DSK Soutien Pétition pour le soutenir

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Ce sujet de conversation a été automatiquement créé pour la pétition DSK Soutien Pétition pour le soutenir.


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#1726

2011-08-18 16:33

DSK, que pense la presse américaine? Le blog d'Alexandre Thomas.18 Aug 2011, 15:57

http://alexandre-thomas-forum.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/08/18/dsk-que-pense-la-presse-americaine.html

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#1727

2011-08-18 16:36

De tout coeur avec vous && je vous souhaite enormement de courage je vous crois a 100%
colgate

#1728 Re: dentifrice?

2011-08-18 16:50

#1726: -  

 dsk: un homme pressé!

"Lors d'un procès civil, il ne pourrait plus se retrancher derrière le silence garanti par le cinquième amendement de la Constitution. Il devrait répondre à mes questions. En particulier sur le prétendu consentement mutuel qui aurait régi l'acte sexuel dans la suite 2806", poursuit l'avocat de Diallo dans «l'Express». "Il faudrait m'expliquer pourquoi ce rapport sexuel si libre devait, dans une suite aussi confortable, avoir lieu contre un mur au fond d'un couloir de salle de bains. Pourquoi il est parti de l'hôtel avec un tel empressement, la bouche encore enduite de dentifrice..."

manhattan madam

#1730 le preuve par 9(OO€)

2011-08-18 16:53

#1702: - JUISTICE AU TRIBUNAL PAS DANS L'EXPRESS 

 

voilà la preuve tant attendu: dsk aime souiller que les blanches pures et innocentes américaines, ça doit faire jouir sa libido d'agadir de souiller des blanches protestantes de son sperme faisandé, donc aucune chance que nafitoussa elle l'est fait bandé

Elle affirme que cette année-là le directeur déchu du FMI l'a appelée personnellement sur son portable à plusieurs reprises pour réserver plusieurs filles. Il aurait à chaque fois payé la prestation 1200 dollars (environ 900 euros), en liquide, pour deux heures de services dans une chambre d'hôtel. La première fois, « il avait demandé une fille typiquement américaine, une nouvelle recrue, a-t-elle déclaré au quotidien anglais. En janvier 2006, l'une de mes filles s'est plainte, le décrivant comme agressif et coléreux. Elle a refusé de le revoir. » Kristin Davis confie également lui avoir envoyé une prostituée brésilienne en septembre 2006, alors qu'il était de passage à New York pour rencontrer Bill Clinton. « En revenant, elle m'a dit qu'il avait été agressif et m'a demandé de ne plus lui envoyer de nouvelles filles. »

 
bonsens

#1731 des goûts et des couleurs

2011-08-18 16:56

#1730: manhattan madam - le preuve par 9(OO€) 

 bon sang mais c'est bien sûr! si dsk commandé de jeune femmes blanches livrées à la prostitution à cause de ses amis banquiers de wall street, pour les souiller de son sperme, il ne pouvait pas être attiré par la guinéenne nafissatou! dsk est innocent! il ne souille que des blanches protestantes ou catholiques! garez vos filles et vos femmes! le perv aux moyen illimité va les inséminé

dark vador

#1732 Re: les agents de sinclair

2011-08-18 16:58

#1726: -  

 dis noayer de nousus alexandre thomas, combien qu'elle te paye la sinclair pour ess

madame claude

#1733 agressif et coléreux?

2011-08-18 17:00

#1730: manhattan madam - le preuve par 9(OO€) 

 merde, non content d'introduire son pénis dans le vagin blanc et pur de ces malheureuses "américaines typiques", obligées de subir ses assauts débiles pour payer leur mortgage,  il les maltraitait! quel monstre ce pépé!


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#1734 Re: agressif et coléreux? Hello!

2011-08-18 17:03

#1733: madame claude - agressif et coléreux? 

Hello, bonjour, Vous revoilà! Comment allez-vous aujourd'hui?
résistant

#1735 sinlair la cornue "recense"

2011-08-18 17:11

#1726: -  

 je suis térrifié!

sinclair prépare sa proscription!

la vengeance de cette femme cocue et déshonnorée va être terrible!

cela me rappelle les pires heures de l'histoire de france!

tous ceux qui lui on manqué de respect ainsi qu'à pépé l'obsédé seront condamnés à porter une marque distintive!

du déjà vu, hellas (jeu de mot)...

Anne Sinclair et sa « liste noire »…

le 10 juillet 2011 13H02 | par Renaud Revel

 J’ai découvert ce matin, dimanche, sur mon portable un long SMS d’Anne Sinclair me reprochant vivement d’avoir prononcé le mot de «liste noire », la concernant. Invité de RTL jeudi dernier, à propos d’une biographie enquêtée de l’épouse de Dominique Strauss-Kahn, (*), j’avais en effet évoqué la colère et la tristesse de celle qui a pris le temps de recenser depuis quelques semaines les critiques et les prises de distances venant de celles et ceux, (politiques et familiers), pour qui cette affaire est l’occasion de très nombreux commentaires, souvent acerbes.


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#1736 Re: Re: agressif et coléreux? Hello!

2011-08-18 17:16

#1734: - Re: agressif et coléreux? Hello! 

 ça va top.  et toi? tu l'as eu ton hlm à sarcelles en récompense de tes bons soins?


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#1737 Re: Re: Re: agressif et coléreux? Hello!

2011-08-18 17:18

#1736: - Re: Re: agressif et coléreux? Hello! 

