby à Yssingeaux en Haute-Loire. Un cas d'école sur la désindustrialisation de la France.

Il y a une dizaine d'années, encore, l'entreprise Lejaby était considérée comme un des fleurons de la lingerie française. 900 salariés travaillaient pour cette société fondée en 1930. 70 % de la production était réalisée en France.

Depuis le 18 janvier 2012, Lejaby appartient à l'un de ses anciens sous-traitants, le groupe Isalys, installé à Sfax en Tunisie. Pays où le nouveau propriétaire entend bien rapatrier ce qui reste de production fabriquée en France - un peu moins de 10 %.

Sur les 450 salariés, seuls 195 sont assurés de conserver leur emploi. Les autres recevront leurs lettres de licenciement dans les semaines qui viennent. Parmi ceux-ci, les 93 ouvriers - dont 90 femmes -de l’usine d’assemblage d’Yssingeaux (Haute-Loire) qui ferme ses portes.

Entrées pour la plupart il y a 30 ans chez Lejaby, payées au SMIC, ces femmes n'ont aucun espoir de retrouver un emploi.

Particulièrement mobilisées, elles ont alerté l'ensemble des responsables politiques. Arnaud Montebourg s'est rendu sur place pour les assurer de son soutien. Mandaté par François Hollande, il avait emmené avec lui Assya Hiridjee, co-fondatrice de Princesse Tam Tam, marque de lingerie bien connue, qui souhaite développer une nouvelle ligne en France.

Laurent Wauquiez, ministre de l'Enseignement supérieur et surtout maire du Puy-en-Velay, la préfecture de la Haute-Loire, cherche également des repreneurs pour l'usine promise à la fermeture. Neuf candidats potentiels auraient été identifiés à ce jour.

Dimanche soir, le président de la République est à son tour monté au créneau :"Je ne laisserai pas tomber les gens de Lejaby", a-t-il affirmé lors de son intervention télévisée."J'espère que dans quelques jours on aura trouvé la solution" a ajouté le chef de l’État.

Si Lejaby mobilise tant la classe politique, c'est parce que l'entreprise est devenue un cas d'école de la désindustrialisation. Trois rachats successifs en à peine dix ans auront suffi à délocaliser l'ensemble de la production de ce symbole du savoir-faire français.

Longtemps restée entre les mains de la famille des fondateurs, Lejaby est devenue, en 2002, propriété du groupe américain Wanarco.

L'entreprise se sépare alors de 250 salariés et ferme quatre de ses centres de production. La production se délocalise progressivement vers la Tunisie.

En 2008, la marque est rachetée par l'Autrichien Palmers. Nouvelle réduction d'effectifs de 193 personnes. Trois autres sites sont fermés. Cette fois, c'est 93 % de la production qui est délocalisée en Tunisie.

Appétit exagéré des actionnaires, gestion à courte vue, concurrence : le chiffre d'affaires de l'entreprise chute de 70 millions en 2007 à moins de 40 millions d'euros en 2010.

L'entreprise est finalement mise en liquidation judiciaire le 22 décembre 2011.

Le 18 janvier de cette année, Lejaby est racheté pour un euro symbolique par le repreneur tunisien Isalys, associé à Alain Prost (aucune parenté avec le champion de F1), un ancien dirigeant de La Perla, marque leader de lingerie. Plus aucun soutien-gorge, plus aucune culotte ne seront désormais fabriqués en France...


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#39 Re:

2012-01-31 00:59

#38: -  

 

LE PETIT BOUFFON QUI ÉTAIT DEVENU ROI


Dans une République aux valeurs asthmatiques
Un sot petit bouffon se fit couronner roi.
Entouré de valets se courbant sous sa loi
Il put anesthésier ses sujets apathiques.

S'avisant toutefois qu'un manque de plastique
Risquerait, à l'usage, de changer la musique,
Le monarque songea à enrober ses tics
En élisant pour reine une fausse celtique.

