Appel à la reconnaissance des professions du spectacle en Suisse romande

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Ce sujet de conversation a été automatiquement créé pour la pétition Appel à la reconnaissance des professions du spectacle en Suisse romande.

yannig Raffenel
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#276 Faut pas laisser brader les fondements d'une société évoluée

2010-11-17 15:58

Tous concernés....
Le concierge de L'Alhambra
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#277 Re: Réponse à Monsieur Jean-Pierre Potvliege

2010-11-17 17:01

Monsieur je vous entends parfaitement bien, votre point de vue depuis votre point de vue est respectable. Vous êtes quelqu’un de bien et dévoué, bravo, la profession peut être fière de votre engagement. Si j'ai bien compris, vous êtes passé, pour reprendre vos mots, d'éclairagiste à directeur technique en passant par technicien. Vous avez en quelque sorte travaillé si j'ai bien compris dans la technique et certainement continuez à demeurer dans votre domaine, avec des responsabilités diverses en rapport avec votre fonction. En fin de compte vous n’avez pas vraiment pris de risques. Afin de compléter vos multiples expériences, je vous invite volontiers en tant que technicien-éclairagiste et directeur technique de gauche à monter sur scène comme comédien pour une petite animation avec moi, vous jouerez fifi l’écureuil et je ferai la lumière. Je suis certain que nous ressortirons ensemble de cette formidable aventure des étoiles pleins les yeux. Je le reconnais mon message est quelque peu provocateur, pouvant offusquer certaines âmes bienfaisantes. Je m'en excuse devant mon chat qui vit sa vie sans que personne ne lui dise quoi faire. Parfois je l’envie. Le travail de concierge est un job essentiel, je le sais bien. Ouvrir le théâtre, changer le PQ, laver les linges encore chauds des comédiens, mettre les alarmes, surveiller les accueils, nettoyer les loges, vider la boîte aux lettres, sortir les poubelles, fermer le théâtre à 2 heures du matin et tant de choses passionnantes. Sans concierge, un théâtre baignerait dans la merde j'en suis convaincu. Je respecte les personnes qui exercent ce métier, c’est un travail pénible et je vous invite à faire cette expérience passionnante en tant que éclairagiste-technicien-directeur technique de gauche. Mais je peux vous assurer que beaucoup de concierges rêvent de faire autre chose. Concierge, je le suis depuis 10 mois, dans un théâtre, vous l'aurez sans doute compris. Non par vocation mais bien pour survivre, je n’avais plus de choix. J'ai trouvé ce poste par la grâce de dieu qui eût pitié de ma désolante situation de « créateur sans création ». Ce n’est pas le seul travail que j’ai exercé parallèlement à mon métier de metteur en scène et comédien. Durant tout mon parcours, je n’ai cessé de travailler sur des plateaux comme technicien, constructeur, poursuiveur et aujourd’hui concierge, sans rechigner à la tâche, en serrant parfois les dents, parfois les fesses. Personne ne s’en est jamais ému, aucun syndicaliste ou directeur de théâtre est venu me voir en me disant : « Bravo mon gars, c’est bien, tu trouves des solutions, tu te bats pour résister. » Dans le fond, tout le monde s’en fout. C’est de l’hypocrisie que de penser le contraire. Lors de mon engagement comme concierge, je vivais cette nouvelle entrée en matière du même enthousiasme et avec la même naïveté que Monsieur Lermier et Madame Papilloud qui nous annonçaient dans cette formidable émission télévisée, le sourire grand aux lèvres et le cœur en émoi, qu’ils tenaient entre leurs mains de