 

Elle affirme que cette année-là le directeur déchu du FMI l'a appelée personnellement sur son portable à plusieurs reprises pour réserver plusieurs filles. Il aurait à chaque fois payé la prestation 1200 dollars (environ 900 euros), en liquide, pour deux heures de services dans une chambre d'hôtel. La première fois, « il avait demandé une fille typiquement américaine, une nouvelle recrue, a-t-elle déclaré au quotidien anglais. En janvier 2006, l'une de mes filles s'est plainte, le décrivant comme agressif et coléreux. Elle a refusé de le revoir. » Kristin Davis confie également lui avoir envoyé une prostituée brésilienne en septembre 2006, alors qu'il était de passage à New York pour rencontrer Bill Clinton. « En revenant, elle m'a dit qu'il avait été agressif et m'a demandé de ne plus lui envoyer de nouvelles filles. »


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#1738 Re: Re: Re: agressif et coléreux? Hello!

2011-08-18 17:19

#1736: - Re: Re: agressif et coléreux? Hello! 

Moi aussi je vais bien. Non, je n'ai pas eu d'hlm à sarcelles, et toi as tu eu quelque chose pour tes bons soins?

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#1739 JUSTICE POUR DSK - SIGNER CETTE PETITION

2011-08-18 20:24

Un rapport médical n’est pas un rapport de police.
ETHIQUE/DEONTOLOGIE17 août 2011
Les constatations médicales faites dans le cadre d’enquêtes judiciaires, comme la rédaction de certificats médicaux imposent au médecin de rester dans son rôle et de ne pas oublier qu’il n’est ni policier, ni juge et encore moins partie civile ou témoin.
Le 16 août, l’Express a annoncé avoir consulté le rapport médical rédigé par les médecins new-yorkais de l’hôpital St Luke’s.- Roosevelt.
Selon ce journal le rapport conclut que Nafissatou Diallo a été agressée et violée.
Repris en boucle par les médias, cet article pose, vu de ce côté de l’Atlantique, un vrai problème médico-légal.
Soulignons, au passage, qu’en fait de rapport il s’agirait des notes prises par les médecins.
Pourquoi un tel rapport serait inimaginable en France de la part de médecins travaillant dans une unité médico-judicaire ? Parce qu’il y a le poids des mots à respecter.
Cela peut paraître une lapalissade, mais un médecin n’est pas un juge d’instruction. Le terme de ‘viol’ est une qualification juridique et qui implique une pénétration sous contrainte.
Il est défini par l’article 222-23 du Code pénal : » Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol « .
En ce qui concerne le médecin, il peut retranscrire les déclarations de la personne examinée, dire qu’il a examiné Mme X ou M.Y qui lui a déclaré avoir été agressée sexuellement.
Mais il ne peut pas écrire ‘qui a été violée’puisqu’il n’a pas assisté à la commission de l’acte invoqué.
Il peut décrire les lésions qu’il constate, sur les parties génitales bien sûr, mais aussi des lésions dites ‘de défense’ notamment des ecchymoses sur les mains, les avant-bras. des lésions générées par le fait que la victime présumée a cherché à se protéger d’une contrainte.
Il peut également rechercher des ecchymoses sur la face interne des bras qui témoignent du fait qu’on a pu tenter d’agripper la personne de force.
Le praticien peut donc faire l’inventaire des lésions et dire qu’elles peuvent être ‘compatibles’ avec une agression, sexuelle ou non.
Mais, en aucun cas, il ne peut dire que ces lésions signent l’agression.
C’est le travail de la police de chercher les preuves et celui du juge de donner la qualification pénale.
Malgré des mises en garde permanentes aussi bien de la part de l’Ordre national des médecins que des enseignants de médecine légale, chaque année des médecins se retrouvent devant des juridictions ordinales ou pénales pour avoir oublié qu’un certificat est un document médico-légal sur lequel on ne peut écrire n’importe quoi.
C’est le cas, notamment, dans les affaires de divorce avec la bagarre pour le droit de garde des enfants. Trop souvent encore, des médecins vont rédiger un certificat en faveur de l’un des parents, le classique : ‘ je soussigné avoir examine l’enfant Z qui a subi des attouchements pendant son séjour chez son père’
Exactement l’exemple de ce qui peut conduire le médecin devant un tribunal, puis devant la section disciplinaire de l’Ordre avec des sanctions lourdes parfois.
Il faut donc bien se rappeler qu’en aucun cas, un rapport médical ne permet de clore définitivement une enquête.
Même les analyses ADN, considérées comme indiscutables, peuvent être récusées.
L’utilisation par un camp de documents médicaux est, certes, de bonne guerre. Mais ce que dit ou laisse fuiter un avocat n’est pas parole d’Evangile et il faut bien se rappeler les limites de l’exercice.
Un médecin constate, il ne juge pas.
ACTUALISATION AVEC LES RECOMMANDATIONS AMERICAINES EN MATIERE DE CONSTATATIONS
Pour celles et ceux qui souhaitent connaître la situation outre-Atlantique, je recommande le site de l’AAFP, l’association américaine des médecins de famille. ce site consacre un article très détaillé pour aider les médecins à prndre soin des victimes présumées d’agressions sexuelles.
L’article précise qu’on doit écrire ’agression sexuelle présumée’ ou ‘ évoque une histoire d’agression sexuelle’ le site dit aux médecins de ne jamais écrire ‘ elle/il a été violée’ ce terme n’étant pas un terme médical.
On est donc dans la même pratique qu’en France , ce qui rend peu plausibles les termes évoqués par l’Express à partir des documents fournis par l’avocat de la plaignante.

