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#1701 DSK PRESOMPTION D'INNOCENCE

2011-08-18 09:04

Un rapport médical n’est pas un rapport de police.
ETHIQUE/DEONTOLOGIE17 août 2011
Les constatations médicales faites dans le cadre d’enquêtes judiciaires, comme la rédaction de certificats médicaux imposent au médecin de rester dans son rôle et de ne pas oublier qu’il n’est ni policier, ni juge et encore moins partie civile ou témoin.
Le 16 août, l’Express a annoncé avoir consulté le rapport médical rédigé par les médecins new-yorkais de l’hôpital St Luke’s.- Roosevelt.
Selon ce journal le rapport conclut que Nafissatou Diallo a été agressée et violée.
Repris en boucle par les médias, cet article pose, vu de ce côté de l’Atlantique, un vrai problème médico-légal.
Soulignons, au passage, qu’en fait de rapport il s’agirait des notes prises par les médecins.
Pourquoi un tel rapport serait inimaginable en France de la part de médecins travaillant dans une unité médico-judicaire ? Parce qu’il y a le poids des mots à respecter.
Cela peut paraître une lapalissade, mais un médecin n’est pas un juge d’instruction. Le terme de ‘viol’ est une qualification juridique et qui implique une pénétration sous contrainte.
Il est défini par l’article 222-23 du Code pénal : » Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol « .
En ce qui concerne le médecin, il peut retranscrire les déclarations de la personne examinée, dire qu’il a examiné Mme X ou M.Y qui lui a déclaré avoir été agressée sexuellement.
Mais il ne peut pas écrire ‘qui a été violée’puisqu’il n’a pas assisté à la commission de l’acte invoqué.
Il peut décrire les lésions qu’il constate, sur les parties génitales bien sûr, mais aussi des lésions dites ‘de défense’ notamment des ecchymoses sur les mains, les avant-bras. des lésions générées par le fait que la victime présumée a cherché à se protéger d’une contrainte.
Il peut également rechercher des ecchymoses sur la face interne des bras qui témoignent du fait qu’on a pu tenter d’agripper la personne de force.
Le praticien peut donc faire l’inventaire des lésions et dire qu’elles peuvent être ‘compatibles’ avec une agression, sexuelle ou non.
Mais, en aucun cas, il ne peut dire que ces lésions signent l’agression.
C’est le travail de la police de chercher les preuves et celui du juge de donner la qualification pénale.
Malgré des mises en garde permanentes aussi bien de la part de l’Ordre national des médecins que des enseignants de médecine légale, chaque année des médecins se retrouvent devant des juridictions ordinales ou pénales pour avoir oublié qu’un certificat est un document médico-légal sur lequel on ne peut écrire n’importe quoi.
C’est le cas, notamment, dans les affaires de divorce avec la bagarre pour le droit de garde des enfants. Trop souvent encore, des médecins vont rédiger un certificat en faveur de l’un des parents, le classique : ‘ je soussigné avoir examine l’enfant Z qui a subi des attouchements pendant son séjour chez son père’
Exactement l’exemple de ce qui peut conduire le médecin devant un tribunal, puis devant la section disciplinaire de l’Ordre avec des sanctions lourdes parfois.
Il faut donc bien se rappeler qu’en aucun cas, un rapport médical ne permet de clore définitivement une enquête.
Même les analyses ADN, considérées comme indiscutables, peuvent être récusées.
L’utilisation par un camp de documents médicaux est, certes, de bonne guerre. Mais ce que dit ou laisse fuiter un avocat n’est pas parole d’Evangile et il faut bien se rappeler les limites de l’exercice.
Un médecin constate, il ne juge pas.
ACTUALISATION AVEC LES RECOMMANDATIONS AMERICAINES EN MATIERE DE CONSTATATIONS
Pour celles et ceux qui souhaitent connaître la situation outre-Atlantique, je recommande le site de l’AAFP, l’association américaine des médecins de famille. ce site consacre un article très détaillé pour aider les médecins à prndre soin des victimes présumées d’agressions sexuelles.
L’article précise qu’on doit écrire ’agression sexuelle présumée’ ou ‘ évoque une histoire d’agression sexuelle’ le site dit aux médecins de ne jamais écrire ‘ elle/il a été violée’ ce terme n’étant pas un terme médical.
On est donc dans la même pratique qu’en France , ce qui rend peu plausibles les termes évoqués par l’Express à partir des documents fournis par l’avocat de la plaignante.

Le Blog santé du Dr.JD Flaysakier



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#1702 JUISTICE AU TRIBUNAL PAS DANS L'EXPRESS

2011-08-18 09:04

Un rapport médical n’est pas un rapport de police.
ETHIQUE/DEONTOLOGIE17 août 2011
Les constatations médicales faites dans le cadre d’enquêtes judiciaires, comme la rédaction de certificats médicaux imposent au médecin de rester dans son rôle et de ne pas oublier qu’il n’est ni policier, ni juge et encore moins partie civile ou témoin.
Le 16 août, l’Express a annoncé avoir consulté le rapport médical rédigé par les médecins new-yorkais de l’hôpital St Luke’s.- Roosevelt.
Selon ce journal le rapport conclut que Nafissatou Diallo a été agressée et violée.
Repris en boucle par les médias, cet article pose, vu de ce côté de l’Atlantique, un vrai problème médico-légal.
Soulignons, au passage, qu’en fait de rapport il s’agirait des notes prises par les médecins.
Pourquoi un tel rapport serait inimaginable en France de la part de médecins travaillant dans une unité médico-judicaire ? Parce qu’il y a le poids des mots à respecter.
Cela peut paraître une lapalissade, mais un médecin n’est pas un juge d’instruction. Le terme de ‘viol’ est une qualification juridique et qui implique une pénétration sous contrainte.
Il est défini par l’article 222-23 du Code pénal : » Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol « .
En ce qui concerne le médecin, il peut retranscrire les déclarations de la personne examinée, dire qu’il a examiné Mme X ou M.Y qui lui a déclaré avoir été agressée sexuellement.
Mais il ne peut pas écrire ‘qui a été violée’puisqu’il n’a pas assisté à la commission de l’acte invoqué.
Il peut décrire les lésions qu’il constate, sur les parties génitales bien sûr, mais aussi des lésions dites ‘de défense’ notamment des ecchymoses sur les mains, les avant-bras. des lésions générées par le fait que la victime présumée a cherché à se protéger d’une contrainte.
Il peut également rechercher des ecchymoses sur la face interne des bras qui témoignent du fait qu’on a pu tenter d’agripper la personne de force.
Le praticien peut donc faire l’inventaire des lésions et dire qu’elles peuvent être ‘compatibles’ avec une agression, sexuelle ou non.
Mais, en aucun cas, il ne peut dire que ces lésions signent l’agression.
C’est le travail de la police de chercher les preuves et celui du juge de donner la qualification pénale.
Malgré des mises en garde permanentes aussi bien de la part de l’Ordre national des médecins que des enseignants de médecine légale, chaque année des médecins se retrouvent devant des juridictions ordinales ou pénales pour avoir oublié qu’un certificat est un document médico-légal sur lequel on ne peut écrire n’importe quoi.
C’est le cas, notamment, dans les affaires de divorce avec la bagarre pour le droit de garde des enfants. Trop souvent encore, des médecins vont rédiger un certificat en faveur de l’un des parents, le classique : ‘ je soussigné avoir examine l’enfant Z qui a subi des attouchements pendant son séjour chez son père’
Exactement l’exemple de ce qui peut conduire le médecin devant un tribunal, puis devant la section disciplinaire de l’Ordre avec des sanctions lourdes parfois.
Il faut donc bien se rappeler qu’en aucun cas, un rapport médical ne permet de clore définitivement une enquête.
Même les analyses ADN, considérées comme indiscutables, peuvent être récusées.
L’utilisation par un camp de documents médicaux est, certes, de bonne guerre. Mais ce que dit ou laisse fuiter un avocat n’est pas parole d’Evangile et il faut bien se rappeler les limites de l’exercice.
Un médecin constate, il ne juge pas.
ACTUALISATION AVEC LES RECOMMANDATIONS AMERICAINES EN MATIERE DE CONSTATATIONS
Pour celles et ceux qui souhaitent connaître la situation outre-Atlantique, je recommande le site de l’AAFP, l’association américaine des médecins de famille. ce site consacre un article très détaillé pour aider les médecins à prndre soin des victimes présumées d’agressions sexuelles.
L’article précise qu’on doit écrire ’agression sexuelle présumée’ ou ‘ évoque une histoire d’agression sexuelle’ le site dit aux médecins de ne jamais écrire ‘ elle/il a été violée’ ce terme n’étant pas un terme médical.
On est donc dans la même pratique qu’en France , ce qui rend peu plausibles les termes évoqués par l’Express à partir des documents fournis par l’avocat de la plaignante.