Une année s'écoula, puis deux et même trois.
En coassant partout qu'il valait bien un bœuf,
L'insignifiant parvint à faire gober son œuf
Par un peuple sans voix la quatrième fois.

Les caisses de l'État vidées à coups de trompes,
Les libertés versées au musée des reliques,
L'injustice érigée en merveille phallique
Tel était le crédo de ses cireurs de pompes.

Une cinquième année, beaucoup moins emphatique
Se profila enfin à l'horizon des dupes.
On comprit que l'oiseau, frissonnant sous sa huppe,
Sentait souffler le vent hostile à sa boutique.

Ceux qu'il avait leurrés, affamés et ruinés,
A relever le gant étaient-ils prêts, céans ?
Pourtant, de solutions et de grands changements
L’Histoire n'accouche pas dans les salons de thé.

Dans une République aux valeurs respectables
Aucun petit bouffon ne devrait être roi.
Si la chose est possible, il n'y a plus de droits
Que pour les pots de vin et les dessous de tables.

Si le peuple y consent et s'il en fait son choix,
S'il s'aveugle, s'endort, omet de s'indigner,
S'il abdique son ire sans la revendiquer,
Il mérite le pire. A mes yeux, il déchoit.

 


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#40

2012-01-31 09:53

un soutient à toutes et à tous pour ce moment difficile.........

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#41

2012-01-31 10:56

La politique de droite nous mène à ça . Chomage, précarité , bas salaire , prochainement mettre une bonne gauche à cette droite .
Jean-Paul
Danielle

#42 SOLIDAIRE AVEC LEJABY

2012-01-31 17:08

http://lejaby.blogs.liberation.fr/dessous/2012/01/de-fil-en-aiguille.html

31/01/2012

De fil en aiguille

Lundi, on apprend dans la matinée que Laurent Wauquiez doit revenir dans la journée.

13h. Tout le monde fait une sortie « en ville » pour une petite action de visibilité, avec la presse locale.

 En revenant, vers 14h, nous avons la surprise de trouver L. Wauquiez déjà là, seul, dans l’usine déserte.

Il salue tout le monde comme un hôte recevant des invités.

Les filles font cercle autour de lui et l’écoutent attentivement.

 Aujourd’hui, sans presse, sans spectateur, l’attitude n’est pas la même.

 Le ton oscille entre l’homme d’affaire et le prof.

 Une petite leçon de savoir-vivre, une petite leçon d’économie, trois petits tours et puis s’en va. Il n’oublie pas de dire qu’il faut faire attention, qu’il y a des limites à ne pas franchir, que ceci est bien, mais cela l’est moins.

Il n’apporte rien de plus précis que vendredi, mais l’effet est surtout psychologique.

 Après l’effet d’annonce mal ficelé de vendredi, il lui fallait revenir marquer quelques points supplémentaires.

Aujourd’hui, il ne jongle pas avec 6, 9 ou 12 repreneurs potentiels. Il brandit des dossiers, des classeurs pour prouver à quel point il a bien travaillé, en bon élève, digne de sa réputation.

Les filles se sentent rassurées, leur message a été entendu, elles ont un peu fait bouger quelque chose. Mais elles ne sont pas dupes de l’effet d’annonce.

http://lejaby.blogs.liberation.fr/.a/6a016760d97198970b01676167ce98970b-800wi...

15h. Vincent, photographe, étale des photos qu’il a réalisées les jours précédents. Il en a tiré des grands formats que les filles trient et manipulent en riant.

 


16h. Une surprise les attend dans l’atelier. Des anciennes, ouvrières retraitées, sont venues et leur chantent une chanson, sur l'air de La Montagne de Jean Ferrat, écrite par Jacqueline, comme d'habitude. On se saute au cou, on s’embrasse, on s’étreint. Les souvenirs remontent à la surface, et l’émotion submerge tout le monde.

Michèle est partie après 26 ans de boîte. Elle a dû partir avant l’âge de la retraite à cause de problèmes de santé. « On souffre beaucoup devant la machine. C’est l’esclavage moderne. Il y a beaucoup de problème de dos, de poignets. Et aussi la pédale… Heureusement qu’il y avait l’ambiance parce que c’est dur comme boulot. On est tout le temps sur la machine ».