Le Blog santé du Dr.JD Flaysakier



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#1740 DSK EST INNOCENT - SIGNER CETTE PETITION

2011-08-18 20:24

Un rapport médical n’est pas un rapport de police.
ETHIQUE/DEONTOLOGIE17 août 2011
Les constatations médicales faites dans le cadre d’enquêtes judiciaires, comme la rédaction de certificats médicaux imposent au médecin de rester dans son rôle et de ne pas oublier qu’il n’est ni policier, ni juge et encore moins partie civile ou témoin.
Le 16 août, l’Express a annoncé avoir consulté le rapport médical rédigé par les médecins new-yorkais de l’hôpital St Luke’s.- Roosevelt.
Selon ce journal le rapport conclut que Nafissatou Diallo a été agressée et violée.
Repris en boucle par les médias, cet article pose, vu de ce côté de l’Atlantique, un vrai problème médico-légal.
Soulignons, au passage, qu’en fait de rapport il s’agirait des notes prises par les médecins.
Pourquoi un tel rapport serait inimaginable en France de la part de médecins travaillant dans une unité médico-judicaire ? Parce qu’il y a le poids des mots à respecter.
Cela peut paraître une lapalissade, mais un médecin n’est pas un juge d’instruction. Le terme de ‘viol’ est une qualification juridique et qui implique une pénétration sous contrainte.
Il est défini par l’article 222-23 du Code pénal : » Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol « .
En ce qui concerne le médecin, il peut retranscrire les déclarations de la personne examinée, dire qu’il a examiné Mme X ou M.Y qui lui a déclaré avoir été agressée sexuellement.
Mais il ne peut pas écrire ‘qui a été violée’puisqu’il n’a pas assisté à la commission de l’acte invoqué.
Il peut décrire les lésions qu’il constate, sur les parties génitales bien sûr, mais aussi des lésions dites ‘de défense’ notamment des ecchymoses sur les mains, les avant-bras. des lésions générées par le fait que la victime présumée a cherché à se protéger d’une contrainte.
Il peut également rechercher des ecchymoses sur la face interne des bras qui témoignent du fait qu’on a pu tenter d’agripper la personne de force.
Le praticien peut donc faire l’inventaire des lésions et dire qu’elles peuvent être ‘compatibles’ avec une agression, sexuelle ou non.
Mais, en aucun cas, il ne peut dire que ces lésions signent l’agression.
C’est le travail de la police de chercher les preuves et celui du juge de donner la qualification pénale.
Malgré des mises en garde permanentes aussi bien de la part de l’Ordre national des médecins que des enseignants de médecine légale, chaque année des médecins se retrouvent devant des juridictions ordinales ou pénales pour avoir oublié qu’un certificat est un document médico-légal sur lequel on ne peut écrire n’importe quoi.
C’est le cas, notamment, dans les affaires de divorce avec la bagarre pour le droit de garde des enfants. Trop souvent encore, des médecins vont rédiger un certificat en faveur de l’un des parents, le classique : ‘ je soussigné avoir examine l’enfant Z qui a subi des attouchements pendant son séjour chez son père’
Exactement l’exemple de ce qui peut conduire le médecin devant un tribunal, puis devant la section disciplinaire de l’Ordre avec des sanctions lourdes parfois.
Il faut donc bien se rappeler qu’en aucun cas, un rapport médical ne permet de clore définitivement une enquête.
Même les analyses ADN, considérées comme indiscutables, peuvent être récusées.
L’utilisation par un camp de documents médicaux est, certes, de bonne guerre. Mais ce que dit ou laisse fuiter un avocat n’est pas parole d’Evangile et il faut bien se rappeler les limites de l’exercice.
Un médecin constate, il ne juge pas.
ACTUALISATION AVEC LES RECOMMANDATIONS AMERICAINES EN MATIERE DE CONSTATATIONS
Pour celles et ceux qui souhaitent connaître la situation outre-Atlantique, je recommande le site de l’AAFP, l’association américaine des médecins de famille. ce site consacre un article très détaillé pour aider les médecins à prndre soin des victimes présumées d’agressions sexuelles.
L’article précise qu’on doit écrire ’agression sexuelle présumée’ ou ‘ évoque une histoire d’agression sexuelle’ le site dit aux médecins de ne jamais écrire ‘ elle/il a été violée’ ce terme n’étant pas un terme médical.
On est donc dans la même pratique qu’en France , ce qui rend peu plausibles les termes évoqués par l’Express à partir des documents fournis par l’avocat de la plaignante.