Le Blog santé du Dr.JD Flaysakier



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#1703 JUSTICE POUR DSK

2011-08-18 09:07

DSK, les documents qui mettent l'accusation en difficulté




























Tous les yeux se tournent vers le Sofitel de New York avec inquiétude. Que s'est-il passé dans la suite n° 2806 le 14 mai ?





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Voici enfin la copie authentique et traduite en français, de la lettre qui a révélé les mensonges de Nafissatou Diallo, la femme de chambre qui accuse DSK d'avoir tenté de la violer dans le suite n° 2806 le 14 mai au Sofitel. On remarquera que cette comédienne habituée à l'esbroufe n'a pas seulement menti sur son passé et ses relations, mais aussi sur le déroulé même des faits dont elle aurait été l'unique témoin.
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Procureur du District

COMTÉ DE NEW YORK

ONE HOGAN PLACE

New York, N.Y. 10013

(212) 335-9000


CYRUS R. VANCE, JR.

Procureur du District

Le 30 Juin 2011


William W. Taylor, III, Esg.

Zuckerman Spaeder LLP

1540 Broadway,

Suite 1604

New York, N.Y. 10036


Benjamin Brafman, Esq.

Brafman&Associates, P.C.

767 Third Avenue New York, N.Y. 10017



Ministère Public c. Dominique Strauss-Kahn

Acte de mise en accusation N° 2526/2011



Chers Messieurs Taylor et Brafman,

Dans le cadre de l'affaire citée en référence, le Ministère public divulgue les informations suivantes à la défense conformément à la loi de procédure pénale 240,20 Brady c. Maryland, 373 US 83 (1963) et à sa postérité doctrinale.

Dans une demande d'asile et de suspension d'expulsion en date du 30 Décembre 2004, la plaignante a fourni au Ministère américain de la Justice et de l’Immigration et au Service de la Naturalisation des informations factuelles sur elle-même, ses antécédents et sa vie dans son pays d'origine, la Guinée. Elle a donné ces renseignements sous la forme d'une déclaration écrite qu’elle a jointe à sa demande d’asile, et qu’elle a présentée comme la principale raison de sa requête. Dans sa demande, elle certifiait, sous peine de parjure, que sa déclaration écrite était vraie.

En substance, dans sa déclaration la plaignante prétendait qu'elle et son mari avaient été persécutés et harcelés par le régime dictatorial qui était alors au pouvoir en Guinée. Entre autres choses, la plaignante affirmait que la maison qu'elle partageait avec son mari avait été détruite par la police et des soldats agissant pour le compte du régime, et qu'elle et son mari avaient été battus par eux. Lorsque le lendemain, disait-elle, son mari avait tenté de revenir à ce qui restait de leur maison, il avait été de nouveau battu, arrêté et emprisonné par la police et des soldats. Elle affirmait qu'elle avait également été battue quand elle avait tenté de venir en aide à son [p.2] mari. Dans sa déclaration, elle attribuait ces violences à l'opposition du couple au régime. Elle affirmait que pendant son incarcération, son mari avait été torturé, privé de soins médicaux et que finalement il était décédé des suites de ces mauvais traitements. Après sa mort, selon elle, elle avait commencé à dénoncer le régime et finalement, craignant pour sa vie, elle avait fui son pays pour chercher refuge aux États-Unis en Janvier 2004 (elle dit aux procureurs avoir utilisé un visa frauduleux). Elle répéta oralement ces faits au cours de la procédure de sa demande d'asile.

Lors d'entretiens liés à l'enquête sur cette affaire, la plaignante a admis que ces renseignements, qu’elle avait fournis dans le cadre de sa demande d'asile, étaient faux. Elle a déclaré qu'elle avait inventé sa déclaration avec l'aide d'un homme qui lui a procuré une cassette où étaient enregistrés les faits mentionnés dans la déclaration qu'elle avait finalement présentée. Elle avait mémorisé ces faits en écoutant et réécoutant l'enregistrement. Au cours de plusieurs entretiens avec les procureurs, elle a réitéré ces mensonges lorsqu'elle a été interrogée au sujet de son histoire et de ses antécédents, et elle a déclaré qu'elle l’avait fait afin de rester cohérente avec la déclaration qu'elle avait présentée dans le cadre de sa demande.

En outre, lors de deux entretiens distincts avec des procureurs adjoints chargés de l'affaire, la plaignante a déclaré que par le passé elle avait été victime d'un viol en réunion dans son pays natal et elle a donné des détails de l’agression. Dans l’un et l’autre de ces entretiens, la victime a pleuré et est apparue nettement désemparée lorsqu'elle a relaté l'incident. Dans des entretiens ultérieurs, elle a admis que ce viol en réunion n'avait jamais eu lieu. Elle a déclaré qu'elle avait menti sur sa survenue et qu’elle en avait inventé les détails, et que ce faux événement faisait partie du récit qu'elle avait été conduite à mémoriser dans le cadre de la procédure de sa demande d'asile. Actuellement, la plaignante déclare maintenir qu'elle a été violée par le passé dans son pays natal, mais dans des circonstances différentes de celles qu’elle a décrites au cours des premiers entretiens.