formidables solutions pour les comédiens afin de faire face à cette situation. Je suggérerais simplement à Monsieur le Directeur du Théâtre de Carouge, puisqu’il s’y est proposé, de s’essayer au rôle de concierge sur une durée de plusieurs mois histoire de se rendre compte de ce que cela représente d’être un « formidable » concierge, avant d’avancer une telle proposition en sautillant sur ses deux jambes comme une petite grenouille en période de rut, les yeux farcis d’humilité. J’officierais à sa place en tant que directeur transitoire, il n’y a pas de sot métier. Pour votre information, j'ai aujourd'hui donné ma démission comme concierge, je n’en pouvais plus. Je renoue avec mes premiers amours. Je n’espère pas vous décevoir et vous fais brièvement part de mon expérience. Pendant toute cette période, le rythme des horaires, le manque d’activités artistiques, n’a fait que de me désolidariser de mon métier et cela malgré le fait d’être au cœur de l’antre de dite de Dyonisos. Les rencontres essentielles à la synergie de ma profession (que je pratique depuis 20 ans) se sont dissipées comme peau de chagrin, mon cerveau est devenu tout mou, mes membres se sont atrophiés et mon humour a foutu le camp. Ce qui est ridicule, c’est de faire que l'on a pas envie de faire, il est plus cohérant de se battre pour ce que l’on sait faire, pour ce que l’on veut faire et ensemble de s’en donner les moyens. Parfois je le sais bien il n'y a pas le choix. Des dénouements pour se démerder, cela fait longtemps que toutes et tous dans notre profession nous les pratiquons. La précarité nous la connaissons, c’est plutôt sympa de nous rappeler qu’elle existe. De la technique à l’animation théâtrale, de l’accueil du public au service dans les bars, tout est bon à prendre en temps de crise. N’est-ce pas ? Il n'y a donc rien de nouveau dans ce discours et je continue de prétendre qu’il nous fragilise. Faire des concessions et être un peu moins exigeant dans notre façon de penser, accepter l'inacceptable de cette nouvelle loi sans « pleurnicher » et sortir du fumier la tête haute est un discours bien-pensant tenu par des personnes qui ne sont pas dans le besoin. C’est facile de donner des leçons aux autres quand on a le cul bien installé dans le velours. Ce qui me révolte le plus c’est que ces propositions sont tenues par des personnes qui se placent comme les représentants de notre profession mais je ne m’y reconnais plus. Je ne remets pas en question le travail du syndicat, mais cela ne leur empêche apparemment pas de dire parfois des conneries. Alors je réagis en connaissance de cause. Par le biais d’un discours de la sorte nous donnons du pain bénit aux politiques et citoyens qui ont voté cette loi. Qu’ils se démmerdent les artistes ou qu’ils crèvent ! Si un jour j’ai décidé de faire du théâtre c’était pour prendre possession d’un espace de parole, de revendication, pour faire rêver et réagir un public. La voilà la raison de me battre. Je suis convaincu que la reconnaissance de cette profession ne passera pas en bradant nos connaissances, mais bien en poursuivant notre révolte. C’est gentil de nous donner des conseils, c’est vrai, ils peuvent servir. J’aurais préféré que l’on nous propose de descendre dans la rue, en musique, en fête, la tête pleine d’espoir, rejetant en choeur cette damnée fatalité. La révolte est saine, vous devez le savoir vous qui êtes de gauche. Cette pétition est un formidable cri du coeur, ce combat est juste et il faut le mener jusqu'au bout! En attendant que tu me proposes du boulot, bonne route camarade.
Priscille
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#278