Le Blog santé du Dr.JD Flaysakier



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#1741 PRESOMPTION D'INNOCENCE BAFOUEE SIGNER CETTE PETITION

2011-08-18 20:25

Un rapport médical n’est pas un rapport de police.
ETHIQUE/DEONTOLOGIE17 août 2011
Les constatations médicales faites dans le cadre d’enquêtes judiciaires, comme la rédaction de certificats médicaux imposent au médecin de rester dans son rôle et de ne pas oublier qu’il n’est ni policier, ni juge et encore moins partie civile ou témoin.
Le 16 août, l’Express a annoncé avoir consulté le rapport médical rédigé par les médecins new-yorkais de l’hôpital St Luke’s.- Roosevelt.
Selon ce journal le rapport conclut que Nafissatou Diallo a été agressée et violée.
Repris en boucle par les médias, cet article pose, vu de ce côté de l’Atlantique, un vrai problème médico-légal.
Soulignons, au passage, qu’en fait de rapport il s’agirait des notes prises par les médecins.
Pourquoi un tel rapport serait inimaginable en France de la part de médecins travaillant dans une unité médico-judicaire ? Parce qu’il y a le poids des mots à respecter.
Cela peut paraître une lapalissade, mais un médecin n’est pas un juge d’instruction. Le terme de ‘viol’ est une qualification juridique et qui implique une pénétration sous contrainte.
Il est défini par l’article 222-23 du Code pénal : » Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol « .
En ce qui concerne le médecin, il peut retranscrire les déclarations de la personne examinée, dire qu’il a examiné Mme X ou M.Y qui lui a déclaré avoir été agressée sexuellement.
Mais il ne peut pas écrire ‘qui a été violée’puisqu’il n’a pas assisté à la commission de l’acte invoqué.
Il peut décrire les lésions qu’il constate, sur les parties génitales bien sûr, mais aussi des lésions dites ‘de défense’ notamment des ecchymoses sur les mains, les avant-bras. des lésions générées par le fait que la victime présumée a cherché à se protéger d’une contrainte.
Il peut également rechercher des ecchymoses sur la face interne des bras qui témoignent du fait qu’on a pu tenter d’agripper la personne de force.
Le praticien peut donc faire l’inventaire des lésions et dire qu’elles peuvent être ‘compatibles’ avec une agression, sexuelle ou non.
Mais, en aucun cas, il ne peut dire que ces lésions signent l’agression.
C’est le travail de la police de chercher les preuves et celui du juge de donner la qualification pénale.
Malgré des mises en garde permanentes aussi bien de la part de l’Ordre national des médecins que des enseignants de médecine légale, chaque année des médecins se retrouvent devant des juridictions ordinales ou pénales pour avoir oublié qu’un certificat est un document médico-légal sur lequel on ne peut écrire n’importe quoi.
C’est le cas, notamment, dans les affaires de divorce avec la bagarre pour le droit de garde des enfants. Trop souvent encore, des médecins vont rédiger un certificat en faveur de l’un des parents, le classique : ‘ je soussigné avoir examine l’enfant Z qui a subi des attouchements pendant son séjour chez son père’
Exactement l’exemple de ce qui peut conduire le médecin devant un tribunal, puis devant la section disciplinaire de l’Ordre avec des sanctions lourdes parfois.
Il faut donc bien se rappeler qu’en aucun cas, un rapport médical ne permet de clore définitivement une enquête.
Même les analyses ADN, considérées comme indiscutables, peuvent être récusées.
L’utilisation par un camp de documents médicaux est, certes, de bonne guerre. Mais ce que dit ou laisse fuiter un avocat n’est pas parole d’Evangile et il faut bien se rappeler les limites de l’exercice.
Un médecin constate, il ne juge pas.
ACTUALISATION AVEC LES RECOMMANDATIONS AMERICAINES EN MATIERE DE CONSTATATIONS
Pour celles et ceux qui souhaitent connaître la situation outre-Atlantique, je recommande le site de l’AAFP, l’association américaine des médecins de famille. ce site consacre un article très détaillé pour aider les médecins à prndre soin des victimes présumées d’agressions sexuelles.
L’article précise qu’on doit écrire ’agression sexuelle présumée’ ou ‘ évoque une histoire d’agression sexuelle’ le site dit aux médecins de ne jamais écrire ‘ elle/il a été violée’ ce terme n’étant pas un terme médical.
On est donc dans la même pratique qu’en France , ce qui rend peu plausibles les termes évoqués par l’Express à partir des documents fournis par l’avocat de la plaignante.

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#1742 DSK INNOCENT - SIGNER CETTE PETITION

2011-08-18 20:25

Un rapport médical n’est pas un rapport de police.
ETHIQUE/DEONTOLOGIE17 août 2011
Les constatations médicales faites dans le cadre d’enquêtes judiciaires, comme la rédaction de certificats médicaux imposent au médecin de rester dans son rôle et de ne pas oublier qu’il n’est ni policier, ni juge et encore moins partie civile ou témoin.
Le 16 août, l’Express a annoncé avoir consulté le rapport médical rédigé par les médecins new-yorkais de l’hôpital St Luke’s.- Roosevelt.
Selon ce journal le rapport conclut que Nafissatou Diallo a été agressée et violée.
Repris en boucle par les médias, cet article pose, vu de ce côté de l’Atlantique, un vrai problème médico-légal.
Soulignons, au passage, qu’en fait de rapport il s’agirait des notes prises par les médecins.
Pourquoi un tel rapport serait inimaginable en France de la part de médecins travaillant dans une unité médico-judicaire ? Parce qu’il y a le poids des mots à respecter.
Cela peut paraître une lapalissade, mais un médecin n’est pas un juge d’instruction. Le terme de ‘viol’ est une qualification juridique et qui implique une pénétration sous contrainte.
Il est défini par l’article 222-23 du Code pénal : » Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol « .
En ce qui concerne le médecin, il peut retranscrire les déclarations de la personne examinée, dire qu’il a examiné Mme X ou M.Y qui lui a déclaré avoir été agressée sexuellement.
Mais il ne peut pas écrire ‘qui a été violée’puisqu’il n’a pas assisté à la commission de l’acte invoqué.
Il peut décrire les lésions qu’il constate, sur les parties génitales bien sûr, mais aussi des lésions dites ‘de défense’ notamment des ecchymoses sur les mains, les avant-bras. des lésions générées par le fait que la victime présumée a cherché à se protéger d’une contrainte.
Il peut également rechercher des ecchymoses sur la face interne des bras qui témoignent du fait qu’on a pu tenter d’agripper la personne de force.
Le praticien peut donc faire l’inventaire des lésions et dire qu’elles peuvent être ‘compatibles’ avec une agression, sexuelle ou non.
Mais, en aucun cas, il ne peut dire que ces lésions signent l’agression.
C’est le travail de la police de chercher les preuves et celui du juge de donner la qualification pénale.
Malgré des mises en garde permanentes aussi bien de la part de l’Ordre national des médecins que des enseignants de médecine légale, chaque année des médecins se retrouvent devant des juridictions ordinales ou pénales pour avoir oublié qu’un certificat est un document médico-légal sur lequel on ne peut écrire n’importe quoi.
C’est le cas, notamment, dans les affaires de divorce avec la bagarre pour le droit de garde des enfants. Trop souvent encore, des médecins vont rédiger un certificat en faveur de l’un des parents, le classique : ‘ je soussigné avoir examine l’enfant Z qui a subi des attouchements pendant son séjour chez son père’
Exactement l’exemple de ce qui peut conduire le médecin devant un tribunal, puis devant la section disciplinaire de l’Ordre avec des sanctions lourdes parfois.
Il faut donc bien se rappeler qu’en aucun cas, un rapport médical ne permet de clore définitivement une enquête.
Même les analyses ADN, considérées comme indiscutables, peuvent être récusées.
L’utilisation par un camp de documents médicaux est, certes, de bonne guerre. Mais ce que dit ou laisse fuiter un avocat n’est pas parole d’Evangile et il faut bien se rappeler les limites de l’exercice.
Un médecin constate, il ne juge pas.
ACTUALISATION AVEC LES RECOMMANDATIONS AMERICAINES EN MATIERE DE CONSTATATIONS
Pour celles et ceux qui souhaitent connaître la situation outre-Atlantique, je recommande le site de l’AAFP, l’association américaine des médecins de famille. ce site consacre un article très détaillé pour aider les médecins à prndre soin des victimes présumées d’agressions sexuelles.
L’article précise qu’on doit écrire ’agression sexuelle présumée’ ou ‘ évoque une histoire d’agression sexuelle’ le site dit aux médecins de ne jamais écrire ‘ elle/il a été violée’ ce terme n’étant pas un terme médical.
On est donc dans la même pratique qu’en France , ce qui rend peu plausibles les termes évoqués par l’Express à partir des documents fournis par l’avocat de la plaignante.