Dans les semaines qui suivirent les faits retenus en tant que charges dans l'acte d'accusation, la plaignante a raconté à maintes reprises à des inspecteurs et à des procureurs adjoints du district que, après avoir été agressée sexuellement par l’accusé, le 14 mai 2011 dans la suite 2806, elle s’était réfugiée dans un coin du couloir principal du 28e étage de l’hôtel et qu’elle avait attendu là jusqu'à ce qu'elle voie l’accusé quitter la Suite 2806 et le 28e étage pour prendre un ascenseur. C'était ensuite qu'elle avait signalé l’événement à son superviseur qui était arrivé au 28e étage peu de temps après. Elle a prétendu que dans l'intervalle entre les faits et l'arrivée de son superviseur, elle était restée dans le même coin du couloir principal du 28e étage où elle s’était initialement réfugiée. La plaignante a confirmé cette version des événements lorsqu'elle a été interrogée devant le Grand Jury au sujet de ce qu’elle avait fait après ce qui s’était passé dans la Suite 2806. La plaignante a depuis admis que ce compte rendu était faux et que, après ce qui s’était passé dans la Suite 2806, elle était allée nettoyer une chambre voisine puis qu’elle était revenue dans la Suite 2806 qu’elle avait commencé à nettoyer avant de signaler les faits à son superviseur.

De plus, la plaignante a affirmé que pour les deux dernières années fiscales, elle avait sur sa feuille d’impôt déclaré à sa charge l'enfant d'un ami, en plus du sien propre, dans le but d'augmenter sa réduction d’impôt au-delà de celle à laquelle elle avait droit. Elle a également admis avoir minoré ses revenus afin de pouvoir conserver son logement actuel.

[P.3] Enfin, au cours de cette enquête, le plaignante a menti aux procureurs adjoints de district sur divers autres sujets concernant son histoire, ses antécédents, sa situation actuelle et ses relations personnelles.


N’hésitez pas, si vous le souhaitez, à prendre contact avec nous pour toute question.

Cordialement,

Joan Illuzi-Orbon
Assistant District Attorney
212-335-9926

John (Artie) McConnell
Assistant District Attorney
212-335-9926

(Texte traduit par Polit'productions, également disponible en version française sur le blog de Citizen Kane)


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#1704 Re: JUSTICE POUR DSK

2011-08-18 09:07

#1703: - JUSTICE POUR DSK 

 ND a menti au grand jury


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#1705 JUSTICE POUR DSK

2011-08-18 09:09

10.08.2011
DSK ou le bal des dupes


























Voici la société que veulent instaurer les redresseurs de torts





La scène est décalée, quasi-atemporelle et stupéfiante pour quiconque prend un peu de hauteur.

Comment peut-on en 2011 tenter d'empêcher un homme d'accéder à la magistrature suprême non pas parce qu'il manque de talent, non pas pour une affaire d'abus de biens sociaux dont il se serait rendu coupable, mais à cause de la fatwa lancée par une poignée de redresseurs de torts ayant décrété que ce candidat avait une vie sexuelle dissolue ?

On savait que l'histoire se répétait, mais pas qu'elle bégayait à ce point. Annihiler en quatre ans, des siècles d'acquis sociaux,culturels et de libéralisation des moeurs, fruits de lutte acharnées et de combats dantesques, c'est véritablement rompre avec son passé, toute son histoire, pas seulement avec Mai 68.

Ceux qui pensaient que la libéralisation des moeurs était linéaire en auront pour leur grade.

C'était pourtant bien parti avec la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Car, disait-on, il faut rendre à César ce qui appartient à César, à Dieu ce qui appartient à Dieu.

La formule était excellente, sans doute trop pertinente. Sauf qu'avec le temps, César a tué Dieu, sous prétexte qu'un esclave ne pouvait pas servir deux maîtres à la fois. Mais, Dieu en trépassant, a emporté des trésors que César ne possédait pas. Le mensonge et la haine ont vite pris la place de la vérité et de l'amour.

Au demeurant, la femme moderne, jusque-là soumise à l'homme, a acquis une personnalité à part entière, capable de travailler, de diriger et de voter.

Plus tard, elle obtiendra le droit de disposer de son propre corps, choisir d'être mère ou non, grâce à la contraception.

Aujourd'hui, personne ne se marie plus (en principe) de force ou pour le pire, mais uniquement pour le meilleur. L'adultère ne constitue point un délit, ni un motif de divorce.

Beaucoup d'hommes mariés ont des aventures extra-conjugales, l'aldulère étant devenu le sport national. Par euphémisme, l'enfant adultérin est devenu naturel. Il ne couvre plus la famille de honte comme autrefois - lorsque le curé refusait de baptiser les bâtards - et en matière de succession, rien ne le différencie de l'enfant légitime, à part l'appellation juridique.

Si la polygamie est toujours prohibée (sans doute pour des raisons administratives), le recours aux "maîtresses" demeure non-réglementé.

L'homosexualité n'est plus un délit. Après l'adoption du PACS, c'est désormais le mariage et le droit d'adoption que les gays revendiquent.

Bref, on aurait pu croire que les gens se sont affranchis de morale sexuelle tombée en désuétude, si les grands discours pseudo-moralisateurs de la "rupture" n'avaient pas fait leur apparition en 2007.

Ainsi, juger DSK indigne de briguer la plus haute fonction de l'Etat au motif qu'il "aimerait trop le sexe", c'est de l'obscurantisme pur er dur, une remise en cause de l'évolution que l'on croyait d'un autre âge, revenir dangereusement en arrière sous un autre régime très attaché aux bonnes moeurs.

Le problème est que l'on sait toujours où ça commence mais nul ne sait où ça s'arrête. Lorsqu'on ouvre la boîte de Pandore, la machine s'emballe et on peine à l'arrêter.

La tyrannie commence toujours par sévir une victime. Aujourd'hui, un soi-disant pervers, demain untel et après, le tour à qui ?

Pour en finir avec la tartufferie ambiante, que tous les candidats à la présidence de la République publient donc les résultats de leur enquête de moralité réalisée par une autorité administrative indépendante.

C'est la seule façon légitime, démocratique et non-discriminatoire de permettre au peuple d'éliminer non seulement les pervers sexuels, mais aussi les homosexuels, les divorcés, les séropositifs, les orateurs au langage fleuri, ainsi que des personnes directement ou indirectement mises en cause dans des affaires graves de corruption, forfaiture, détournements de fonds publics et/ou impliquant des crimes de sang.

Sans doute, un gros bataillon d'appelés se bousculera aux portes de l'Elysée.

Dans ce bal des dupes, si le verdict des urnes appartient au peuple souverain, il n'est pas sûr que celui-ci fera l'année prochaine le choix du passé contre l'avenir.


pirosga

#1706 dis moi, pépé DSK, quelle santé!

2011-08-18 09:31

#1705: - JUSTICE POUR DSK 

 

voilà la preuve tant attendu: dsk aime souiller que les blanches pures et innocentes américaines, ça doit faire jouir sa libido d'agadir de souiller des blanches protestantes de son sperme faisandé, donc aucune chance que nafitoussa elle l'est fait bandé

Elle affirme que cette année-là le directeur déchu du FMI l'a appelée personnellement sur son portable à plusieurs reprises pour réserver plusieurs filles. Il aurait à chaque fois payé la prestation 1200 dollars (environ 900 euros), en liquide, pour deux heures de services dans une chambre d'hôtel. La première fois, « il avait demandé une fille typiquement américaine, une nouvelle recrue, a-t-elle déclaré au quotidien anglais. En janvier 2006, l'une de mes filles s'est plainte, le décrivant comme agressif et coléreux. Elle a refusé de le revoir. » Kristin Davis confie également lui avoir envoyé une prostituée brésilienne en septembre 2006, alors qu'il était de passage à New York pour rencontrer Bill Clinton. « En revenant, elle m'a dit qu'il avait été agressif et m'a demandé de ne plus lui envoyer de nouvelles filles. »

 

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#1707 JUSTICE POUR DSK

2011-08-18 09:44

Après les révélations partiales et partielles du rapport médical de Nafissatou Diallo par l'Express, on peut légitimement s'interroger sur les méthodes d'investigation de ce journal qui a récemment mis en cause la famille princière de Monaco à partir de rumeurs.