2010-11-17 17:37

Je suis suissesse de l'étranger et indignée que mon pays fasse si peu de cas des artistes.

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#279

2010-11-17 17:40

Oui, j'ai bien signé cette pétition.

Lucas Mury
ximena zalazar firpo
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#280 Appel à la reconnaissance des professions du spectacle en Suisse Romande

2010-11-17 23:06

SVP Soutenez nos collègues suisses!!!
Nous sommes tous dans la même galère....
marSel
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#281 vive la fin de la société du spectacle

2010-11-18 00:54

vive le spectacle de la fin de la triste société marchande!

vive le vivant art de la désobéissance civile!

vive notre désesclavage des temps modernes!

vive le temps vivant retrouvé et partagé...
david melon
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#282

2010-11-18 08:56

courage
Geneviève Erard
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#283 Pour que la culture vive...

2010-11-18 10:15

... au travers de nos artistes
Catherine Jaccottet Tissot
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#284 Appel à la reconnaissance des professions du spectacle

2010-11-18 11:26

Démanteler la protection sociale de ceux qui contribuent à élargir nos horizons risque bien de nous réduire au triste de statut des oies qu'on gave de ce qui finit par les tuer...
jocelyne lambert
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#285

2010-11-18 13:42

" Tout ce qui travaille à la culture, travaille aussi contre la guerre" Sigmund Freud
"Un homme sans culture ressemble à un zèbre sans rayures" proverbe massaï
Isabelle Gendre
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#286 reconnaissance des intermitants du spectacle

2010-11-18 13:43

Sans l'art tout ce meurt !
Sans l'art rien ne sera dénonçé,
Sans l'art, la connaissance disparaît,
Sans l'art où vont passer nos coups de gueules ?
Sans l'art comment dédramatiser ce qui se passe en Suisse et dans le monde?
Sans l'art comment rire de nous ?
Qui travaille pour cela ?
Sans nos commédiens qui se fait porte-paroles et gardiens de tout cela qu'allons nous faire ?

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#287

2010-11-18 13:44

ok avec vous, eb
Berthier Perregaux
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#288 reconnaissance des professions du spectacle en Suisse romande

2010-11-18 15:52

Je partage tout à fait ces craintes et soutient cette démarche.
Nathan Bonjour
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#289 ..

2010-11-18 17:45

tout à fait d'accord
François Badoud
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#290 Non au désert culturel!!!

2010-11-18 19:44

je veux encore pouvoir être inspirer par des artistes suisses professionnels qui reflètent mes réalités et donnent leur point de vue sur notre société! Sans art, la démocratie meurt.
Olivia Schläppy
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#291

2010-11-18 21:36

Parce que sans spectacles la vie est triste, parce que l'art exprime les courants de nos sociétés, parce qu'en fragilisant les citoyens nous perdons notre humanité.
Thierry Varipatis
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#292 Internationale Intermittent

2010-11-19 08:52

Le 31/12 vient à expiration la convention Française, avec les mêmes perspectives!!
Intermittent de tous les pays, unissez-vous !!!
Martin Reimann
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#293

2010-11-19 15:01

Je confirme mon inscription à cette pétition,dont les propos sont absolument indispensables pour une vie culturelle riche et digne de cette appellation.
Delphine Pape
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#294

2010-11-19 16:17

.
elisabeth Vlahovic
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#295

2010-11-19 17:02

La culture est capitale
Claudine Ikenazene
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#296 signature

2010-11-19 17:49

JE CONFIRME MA SIGNATURE
Sami Kanaan
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#297 Halte à la précarité comme principe!

2010-11-20 01:18

Encore aujourd'hui règne un cliché qui a la vie dure, à savoir que la précarité serait "naturelle" dans une vie d'artiste; ce serait en quelque sorte la preuve d'une réelle motivation, d'une vraie vocation.
Comme tout le monde, les intermittents-es du spectacle ont droit à des conditions décentes dans l'exercice de leur activité.
May Hofman
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#298

2010-11-20 11:06

People like their concerts and theatre here - but don't want those who work to provide them to have a decent living! Same for finding somewhere to live - the regies are appalling.
Manuel Monnet
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#299

2010-11-20 12:01

Je trouve important que le statut d'intermittent du spectacle soit pleinement reconnu, et qu'il puisse bénéficier du même soutien financier en cas de chômage que les autres professions.
La culture et les arts ont une véritable valeur en tant que moyen d'expression pour l'homme et ne doit pas souffrir d'un quelconque dénigrement, à partir du moment où cela est fait avec qualité et sérieux.

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#300

2010-11-21 10:11

je confirme ma signature :

Nane Olsommer