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#1743 MANIPULATION DES MEDIAS - SIGNER CETTE PETITION

2011-08-18 20:26

Un rapport médical n’est pas un rapport de police.
ETHIQUE/DEONTOLOGIE17 août 2011
Les constatations médicales faites dans le cadre d’enquêtes judiciaires, comme la rédaction de certificats médicaux imposent au médecin de rester dans son rôle et de ne pas oublier qu’il n’est ni policier, ni juge et encore moins partie civile ou témoin.
Le 16 août, l’Express a annoncé avoir consulté le rapport médical rédigé par les médecins new-yorkais de l’hôpital St Luke’s.- Roosevelt.
Selon ce journal le rapport conclut que Nafissatou Diallo a été agressée et violée.
Repris en boucle par les médias, cet article pose, vu de ce côté de l’Atlantique, un vrai problème médico-légal.
Soulignons, au passage, qu’en fait de rapport il s’agirait des notes prises par les médecins.
Pourquoi un tel rapport serait inimaginable en France de la part de médecins travaillant dans une unité médico-judicaire ? Parce qu’il y a le poids des mots à respecter.
Cela peut paraître une lapalissade, mais un médecin n’est pas un juge d’instruction. Le terme de ‘viol’ est une qualification juridique et qui implique une pénétration sous contrainte.
Il est défini par l’article 222-23 du Code pénal : » Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol « .
En ce qui concerne le médecin, il peut retranscrire les déclarations de la personne examinée, dire qu’il a examiné Mme X ou M.Y qui lui a déclaré avoir été agressée sexuellement.
Mais il ne peut pas écrire ‘qui a été violée’puisqu’il n’a pas assisté à la commission de l’acte invoqué.
Il peut décrire les lésions qu’il constate, sur les parties génitales bien sûr, mais aussi des lésions dites ‘de défense’ notamment des ecchymoses sur les mains, les avant-bras. des lésions générées par le fait que la victime présumée a cherché à se protéger d’une contrainte.
Il peut également rechercher des ecchymoses sur la face interne des bras qui témoignent du fait qu’on a pu tenter d’agripper la personne de force.
Le praticien peut donc faire l’inventaire des lésions et dire qu’elles peuvent être ‘compatibles’ avec une agression, sexuelle ou non.
Mais, en aucun cas, il ne peut dire que ces lésions signent l’agression.
C’est le travail de la police de chercher les preuves et celui du juge de donner la qualification pénale.
Malgré des mises en garde permanentes aussi bien de la part de l’Ordre national des médecins que des enseignants de médecine légale, chaque année des médecins se retrouvent devant des juridictions ordinales ou pénales pour avoir oublié qu’un certificat est un document médico-légal sur lequel on ne peut écrire n’importe quoi.
C’est le cas, notamment, dans les affaires de divorce avec la bagarre pour le droit de garde des enfants. Trop souvent encore, des médecins vont rédiger un certificat en faveur de l’un des parents, le classique : ‘ je soussigné avoir examine l’enfant Z qui a subi des attouchements pendant son séjour chez son père’
Exactement l’exemple de ce qui peut conduire le médecin devant un tribunal, puis devant la section disciplinaire de l’Ordre avec des sanctions lourdes parfois.
Il faut donc bien se rappeler qu’en aucun cas, un rapport médical ne permet de clore définitivement une enquête.
Même les analyses ADN, considérées comme indiscutables, peuvent être récusées.
L’utilisation par un camp de documents médicaux est, certes, de bonne guerre. Mais ce que dit ou laisse fuiter un avocat n’est pas parole d’Evangile et il faut bien se rappeler les limites de l’exercice.
Un médecin constate, il ne juge pas.
ACTUALISATION AVEC LES RECOMMANDATIONS AMERICAINES EN MATIERE DE CONSTATATIONS
Pour celles et ceux qui souhaitent connaître la situation outre-Atlantique, je recommande le site de l’AAFP, l’association américaine des médecins de famille. ce site consacre un article très détaillé pour aider les médecins à prndre soin des victimes présumées d’agressions sexuelles.
L’article précise qu’on doit écrire ’agression sexuelle présumée’ ou ‘ évoque une histoire d’agression sexuelle’ le site dit aux médecins de ne jamais écrire ‘ elle/il a été violée’ ce terme n’étant pas un terme médical.
On est donc dans la même pratique qu’en France , ce qui rend peu plausibles les termes évoqués par l’Express à partir des documents fournis par l’avocat de la plaignante.