Selon les déclarations des avocats de DSK reprises par la Tribune de Genève : "le compte-rendu du rapport médical est "inexact et malveillant".

Alors, pourquoi l'Express a-t-il repris ces éléments présentés comme étant nouveaux à une semaine de l'audience cruciale du 23 août ?

A chacun de l'imaginer et deviner pour qui roule la presse française. Une presse aux ordres, hormis le Nouvel Obs et qui a baissé l'échine face à un pouvoir prêt à tout pour se maintenir.

"Nous envisageons des suites au regard de ce qui ne peut s’analyser que comme des imputations diffamatoires portant atteinte à la présomption d’innocence de Dominique Strauss-Kahn", ont de leur part écrit Mes Frédérique Baulieu et Henri Leclerc, les avocats français de DSK.

Une chose paraît à présent évidente : Cyrus Vance n'ira pas au procès avec une menteuse qui pourrait bien être une professionnelle, aussi bien en matière de mensonge que pour le reste, ni avec un avocat véreux prêt à se vautrer dans la boue pour soutirer un chèque à un homme "plein aux as" (sic).

L'Express contribuerait-il à êmpêcher le retour de DSK ? C'est une question posée. Autrement, que peut-on encore attendre d'une presse aussi molle et lâche ?

La caravane passe, mais les chiens n'aboient plus. Ils ont été muselés. Courage, fuyons. Aux abris, tous. Feu nucléaire oblige. Pathétique.

Ce n'est pas pour rien que la fréquentation des blogs explose.

Le salut viendra d'autres cieux !



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#1708 DSK MANIPULATION MEDIATIQUE

2011-08-18 09:46


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#1709 DSK MANIPULATION MEDIATIQUE

2011-08-18 09:48

#2305 Re: SIGNER CETTE PETITION EN FAVEUR DE DSK17 Aug 2011, 22:02

#2303: - SIGNER CETTE PETITION EN FAVEUR DE DSK

http://www.7sur7.be/7s7/fr/10316/Dominique-Strauss-Kahn/article/detail/1305579/2011/08/16/DSK-Le-rapport-medical-est-inexact-et-malveillant.dhtml

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#1710

2011-08-18 09:51

Bonjour,
Mon revenu est 900 € mensuel
Depuis toujours je soutiens Monsieur DSK
Il est tombé dans un traquenard ! Une femme de ménage a une ascention fulgurante en trois ans ! le groupe est une Société esclavagiste; les petits actionnaires,perdent de l 'argent ,mais les dirigeants ne font que des pertes considérables, avec des revenus considérables; et des combats de chacals,en deux ans ils vendent tout le patrrimoine de la société ,hier encore la société a des résultats négatifs! Je regette de vous affirmer que je ne peux pas soutenir financièrement l 'homme le puissant du monde,avec son épouse que tous les Français admirent !
Michel Coudert

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#1711 Re: DSK MANIPULATION MEDIATIQUE

2011-08-18 09:51

#1708: - DSK MANIPULATION MEDIATIQUE 

 