Rédigé le 31/01/2012 à 10:20 | Lien permanent


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#43

2012-01-31 18:21

Pour la survie d'un savoir faire français. A l'heure où notre président parle du produit en France, il serait temps que les salariés de LEJABY soient soutenus!!!

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#44

2012-01-31 18:32

Arrêtons les délocalisations, fabriquons en France, nous avons tellement de richesse d'hommes et de femmes fiers de leurs métiers, pensons à nos parents grands parents qui se sont si souvent battus pour ces valeurs.. courage à toutes et tous

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#45

2012-01-31 19:59

J'espère que le grand cirque des politiques ne nuira pas à une reprise

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#46

2012-01-31 20:07

Le savoir faire Français n'existera bientot plus Quel dommage

On achetera tous chinois Quelle honte !!! E t quel avenir pour nos enfants

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#47

2012-01-31 21:25

Encore une entreprise délocalisée afin que les marges soient plus importantes , mais pour qui car le prix des sous vètements n'a pas diminuer en caisse pour les utilisatrices,n'est ce pas Messieurs les PDG...Peut on parler de bénéfices lorsque nous aurons payés tous les nouveaux chomeurs, sans parler de la pollution pour le transport et j'en passe.Alors gardons nos entreprises et notre savoir faire,Merci d'avance aux politiciens ainsi qu'aux financiers ayant un porte monnaie à la place du coeur.

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#48

2012-02-01 00:12

bon courage chères amies !!

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#49

2012-02-01 10:20

Ce n'est plus possible de croire à la mondialisation où l'argent prend le pouvoir et ne tient plus compte de la place de l'homme. En tout cas votre lutte est formidable et exemplaire. Tenez bon


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#50 INFORMATION

2012-02-01 10:30

Haute-Loire - Social. L’usine Lejaby sera ouverte au public samedi après-midi





Ce week-end, les couturières remettront les machines en marche et expliqueront aux visiteurs leur travail et les raisons de leur révolte.
Cette troisième semaine d’occupation de l’atelier Lejaby à Yssingeaux se terminera, samedi, par une après-midi portes ouvertes. Les salariés refusent d’attendre chez elles leur lettre de licenciement, qui devrait arriver le 7 février. Le personnel, composé de quatre-vingt-dix femmes et trois hommes, exige des pouvoirs publics de trouver un nouveau projet industriel pour le site. Un projet qui permette au plus grand nombre de retrouver, très vite, un emploi. En dépit des visites successives d’Arnaud Montebourg et de Laurent Wauquiez, aucun dossier concret n’a pu leur être présenté. Mais des visites de repreneurs potentiels pourraient avoir lieu cette semaine.

La médiatisation et les messages de soutien perdurent. Hier, nos confrères de L’Est Républicain étaient présents. Aujourd’hui, c’est une équipe de M6 qui devrait venir tourner un reportage pour le magazine Zone interdite.

Demain, une manifestation est programmée dans les rues d’Yssingeaux. Et samedi, l’atelier sera ouvert au public. Un certain nombre d’animations culturelles et musicales ont été programmées.

Hier, tout au long de la journée, qui s’est terminée par une paella géante sur le site (offerte par Citoyens solidaires), les salariés ont préparé l’usine à l’accueil de visiteurs attendus très nombreux. Les mécaniciennes en confection expliqueront leur travail et témoigneront de la lutte qu’elles ont débutée voilà plusieurs mois. Lejaby a été mis en liquidation judiciaire le 27 octobre 2011. Le tribunal de commerce de Lyon a cédé l’entreprise au consortium Prost-Bugnon-Isalys, mercredi 18 janvier. Depuis, les ouvrières refusent d’être les victimes de la délocalisation. Le mouvement ne fait que débuter.

Portes-ouvertes au public, samedi de 15 à 17 heures,

à l’usine Lejaby à Yssingeaux.

Isabelle Devoos