Le Blog santé du Dr.JD Flaysakier



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#1744 ENQUETE SUR LE SOFITEL - DSK PRESOMPTION D'INNOCENCE

2011-08-18 20:27

Un rapport médical n’est pas un rapport de police.
ETHIQUE/DEONTOLOGIE17 août 2011
Les constatations médicales faites dans le cadre d’enquêtes judiciaires, comme la rédaction de certificats médicaux imposent au médecin de rester dans son rôle et de ne pas oublier qu’il n’est ni policier, ni juge et encore moins partie civile ou témoin.
Le 16 août, l’Express a annoncé avoir consulté le rapport médical rédigé par les médecins new-yorkais de l’hôpital St Luke’s.- Roosevelt.
Selon ce journal le rapport conclut que Nafissatou Diallo a été agressée et violée.
Repris en boucle par les médias, cet article pose, vu de ce côté de l’Atlantique, un vrai problème médico-légal.
Soulignons, au passage, qu’en fait de rapport il s’agirait des notes prises par les médecins.
Pourquoi un tel rapport serait inimaginable en France de la part de médecins travaillant dans une unité médico-judicaire ? Parce qu’il y a le poids des mots à respecter.
Cela peut paraître une lapalissade, mais un médecin n’est pas un juge d’instruction. Le terme de ‘viol’ est une qualification juridique et qui implique une pénétration sous contrainte.
Il est défini par l’article 222-23 du Code pénal : » Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol « .
En ce qui concerne le médecin, il peut retranscrire les déclarations de la personne examinée, dire qu’il a examiné Mme X ou M.Y qui lui a déclaré avoir été agressée sexuellement.
Mais il ne peut pas écrire ‘qui a été violée’puisqu’il n’a pas assisté à la commission de l’acte invoqué.
Il peut décrire les lésions qu’il constate, sur les parties génitales bien sûr, mais aussi des lésions dites ‘de défense’ notamment des ecchymoses sur les mains, les avant-bras. des lésions générées par le fait que la victime présumée a cherché à se protéger d’une contrainte.
Il peut également rechercher des ecchymoses sur la face interne des bras qui témoignent du fait qu’on a pu tenter d’agripper la personne de force.
Le praticien peut donc faire l’inventaire des lésions et dire qu’elles peuvent être ‘compatibles’ avec une agression, sexuelle ou non.
Mais, en aucun cas, il ne peut dire que ces lésions signent l’agression.
C’est le travail de la police de chercher les preuves et celui du juge de donner la qualification pénale.
Malgré des mises en garde permanentes aussi bien de la part de l’Ordre national des médecins que des enseignants de médecine légale, chaque année des médecins se retrouvent devant des juridictions ordinales ou pénales pour avoir oublié qu’un certificat est un document médico-légal sur lequel on ne peut écrire n’importe quoi.
C’est le cas, notamment, dans les affaires de divorce avec la bagarre pour le droit de garde des enfants. Trop souvent encore, des médecins vont rédiger un certificat en faveur de l’un des parents, le classique : ‘ je soussigné avoir examine l’enfant Z qui a subi des attouchements pendant son séjour chez son père’
Exactement l’exemple de ce qui peut conduire le médecin devant un tribunal, puis devant la section disciplinaire de l’Ordre avec des sanctions lourdes parfois.
Il faut donc bien se rappeler qu’en aucun cas, un rapport médical ne permet de clore définitivement une enquête.
Même les analyses ADN, considérées comme indiscutables, peuvent être récusées.
L’utilisation par un camp de documents médicaux est, certes, de bonne guerre. Mais ce que dit ou laisse fuiter un avocat n’est pas parole d’Evangile et il faut bien se rappeler les limites de l’exercice.
Un médecin constate, il ne juge pas.
ACTUALISATION AVEC LES RECOMMANDATIONS AMERICAINES EN MATIERE DE CONSTATATIONS
Pour celles et ceux qui souhaitent connaître la situation outre-Atlantique, je recommande le site de l’AAFP, l’association américaine des médecins de famille. ce site consacre un article très détaillé pour aider les médecins à prndre soin des victimes présumées d’agressions sexuelles.
L’article précise qu’on doit écrire ’agression sexuelle présumée’ ou ‘ évoque une histoire d’agression sexuelle’ le site dit aux médecins de ne jamais écrire ‘ elle/il a été violée’ ce terme n’étant pas un terme médical.
On est donc dans la même pratique qu’en France , ce qui rend peu plausibles les termes évoqués par l’Express à partir des documents fournis par l’avocat de la plaignante.