DSK/Diallo : un rapport médical déclaratif, non probant, inconsistant, voire incohérent Sur le site de l'Express, le mardi 16 août 2011, on découvre que Kenneth Thompson, l'avocat de Nafissatou Diallo, a reçu un journaliste de L'Express dans son bureau. Sur la table se trouve, selon l'Express, l'une de ces fiches médicales à la mise en page ésotérique Les sexual assaults forensic exams notes, les notes médico-légales d'agression sexuelle établies et archivées sur une dizaine de pages par le service des urgences de l'hôpital St Luke's Roosevelt de Manhattan du samedi 14 mai 2011, diffusées partiellement, qui interpellent sur les points suivants : 1) - l'intitulé de ces Notes ("médico-légales d'agression sexuelle" ) présume, dans l'esprit du Personnel médical, d'une agression sexuelle, au mépris de la présomption d'innocence (même s'il faut, évidemment, protéger les présumées-victimes d'agression sexuelle ou de viol et enregistrer avec soin leur plainte) ; 2) - on notera que la femme de chambre est "arrivée en ambulance" alors qu'elle était "alerte et capable de se déplacer seule" , comme l'indiquent : Les premières lignes du rapport ; 3) - on remarquera que des paragraphes entiers sont déclaratifs et n'ont aucune valeur probatoire, puisque l'Express précise, entre autres : Le rapport médical cite les propos des ambulanciers assurant qu'"elle est une femme de ménage du Sofitel qui a subi une agression sexuelle par l'occupant d'une chambre et qu'elle se plaint aussi d'une douleur à l'épaule gauche". Ils répètent la description que Nafissatou Diallo leur a faite de l'incident pendant le transport vers l'hôpital: "Il m'a poussée vers le bas et m'a enfoncé son pénis dans la bouche." ; Le médecin écrit: "Confusion, douleurs musculaires, tension." Il précise qu'elle réitère la même description de l'agression sexuelle: "La patiente déclare: "Il m'a poussée vers le bas et m'a enfoncé son pénis dans la bouche." ; 4) - en consultant le site de l'Express, le 16 août 2011, on peut penser, apparemment, que la réponse de la femme de chambre a été négative à la question posée par le personnel des urgences de l'hôpital (qui) demande à Nafissatou : si elle souhaite attendre l'arrivée d'un "Safe", un sexual assault forensic examiner, un infirmier ou un interne spécialisé dans l'examen médico-légal des agressions sexuelles. - Considérait-t-elle qu'elle n'avait pas besoin, d'un "interne spécialisé dans l'examen médico-légal des agressions sexuelles", si sa réponse a été négative à la question évoquée par l'Express ? 5) - le fait que, le médecin décrit de manière succincte le comportement de la victime (qui) "relate l'incident sur un mode narratif" est intéressant ; cela rappelle la manière dont la femme de chambre a fait la description à ABC News le mardi 26 juillet 2011, comme si elle racontait une histoire alors qu'elle est censée avoir subi, elle-même, une agression sexuelle 4 heures avant (le rapport médical ayant été enregistré à 15 h 59 ce samedi 14 mai 2011) ; 6) - dans la description de l'agression sexuelle qui aurait été pratiquée à l'hôtel, il y a une certaine incohérence, lorsque le rapport médical mentionne : Elle s'interrompt, marque des pauses, en décrivant l'acte de fellation. "L'homme nu aux cheveux blancs verrouille la porte et l'entraîne sur le lit" pour une première tentative, puis au fond du couloir, où il déchire ses collants, saisit "la partie extérieure de sa zone vaginale" "enfonce profondément son pénis dans sa bouche en la saisissant par les cheveux". Jusqu'à l'émission du sperme dont elle décrit le goût et "qu'elle crache sur la moquette". Rien ne prouve que cette fellation n'ait pas été consentie (pas de blessure ou de griffure de DSK à son sexe, par exemple) ; des questions dans plusieurs domaines se posent : - Pourquoi DSK aurait-il eu besoin de saisir la partie externe du vagin de la femme de chambre, pour une fellation ? - Qu'a-t-elle fait avant de cracher le sperme dont la description du goût est le seul élément concret amené ? - Faut-il que la relation ait duré un certain temps pour qu'il y ait eu émission de sperme ! - Etait-elle menacée pendant la relation sexuelle et par quoi ? - Dans quelle position était DSK au moment de la fellation pour pouvoir la maintenir avec force ? 7) La dernière page du rapport médical comporte un schéma de la zone vaginale de la victime, un élément standard des formulaires de ce type. La partie inférieure du vagin de la patiente, la "fourchette postérieure", est hachurée au crayon pour marquer l'emplacement d'un traumatisme. A droite sur la page, le praticien a inscrit au stylo rouge "rougeur sur la fourchette". Il précise encore la localisation: "5 and 7 o'clock." Entre "5 et 7 heures", comme sur le cadran d'une montre. Le reste du feuillet est occupé par une "check-list" de la zone vaginale de Nafissatou Diallo, requise pour toutes les victimes de viol. Seule la ligne consacrée à la "fourchette postérieure" comporte un commentaire: "Trauma" (traumatisme). Le rapport conclut: "Diagnostic: agression. Cause des blessures: agression. Viol." A cette partie finale du rapport médical, on peut faire les réponses suivantes : - L'accusation ne porte pas sur une pénétration vaginale inexistante (cf § 6), si l'on s'en tient aux déclarations de la présumée-victime reproduites dans le rapport médical, mais sur une fellation. - De plus, dans ce rapport médical il est fait état d'un organe externe, la fourchette arrière (partie arrière de la vulve) où le praticien constate "une rougeur" mais sans mention de pénétration. - Or, le rapport médical fait état de "viol" après des constatations superficielles alors qu'il n'y a pas eu de pénétration vaginale. - En conséquence, il ne peut être évoqué le terme de viol, à partir de la constatation médicale mentionnée dans ce rapport. - Enfin, le terme de "blessure" évoqué correspond visiblement à une rubrique de l'imprimé pré-établi et non à une constatation médicale : l'indication "agression" figurant en face du terme blessure doit correspondre à "la rougeur" constatée ; - On notera, dans cette "check-list" de la zone vaginale, que "Seule la ligne consacrée à la "fourchette postérieure" comporte un commentaire: "Trauma". Les services d'urgence, souvent débordés, ne peuvent pas toujours prendre le temps d'examiner une patiente et disséquer les termes adéquats à faire figurer dans un rapport pré-imprimé.. En tout état de cause, une contre-expertise n'a pas été pratiquée. 8) - on notera que dans ce rapport médical, il n'est pas fait mention de prélèvement de sperme, de traces ADN sur le corps de la présumée-victime, ce qui est pourtant essentiel pour connaître la provenance des éléments matériels ayant pu être constatés ; 9) - Enfin, ce rapport ne semble pas comporter la signature et la qualité de la personne qui a rempli ce questionnaire : s'agit-t-il d'"un infirmier ou d'un interne spécialisé dans l'examen médico-légal des agressions sexuelles" ? - Hors rapport médical, les questions qui se posent : * juste au début de la présumée agression le samedi 14 mai 2011 vers midi : lorsqu'on a devant soi, selon les déclarations de la femme de chambre, à Newsweek du 25 juillet 2011, " un homme complètement nu" "qui avait l'apparence d'un fou", (qui) "se jette sur vous" en vous "agrippant les seins, avant de claquer la porte de la suite", (en vous disant :)"Vous êtes magnifique", tout en vous traînant vers la chambre d'un hôtel de luxe : on ne lui répond pas : "Monsieur, arrêtez, je ne veux pas perdre mon travail". Elle avait ajouté à Neewsweek ne pas avoir utilisé la force pour se dégager par peur de se faire renvoyer (Nafissatou Diallo est de forte stature et mesure). * juste après, la présumée agression, le samedi 14 mai 2011, avant et après 12 h 28 mn : - Pourquoi la femme de chambre a t-elle fait le ménage, rapidement, dans la suite d'à côté puis est-elle revenue dans la suite 2806 pour finir le ménage, au lieu de porter plainte à sa Direction ? - Pourquoi la femme de chambre a t-elle laissé partir DSK, peu avant 12 h 28, samedi 14 mai 2011, lorsqu'elle "le voit partir habillé" avec ses valises debout devant l'ascenseur du 28 ème étage (déclaration à ABC News, le 26 juillet 2011) ? - Comme elle l'a déclaré, elle-même, également à ABC News, le mardi 26 juillet 2011, elle a appris par sa collègue de travail que le Monsieur qui occupait la suite 2806 était "quelqu'un de très important", juste après avoir vu partir ce client (soit peu après 12 h 28) ; c'est cette information fondamentale qui va déterminer la suite de l'affaire (plainte à l'Hôtel puis au Commissariat, rapport à l'Hôpital et communication téléphonique accablante à son fiancé dans une prison d'Arizona, dimanche 16 mai 2011 : "Ce type a de l'argent. Je sais ce que je fais !"). Conclusion: Le récit de la victime présumée, recueilli dans le rapport médical, le 16 mai 2011 a été "reproduit dans le texte de la plainte civile déposée en son nom par Kenneth Thompson" . Ainsi l'avocat de N. Diallo essaie de faire coup double : essayer de faire condamner, partiellement, DSK avant une possible levée des chefs d'inculpation par le Procureur de New York, mardi 23 août 2011, au Pénal et tenter d'obtenir des dommages-intérêts au Civil. Sa manœuvre ne trompera personne. Nous rappellerons sans les détailler les aspects autres que médicaux de la femme de chambre (mensonges sur d'autres présumés viols lors de sa demande de droit d'asile, sur une excision inexistante, sur 100.000 dollars déposés en liquide sur son compte en banque par un trafiquant de drogue, sur ses 5 portables, sur une fausse déclaration fiscale, sur une fausse déclaration pour toucher des allocations,...). 01:27 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note | Tags : dsk, diallo, newyork, sofitel, hopital Trackbacks


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#1712 Re:

2011-08-18 09:55

#1710:

C'est un soutien pour DSK et surtout pour une idée de la justice, pour preuve les fans de ND ne savent qu'insulter et diffamer, ce n'est pas la justice.

La justice pour tous.

Monsieur Dominque Strauss Khan je vous sais innocent sans l'ombre d'un doute.


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#1713 Re: SIGNER CETTE PETITION

2011-08-18 09:57

#1710: -  

 En signant cette pétition nous disont OUI à la justice et NON au lynchage médiatique.

