Suis-la seule à être quelque peu gênée par certains détails de cette pétition ?

Je comprends et je partage les revendications de fond de cet écrit mais la manière de le faire non.

Par exemple dire que nous enseignons la plus belle des langues (l'esprit de Rivarol est parmi nous ... au secours).

Ajouter que nous venons des "meilleures universités et des classes préparatoires"...qu'est-ce que ça vient faire là dedans ! Alors ceux qui ne viennent pas d'universités réputées ne méritent pas qu'on reconnaissent davantage leur travail ? Il faut arrêter avec cette mise en avant de notre profession en la justifiant par des études "prestigieuses". On n'a pas besoin de se justifier de cette manière.

sans oublier les "intellectuels oubliés", les "grammairiens passionnés", je ne me retrouve pas dans ces qualificatifs.

Ce sont des petits détails certes mais ça décrédibilise selon moi le texte. La dernière partie listant les faits incompréhensibles est largement plus percutante. Après peut-être que l'auteur en a tellement marre, qu'il s'est un peu lâché ... ce que je peux comprendre aussi.

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Je partage également les revendications, je considère tout à fait pertinent et JUSTE que l'on exige un changement. Tous les témoignages illustrent bien ce que nous vivons au quotidien.

Après, moi aussi quand j'ai lu la pétition, j'ai été "choquée" par certaines phrases (comme vous le dites "mais qu'est-ce que ça vient faire là-dedans). J'ajouterais le fait que nous avons affaire à la Francophonie, qui n'est pas réduite à la France (mais les internautes on bien repris et on parlé "francophonie").  Aussi, en FLE les masters se multiplient chaque jour : mais qui finance ces nouvelles formations? qui payent les enseignants? etc. pourquoi forme-t-on encore des personnes à l'infini quand malheureusement on sait qu'elle viendront remplir le lot de précaires.

Mais, dans tous les cas, cette initiative est une très bonne démarche!

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Bonjour ! C'est moi qui ai écrit  cette lettre, un peu maldroite parfois. N'hésitez pas à m'envoyer une version modifiée qui corresponde mieux à vos attentes...

#45: -

Non tu n'es pas la seule à étre gênée! Je te rejoins sur la derniére partie du texte. Je ne veux pas me sentir plus respectée parce qu'on suppose que je sors de classe prépa, ce qui d'ailleurs n'est pas du tout le cas. Je travaille avec des gens en situation de grande précarité, qui doivent en plus se démener avec une langue francaise pas trés accessible et certainement pas au plus grand nombre. Mon travail est nécessaire à ces personnes, ce serait les respecter elles que de respecter mon travail.

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carrément d'accord j'ai fait des études de sociologie, d'anthropologie et je suis en poste Fle et je suis passionnée par mon travail mais je ne ferai pas d'étude de Fle ou peut être un DU... Pas besoin de Fle pour enseigner le français à des non- francophones. Il faut juste avoir un esprit pédagog, animateur, une bonne culture générale, une bonne connaissance de sa langue, la passion des autres cultures et du contact humain. Je pense que ma formation m'a beaucoup apprise je ne suis pas enfermée dans des théories je suis plutôt spontanée. En tout cas j'estime que lorsque les études sont proches je ne vois pas pourquoi nous refuserions le poste à cette personne qui peut être encore plus compétente qu'un diplomé Fle par exemple. Je suis également d'accord sur le point de la langue. Dire d'une langue qu'elle est belle est subjective. Je trouve l'allemand, le hongrois, l'italien, le français et le russe magnifiques mais je n'aime pas l'arabe, l'anglais et l'espagnole mais ce sont mes goûts et ce n'est pas pour autant qu'elles ont moins de valeur. De plus, si aujourd'hui le français perd de sa vitesse c'est que les français n'ont pas une bonne image à l'étranger par le comportement, leur politique et également leur productivité quasi nulle (même si le Québec, la Suisse et la Belgique se portent mieux malheureusement peu connus au profit de la France). Il n'est donc pas intéressant dans la tête d'un non francophone de choisir le français....