Le Blog santé du Dr.JD Flaysakier



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#1745

2011-08-18 20:27

Un rapport médical n’est pas un rapport de police.
ETHIQUE/DEONTOLOGIE17 août 2011
Les constatations médicales faites dans le cadre d’enquêtes judiciaires, comme la rédaction de certificats médicaux imposent au médecin de rester dans son rôle et de ne pas oublier qu’il n’est ni policier, ni juge et encore moins partie civile ou témoin.
Le 16 août, l’Express a annoncé avoir consulté le rapport médical rédigé par les médecins new-yorkais de l’hôpital St Luke’s.- Roosevelt.
Selon ce journal le rapport conclut que Nafissatou Diallo a été agressée et violée.
Repris en boucle par les médias, cet article pose, vu de ce côté de l’Atlantique, un vrai problème médico-légal.
Soulignons, au passage, qu’en fait de rapport il s’agirait des notes prises par les médecins.
Pourquoi un tel rapport serait inimaginable en France de la part de médecins travaillant dans une unité médico-judicaire ? Parce qu’il y a le poids des mots à respecter.
Cela peut paraître une lapalissade, mais un médecin n’est pas un juge d’instruction. Le terme de ‘viol’ est une qualification juridique et qui implique une pénétration sous contrainte.
Il est défini par l’article 222-23 du Code pénal : » Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol « .
En ce qui concerne le médecin, il peut retranscrire les déclarations de la personne examinée, dire qu’il a examiné Mme X ou M.Y qui lui a déclaré avoir été agressée sexuellement.
Mais il ne peut pas écrire ‘qui a été violée’puisqu’il n’a pas assisté à la commission de l’acte invoqué.
Il peut décrire les lésions qu’il constate, sur les parties génitales bien sûr, mais aussi des lésions dites ‘de défense’ notamment des ecchymoses sur les mains, les avant-bras. des lésions générées par le fait que la victime présumée a cherché à se protéger d’une contrainte.
Il peut également rechercher des ecchymoses sur la face interne des bras qui témoignent du fait qu’on a pu tenter d’agripper la personne de force.
Le praticien peut donc faire l’inventaire des lésions et dire qu’elles peuvent être ‘compatibles’ avec une agression, sexuelle ou non.
Mais, en aucun cas, il ne peut dire que ces lésions signent l’agression.
C’est le travail de la police de chercher les preuves et celui du juge de donner la qualification pénale.
Malgré des mises en garde permanentes aussi bien de la part de l’Ordre national des médecins que des enseignants de médecine légale, chaque année des médecins se retrouvent devant des juridictions ordinales ou pénales pour avoir oublié qu’un certificat est un document médico-légal sur lequel on ne peut écrire n’importe quoi.
C’est le cas, notamment, dans les affaires de divorce avec la bagarre pour le droit de garde des enfants. Trop souvent encore, des médecins vont rédiger un certificat en faveur de l’un des parents, le classique : ‘ je soussigné avoir examine l’enfant Z qui a subi des attouchements pendant son séjour chez son père’
Exactement l’exemple de ce qui peut conduire le médecin devant un tribunal, puis devant la section disciplinaire de l’Ordre avec des sanctions lourdes parfois.
Il faut donc bien se rappeler qu’en aucun cas, un rapport médical ne permet de clore définitivement une enquête.
Même les analyses ADN, considérées comme indiscutables, peuvent être récusées.
L’utilisation par un camp de documents médicaux est, certes, de bonne guerre. Mais ce que dit ou laisse fuiter un avocat n’est pas parole d’Evangile et il faut bien se rappeler les limites de l’exercice.
Un médecin constate, il ne juge pas.
ACTUALISATION AVEC LES RECOMMANDATIONS AMERICAINES EN MATIERE DE CONSTATATIONS
Pour celles et ceux qui souhaitent connaître la situation outre-Atlantique, je recommande le site de l’AAFP, l’association américaine des médecins de famille. ce site consacre un article très détaillé pour aider les médecins à prndre soin des victimes présumées d’agressions sexuelles.
L’article précise qu’on doit écrire ’agression sexuelle présumée’ ou ‘ évoque une histoire d’agression sexuelle’ le site dit aux médecins de ne jamais écrire ‘ elle/il a été violée’ ce terme n’étant pas un terme médical.
On est donc dans la même pratique qu’en France , ce qui rend peu plausibles les termes évoqués par l’Express à partir des documents fournis par l’avocat de la plaignante.

Le Blog santé du Dr.JD Flaysakier



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#1746

2011-08-18 20:29

Après les révélations partiales et partielles du rapport médical de Nafissatou Diallo par l'Express, on peut légitimement s'interroger sur les méthodes d'investigation de ce journal qui a récemment mis en cause la famille princière de Monaco à partir de rumeurs.





Selon les déclarations des avocats de DSK reprises par la Tribune de Genève : "le compte-rendu du rapport médical est "inexact et malveillant".

Alors, pourquoi l'Express a-t-il repris ces éléments présentés comme étant nouveaux à une semaine de l'audience cruciale du 23 août ?

A chacun de l'imaginer et deviner pour qui roule la presse française. Une presse aux ordres, hormis le Nouvel Obs et qui a baissé l'échine face à un pouvoir prêt à tout pour se maintenir.

"Nous envisageons des suites au regard de ce qui ne peut s’analyser que comme des imputations diffamatoires portant atteinte à la présomption d’innocence de Dominique Strauss-Kahn", ont de leur part écrit Mes Frédérique Baulieu et Henri Leclerc, les avocats français de DSK.

Une chose paraît à présent évidente : Cyrus Vance n'ira pas au procès avec une menteuse qui pourrait bien être une professionnelle, aussi bien en matière de mensonge que pour le reste, ni avec un avocat véreux prêt à se vautrer dans la boue pour soutirer un chèque à un homme "plein aux as" (sic).

L'Express contribuerait-il à êmpêcher le retour de DSK ? C'est une question posée. Autrement, que peut-on encore attendre d'une presse aussi molle et lâche ?

La caravane passe, mais les chiens n'aboient plus. Ils ont été muselés. Courage, fuyons. Aux abris, tous. Feu nucléaire oblige. Pathétique.

Ce n'est pas pour rien que la fréquentation des blogs explose.

Le salut viendra d'autres cieux !


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#1747 SOUTIEN A DSK - SIGNER CETTE PETITION

2011-08-18 20:30

Après les révélations partiales et partielles du rapport médical de Nafissatou Diallo par l'Express, on peut légitimement s'interroger sur les méthodes d'investigation de ce journal qui a récemment mis en cause la famille princière de Monaco à partir de rumeurs.





Selon les déclarations des avocats de DSK reprises par la Tribune de Genève : "le compte-rendu du rapport médical est "inexact et malveillant".

Alors, pourquoi l'Express a-t-il repris ces éléments présentés comme étant nouveaux à une semaine de l'audience cruciale du 23 août ?

A chacun de l'imaginer et deviner pour qui roule la presse française. Une presse aux ordres, hormis le Nouvel Obs et qui a baissé l'échine face à un pouvoir prêt à tout pour se maintenir.

"Nous envisageons des suites au regard de ce qui ne peut s’analyser que comme des imputations diffamatoires portant atteinte à la présomption d’innocence de Dominique Strauss-Kahn", ont de leur part écrit Mes Frédérique Baulieu et Henri Leclerc, les avocats français de DSK.