 


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#1714 Re: Re: SIGNER CETTE PETITION

2011-08-18 10:05

#1713: - Re: SIGNER CETTE PETITION 

 Le lynchage médiatique continu, pour preuve l'article partial dans l'EXPRESS

Les loups  peuvent hurler à la mise à mort, Monsieur Dominique Strauss Khan est innocent sans l'ombre d'un doute.


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#1715 DSK VICTIME

2011-08-18 10:08

Monsieur Dominique Strauss Khan est innocent tout simplement.

"Séducteur, flambeur et dilettante, attachant, sincère et compétent. DSK est franchement à gauche".




------------------------------------------------------------------------------------------
Texte de Léon-Marc Levy


Quel homme est vraiment Dominique Strauss-Kahn ?

Question qui prend, depuis [le 15 mai], une dimension quasi digne d’une detective-story ! « Séducteur, flambeur et dilettante » « attachant, sincère et compétent ». Les avis sur DSK ont toujours été tranchés, souvent confondus. Rien d’étonnant face à un personnage dont la vie est une sorte de conte fantastique et le destin, surtout depuis le dimanche 15 mai 2011, digne d’un personnage de roman. Jalonnée d'épreuves : un père malade, des échecs dans les études, des défaites électorales, des affaires. Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme.

Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime.

Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui.

Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste.

Extrait

Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. »

« Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann
300 pages
Editeur : Editions du Moment. 19,95 €
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#1716 DSK MANIPULATION MEDIATIQUE ou COMPLOT

2011-08-18 10:12

«Moi, la situation, je la sens bien», voilà ce qu'a lâché Nicolas Sarkozy au début du mois d'avril, peu avant la mise à mort théâtrale de DSK à New York.

Immédiatement, la formule a été reprise en boucle sur Twitter avec un commentaire désobligeant : "il est bien le seul". En effet, avec seulement 29% d'avis favorables dans le baromètre Ipsos-Le Point, Nicolas Sarkozy battait le record d'impopularité qu'aucun autre président en exercice n'avait atteint sous la 5ème République.

Alors pourquoi Nicolas Sarkozy parlait-il avec une telle assurance ? Tout ce qui a suivi lui a donné en partie raison et seul l'homme qui en savait trop pouvait faire de telles prédictions.

L'affaire Diallo-Banon est une pièce imaginée en 3 temps.

Acte 1 : on fait tomber DSK aux Etats-Unis où l'accusation est surmédiatisée pour le tuer politiquement - d'où le silence étrange de l'Elysée ("les images parlent d'elles-mêmes", aurait-on soufflé en privé). Le traquenard paraissait facile, car DSK, par patriotisme sans doute, avait l'habitude de descendre dans les hôtels bleu-blanc-rouge du groupe Accor dont les dirigeants font partie du cercle du pouvoir. Premier échec : la femme de chambre chargée de mission n'a pas retenu toute la leçon et son témoignage vacille. DSK sort de prison et le procureur envisage d'abandonner les charges retenues contre lui. Preuve que l'accusation ne tient pas, Nafissatou Diallo envisage à présent de déposer une plainte en France alors que Tristane Banon souhaite témoigner aux Etats-Unis après avoir juré le contraire. C'est la bérézina, le diable par la queue, tellement pathétique que les derniers incrédules (57% de Français pensent qu'il s'agit d'un complot) finissent par y voir au minimum un acharnement.

Acte 2 : L'Elysée qui modérait l'euphorie de ses troupe se réjouissant trop vite de la "divine surprise" redoutait un coup de théâtre et pour cause : il savait que l'histoire était cousue de fil blanc et avait envisagé le plan B : le cas Banon. "On l'attend de pied ferme", aurait-il déclaré en privé lorsque le juge Michael Obus a libéré le Phénix de New York. Mais, au fait, que savait le président de la République à propos de l'affaire Banon quand il a hissé DSK à la tête du FMI ? Que savait-il au juste - pour l'avoir fréquenté et avoir dîné en tête à tête avec lui - sur sa sexualité que l'on dit aujourd'hui perverse ? En tout cas, il n'empêche que Banon se tenait en embuscade pour empêcher DSK coûte que coûte de se présenter à la primaire socialiste puis à l'élection présidentielle. 2ème échec, la ficelle Banon est trop grosse, si grosse que malgré l'éviction de DSK, toutes les voix promises à DSK se sont reportées immédiatement et durablement derrière Hollande et Aubry.

Acte 3 : comme la plèbe ignore tout, on va lui envoyer des messages subliminaux pour influencer son choix. Scène 1 : on s'attaque aux personnes - DSK, Hollande, Aubry - pendant ce temps on occulte les idées et les programmes (car l'UMP n'en a plus). Des éléments de langage codés sont distillés par des jeunes militants qui patrouillent nuit et jour sur Internet. Ils sont identifiables par une seule et même thèse : DSK = pervers sexuel, on l'a échappé belle. Ils utilisent les mêmes mots : preuve ADN, addiction au sexe, un puissant blanc, trop riche pour un socialiste contre une pauvre femme noire... Scène 2 : associer Aubry et Hollande à l'affaire DSK. Hollande savait (Sarkozy aussi...). Aubry a passé un pacte avec un pervers sexuel (Sarkozy accusé de violence par son ex-femme a bien nommé comme ministre Georges Tron poursuivi pour viols en réunion). Là aussi, ça ne fonctionne absolument pas et plus les jours défilent, mieux on comprend pourquoi Sarkozy était le seul à "sentir cette élection" qui malgré tout risque bien de lui passer sous le nez. BIEN MAL ACQUIS...

C'est une bombe, un bâton de dynamite prêt à exploser. Il pourrait y avoir des révélations au fil des jours et je parie qu'on ne tiendra pas ainsi longtemps, en tout cas pas jusqu'à l'élection présidentielle sans que l'on découvre le pot-aux-roses.

Le crime était presque parfait. Presque seulement, n'est-ce pas Tony le champion ?



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#1717 Re: A l'attention des organisateurs de la pétition pour DSK

2011-08-18 10:14

#1688: - A l'attention des organisateurs de la pétition pour DSK

Voilà ce qui se passe quand une pétition n'est pas gérée....


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#1718 LA VERITE EN MARCHE - JUSTICE POUR DSK

2011-08-18 10:58

C'est possible, AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS.




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DSK est honni au nom de tout, sauf du PEUPLE. Face à la résurgence dangereuse de la morale religieuse au coeur de l'Etat laïc, un petit retour aux fondamentaux ne semble pas superfétatoire, afin de rappeler aux redresseurs de torts que "le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément". DSK sera ou non élu Président, seulement AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS, et non d'une morale ou décence n'ayant pas leur place au sein de l'Etat laïc. Voici la Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen de 1789.
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Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de l'Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d'exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l'Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous.

En conséquence, l'Assemblée Nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l'Etre suprême, les droits suivants de l'Homme et du Citoyen.

Art. 1er.

Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.

Art. 2.

Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression.

Art. 3.

Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.

Art. 4.

La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.

Art. 5.

La Loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n'est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas.

Art. 6.

La Loi est l'expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.

Art. 7.

Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l'instant : il se rend coupable par la résistance.

Art. 8.

La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.

Art. 9.

Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.

Art. 10.

Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi.

Art. 11.

La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.

Art. 12.

La garantie des droits de l'Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.

Art. 13.

Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

Art. 14.

Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.

Art. 15.

La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.

Art. 16.

Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n'est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution.

Art. 17.

La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.

(Sources : Legifrance)


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#1719 Re: Re: A l'attention des organisateurs de la pétition pour DSK

2011-08-18 12:30

#1717: - Re: A l'attention des organisateurs de la pétition pour DSK 

 Et surtout quand les faibles et les crédules nous montrent la faiblesse de leur argumentation, très honnêtement depuis que je fréquente les forums concernant cette terrible affaire mon constat est simple, injures, insultes , propos racistes, mensonges et médisances le fond de commerce du fan club de ND, avec ça!!!!!!!!!!!!!!

ENFIN, UNE CERTITUDE DSK EST INNOCENT TOUT SIMPLEMENT


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#1720 a lire - MANIPULATION MEDIATIQUE A QUOI JOUE L'EXPRESS

2011-08-18 12:33

Une réaction d'un commentateur parue dans Libé - DSK INNOCENT.18 Aug 2011, 12:28

Il est impossible qu'un rapport médical conclue à un viol.

Un viol relève d'une définition juridique. Etablir son existence relève de la justice, après enquête, confrontation des déclarations des parties, recherche de preuves etc. qui peuvent aboutir à un tel jugement.

Un rapport médical est un constat de traces physiques, éventuelles contusions etc. mais le médecin n'étant pas témoin d'un possible viol dont se plaint la personne, ne peut en aucun cas attester qu'il y a eu viol.

Cet article de l'Express, repris par Libé, avec ce titre (inadmissible) qui prétend , forcément à tort, que le rapport médical conclue à un viol (invention du seul Expresss) n'est que la chambre d'écho et le relais de la campagne médiatique de l'avocat de Diallo qui ne cesse d'utiliser les media, avec des méthodes plus que douteuses.
Aveu d'impuissance, donc.

Titre inadmissible, article peu scrupuleux et tendancieux, comme le sont les déclarations et mises en scène de l'avocat de Diallo.

Libé a fini par s'en apercevoir et a fini par le retirer.

Réponse des avocats de DSK : un rapport médical n'établit pas qu'il y a eu viol et il peut tromper et orienter sur une mauvaise voie . Celui-ci n'y fait pas exception.

Libé est tombé dans le panneau de l'Express, journal que l'on sait extrêmement proche de l'UMP et Ch. Barbier son directeur un proche de Carla B.-,

L'Express, relayant K Thompson et sa campagne d'affirmations infondées: une belle boulette, que reproduit Libé, avec un titre trompeur.
Comme le Parisien était déjà tombé dans le panneau de cet avocat aux méthodes peu scrupuleuses qui avait fourni au quotidien français une lettre anonyme que ce dernier avait publié, occasionnant un certain nombre de démentis officiels.

Pour info, le Point en parle reprenant lui aussi ce "buzz" fabriqué par l'Express, mais avec + de nuances, indiquant qu'une tractation financière serait (conditionnel) peut-être amorcée sachant que l'abandon des poursuites contre DSK semble imminente , et le Nouvel Obs, lui aussi, qui croit pouvoir affirmer que les charges contre DSK seraient sur le point d'être abandonnées par le procureur C. Vance.

Et la presse américaine ? Elle prend ses sources auprès de l'Express = version de l'avocat de Diallo.

Belle manipulation !


Pour les informations : http://www.latimes.com/news/nationworld...

Voilà qui explique que K Thompson tente tous les "coups" possibles, y compris coups fourrés, fausses déclarations comprises.

Toutes les manoeuvres d'avocat, ne sont que des manoeuvres d'avocats, qui ne seront cependant pas confirmées par le procureur.

Etonnant que Libé s'en fasse l'écho sans réserves ni distance.


De plus : http://www.docteurjd.com/2011/08/17/rap...

http://leplus.nouvelobs.com/contributio...


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#1721 justice pour DSK

2011-08-18 12:35

La Vérité sortira comme une torche qui brûle.




Kenneth Thompson est sur le gril.

D'après l'Express, il dit avoir reçu des "confidences" selon lesquelles le procureur Cyrus Vance serait sur le point d'abandonner les 7 charges retenues contre DSK.

C'est la raison pour laquelle sans attendre, l'avocat de Nafissatou Diallo a décidé de passer à l'offensive en publiant un document médical de mauvais goût.

Voici un extrait : "La patiente déclare: "Il m'a poussée vers le bas et m'a enfoncé son pénis (sic) dans la bouche." Elle souffre de l'épaule gauche, mais selon elle, beaucoup moins qu'en début d'après-midi."

A propos de l'épaule, l'Express observe qu'un scanner ultérieur aurait révélé une rupture du ligament, sans toutefois préciser que le scanner en question a été réalisé tardivement à la demande de l'avocat de Nafissatou Diallo. On ne sait pas non plus si cette pièce figure dans le dossier du procureur Cyrus Vance.

Cependant, on aura noté que Kenneth Thompson a déjà été condamné à une amende de 15 000 dollars pour usage de fausse pièce dans un autre procès et que l'Express avait récemment été mis en cause par la famille royale de Monaco pour diffusion de rumeurs.

Finalement, l'Express révèle que l'on s'achemine vers l'abandon total des charges et que DSK pourra quitter les USA sous peu.

Il y a des signes qui ne trompent pas.

NB : selon les avocats de DSK, le dossier médical est simplement vide.


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#1722 justice pour DSK

2011-08-18 12:42

Affaire DSK, quoi de neuf ? rien de nouveau dans l’actualité


On parle beaucoup de la publication par l’Express d’un rapport médico-légal des premières constatations après l’éventuelle agression de Nafissatou Diallo par Dominique Strauss-Kahn le 14 mai 2011.

Simple observation préliminaire : ce rapport est entre les mains du procureur de New York Cyrus Vance depuis les premiers jours de l’affaire, donc on ne voit pas trop ce que sa mise sur le marché des Médias (combien l’Express a-t-il payé à Kenneth Thompson pour obtenir ce document ?) peut apporter à sa propre réflexion et en quoi elle pourrait affaiblir "nécessairement" la défense comme l’affirme la presse, sauf si le procès a lieu dans la rue à l’applaudimètre dans le Bronx, ce qu’effectivement recherche Kenneth Thompson, l’avocat de la présumée victime Nafissatou Diallo.

Alors qu’apporte ce rapport de plus à ce que nous connaissons déjà par les fuites orchestrées par les services du procureur puis par l’avocat de Diallo ? — avez-vous remarqué qu’aucune fuite ne vient des avocats de DSK dont personne ne connaît à ce jour la version du déroulement des faits qui lui sont reprochés, sauf ses avocats et sans doute sa femme Anne Sinclair et quelques proches ? —

D’après ce qui est publié il est constaté une "rougeur" entre les cuisses, qui aurait bien pu être provoquée par un bottage de train par un(e) supérieur(e), voire un client mécontent. Et puis aussi une déchirure ou rupture d’un ligament à l’épaule qu’elle se serait faite en tombant. Ça pour les constatations médico-légales.

Quand au déroulé des faits raconté par Nafissatou Diallo aux soignants, pas grand-chose de nouveau sauf que jusqu’ici il était question de simples contacts buccaux alors que là c’est : « L'homme nu aux cheveux blancs [Dominique Strauss-Kahn] enfonce profondément son pénis dans ma bouche jusqu'à l'émission du sperme ».

Qu’en déduire ? que Dominique Strauss-Kahn est un éjaculateur précoce malgré son âge et la nuit fêtarde qu’il semble avoir passée en charmante compagnie d’après les rumeurs — quel homme — car sinon il ne fait aucun doute que Diallo aurait eu le temps de lui planter quelques dents dans un endroit sensible. Hier y-avait un reportage à la télé sur les attaques de requins, une fois qu’ils ont quelque chose entre les mâchoires, ils ne lâchent plus.

Et puis une idée à la con, la dame avec laquelle DSK a passé une partie de la nuit précédente, elle a bien dû recueillir quelques produits de Dominique Strauss-Kahn. Où sont le ou les préservatif(s) qu’ils ont utilisés ? Ce sont en effet des produits qui peuvent valoir chers à la revente, même s’il est difficile de passer par chez Christie’s pour en obtenir un meilleur prix encore. Et puis peut-être que ladite dame, elle a griffé DSK dans le dos pendant leurs amusements, même que peut-être dans le feu de l’action, DSK ne s’en est même pas aperçu. Et alors où sont donc passés les délicats fragments de peau prélevés à cette occasion sur le bel animal ? Une idée à la con, mais tant que nous ne connaîtrons pas la version de Dominique Strauss-Kahn, elle n’est pas plus con que celle de croire que Diallo est une faible femme malgré son gabarit, incapable de se défendre contre un vieux poussif, et de le croquer à belles dents.

Si les "preuves convaincantes" se réduisent à ça, — "Kenneth Thompson abat ses cartes" titre l’Express — Kenneth Thompson peut se faire du mouron pour le paiement de ses honoraires.




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#1723 LA PRESSE EST ELLE ENCORE LIBRE

2011-08-18 14:37


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#1724 justice pour DSK

2011-08-18 16:14

L'ancien directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn, avec son épouse Anne, pourrait être un homme libre dans une semaine. (Shannon Stapleton, Reuters / 17 août 2011)




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DSK sera-t-il libre mardi prochain ?
La question posée par le "Los Angeles Times" publié mercredi 17 août semble bien résumer la situation.
Voici notre traduction.
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LES PROCUREURS POURRAIENT ABANDONNER LES POURSUITES CONTRE DOMINIQUE STRAUSS-KHAN

Ils envisagent d'abandonner les accusations de tentative de viol contre le financier français depuis la révélation des mensonges sur certains faits de l'accusatrice, Nafissatou Diallo. La décision est attendue mardi [prochain].

Les procureurs devront dire à un juge de Manhattan mardi prochain s'ils envisagent d'intenter un procès criminel contre le financier français de 62 ans, accusé d'avoir tenté de violer une femme de chambre dans sa suite à l'hôtel [Sofitel] de Manhattan au mois de mai.

Les procureurs étudient l'éventualité d'abandonner les charges depuis la découverte des mensonges de l'accusatrice, tant au fond que sur certains aspects de l'incident. Le plus troublant étant les larmes [de Nafissatou Diallo]. Elle a menti aux enquêteurs du gouvernement avant de se rétracter, sur la manière dont elle aurait été violée en Guinée, son pays natal.

Outre cela, d'autres incohérences dans les déclarations de Mme Diallo pourraient compliquer la tâche aux procureurs pour prouver au jury qu'elle disait la vérité lorsqu'elle a rapporté aux responsables de l'hôtel que l'ancien directeur du FMI l'avait attaquée.

À l'approche de l'audience, les avocats des parties, Mme Diallo et M. Strauss-Kahn, ont organisé des fuites dans les médias.

Cette semaine, Newsweek a ainsi offert un aperçu de la défense possible de Strauss-Kahn, qui cite des sources proches de lui selon lesquelles Mme Diallo aurait accepté d'avoir des relations sexuelles avec lui, mais se serait mise en colère quand il ne l'aurait pas payée.

Mme Diallo, une mère célibataire qui réside dans ce pays depuis sept ans, a insisté sur le fait qu'elle n'était pas d'accord pour avoir des relations sexuelles avec M. Strauss-Kahn quand elle est allée nettoyer sa chambre, et qu'il l'a ensuite brutalement attaquée, arrachant ses bas et blessant son vagin et à l'épaule.

Son avocat, Kenneth Thompson, a déclaré que depuis l'attaque, la réputation Mme Diallo a été ternie par les procureurs ayant remis en cause sa crédibilité, et à travers une campagne de dénigrement dans les médias laids. Il a déposé une plainte en diffamation au nom de Mme Diallo contre le New York Post citant des sources anonymes disant qu'elle avait l'habitude de vendre des services sexuels pour de l'argent. Il a aussi orchestré une série d'apparitions publiques pour Mme Diallo pour se défendre, et il a déposé une plainte au civil réparer sa douleur.

Dans la plainte au civil contre M. Strauss-Kahn, Me Thompson a également pris à partie le parquet, soulignant qu"il ya eu des fuites dans les médias de fausses informations au sujet de Mme Diallo, apparemment orchestrées par des membres du bureau du procureur du district de Manhattan, qui ont gravement endommagé la crédibilité et la réputation de Mme Diallo. "

Le débat à huis clos dans le Bureau de Cyrus Vance sur l'affaire aura été le secret le mieux gardé. Une porte-parole pour le bureau de Vance a refusé de faire tout commentaire, se contentant de dire que les procureurs "sont en train de préparer" la décision qu'ils se présenteront au tribunal mardi.

Mais si le passé est un précurseur des événements à venir, les petites phrases continueront elles, à faire couler beaucoup d'encre dans la presse new-yorkaise et les médias français.

En France, les partisans de M. Strauss-Kahn, qui était le candidat favori à la prochaine élection présidentielle, attendent depuis toujours de le voir en liberté totale. Christophe Giltay, auteur d'un blog appelé Champs-Elysées, a écrit que les gens parlent déjà de son retour à Paris dès le lendemain de l'audience et de son avenir politique.

«Nous savons que ce sera plus facile de libérer Dominique Strauss-Kahn que de faire revivre l'accusation."

(Sources : Los Angeles Times, traduction d'Alexandre Thomas Forum)


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#1725 Re: justice pour DSK

2011-08-18 16:26

#1724: - justice pour DSK 

 Merci à Alexandre Thomas pour ses articles.

Monsieur Dominique Strauss Khan un homme pris dans une tornade médiatique sans précédent, un drame humain, on a tenté de detruire Sans succès DSK , il est plus que jamais présent et maintenant dans le coeur de nombreux français et qui ont souffert et assisté impuissant à l'odieuse machination orchestrée par une propagande médiatique hors norme au regard du crime supposé. On n'en fait pas tant pour les criminels de guerre et on préfère cautionner les mensonges de l'accusation plutôt que de donner des informations par sur certaines ventes d'armes, l'Express est l'exemple de l'information qu'on veut nous vendre.

Nous ne sommes pas crédule, Monsieur Dominique Strauss Khan est innocent.

Danielle