Une chose paraît à présent évidente : Cyrus Vance n'ira pas au procès avec une menteuse qui pourrait bien être une professionnelle, aussi bien en matière de mensonge que pour le reste, ni avec un avocat véreux prêt à se vautrer dans la boue pour soutirer un chèque à un homme "plein aux as" (sic).

L'Express contribuerait-il à êmpêcher le retour de DSK ? C'est une question posée. Autrement, que peut-on encore attendre d'une presse aussi molle et lâche ?

La caravane passe, mais les chiens n'aboient plus. Ils ont été muselés. Courage, fuyons. Aux abris, tous. Feu nucléaire oblige. Pathétique.

Ce n'est pas pour rien que la fréquentation des blogs explose.

Le salut viendra d'autres cieux !


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#1748

2011-08-18 20:31

Séducteur, flambeur et dilettante, attachant, sincère et compétent. DSK est franchement à gauche".




------------------------------------------------------------------------------------------
Texte de Léon-Marc Levy


Quel homme est vraiment Dominique Strauss-Kahn ?

Question qui prend, depuis [le 15 mai], une dimension quasi digne d’une detective-story ! « Séducteur, flambeur et dilettante » « attachant, sincère et compétent ». Les avis sur DSK ont toujours été tranchés, souvent confondus. Rien d’étonnant face à un personnage dont la vie est une sorte de conte fantastique et le destin, surtout depuis le dimanche 15 mai 2011, digne d’un personnage de roman. Jalonnée d'épreuves : un père malade, des échecs dans les études, des défaites électorales, des affaires. Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme.

Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime.

Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui.

Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste.

Extrait

Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. »

« Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann
300 pages
Editeur : Editions du Moment. 19,95 €
Réduction de 5% et port gratuit chez Amazon



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#1749 DSK EST INNOCENT - SIGNER CETTE PETITION

2011-08-18 20:32

Séducteur, flambeur et dilettante, attachant, sincère et compétent. DSK est franchement à gauche".




------------------------------------------------------------------------------------------
Texte de Léon-Marc Levy


Quel homme est vraiment Dominique Strauss-Kahn ?

Question qui prend, depuis [le 15 mai], une dimension quasi digne d’une detective-story ! « Séducteur, flambeur et dilettante » « attachant, sincère et compétent ». Les avis sur DSK ont toujours été tranchés, souvent confondus. Rien d’étonnant face à un personnage dont la vie est une sorte de conte fantastique et le destin, surtout depuis le dimanche 15 mai 2011, digne d’un personnage de roman. Jalonnée d'épreuves : un père malade, des échecs dans les études, des défaites électorales, des affaires. Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme.

Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime.

Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui.

Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste.

Extrait

Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. »

« Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann
300 pages
Editeur : Editions du Moment. 19,95 €
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#1750 MANIPULATION DES MEDIAS - SIGNER CETTE PETITION

2011-08-18 20:33

Voici la société que veulent instaurer les redresseurs de torts





La scène est décalée, quasi-atemporelle et stupéfiante pour quiconque prend un peu de hauteur.

Comment peut-on en 2011 tenter d'empêcher un homme d'accéder à la magistrature suprême non pas parce qu'il manque de talent, non pas pour une affaire d'abus de biens sociaux dont il se serait rendu coupable, mais à cause de la fatwa lancée par une poignée de redresseurs de torts ayant décrété que ce candidat avait une vie sexuelle dissolue ?

On savait que l'histoire se répétait, mais pas qu'elle bégayait à ce point. Annihiler en quatre ans, des siècles d'acquis sociaux,culturels et de libéralisation des moeurs, fruits de lutte acharnées et de combats dantesques, c'est véritablement rompre avec son passé, toute son histoire, pas seulement avec Mai 68.

Ceux qui pensaient que la libéralisation des moeurs était linéaire en auront pour leur grade.

C'était pourtant bien parti avec la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Car, disait-on, il faut rendre à César ce qui appartient à César, à Dieu ce qui appartient à Dieu.

La formule était excellente, sans doute trop pertinente. Sauf qu'avec le temps, César a tué Dieu, sous prétexte qu'un esclave ne pouvait pas servir deux maîtres à la fois. Mais, Dieu en trépassant, a emporté des trésors que César ne possédait pas. Le mensonge et la haine ont vite pris la place de la vérité et de l'amour.

Au demeurant, la femme moderne, jusque-là soumise à l'homme, a acquis une personnalité à part entière, capable de travailler, de diriger et de voter.

Plus tard, elle obtiendra le droit de disposer de son propre corps, choisir d'être mère ou non, grâce à la contraception.

Aujourd'hui, personne ne se marie plus (en principe) de force ou pour le pire, mais uniquement pour le meilleur. L'adultère ne constitue point un délit, ni un motif de divorce.

Beaucoup d'hommes mariés ont des aventures extra-conjugales, l'aldulère étant devenu le sport national. Par euphémisme, l'enfant adultérin est devenu naturel. Il ne couvre plus la famille de honte comme autrefois - lorsque le curé refusait de baptiser les bâtards - et en matière de succession, rien ne le différencie de l'enfant légitime, à part l'appellation juridique.

Si la polygamie est toujours prohibée (sans doute pour des raisons administratives), le recours aux "maîtresses" demeure non-réglementé.

L'homosexualité n'est plus un délit. Après l'adoption du PACS, c'est désormais le mariage et le droit d'adoption que les gays revendiquent.

Bref, on aurait pu croire que les gens se sont affranchis de morale sexuelle tombée en désuétude, si les grands discours pseudo-moralisateurs de la "rupture" n'avaient pas fait leur apparition en 2007.

Ainsi, juger DSK indigne de briguer la plus haute fonction de l'Etat au motif qu'il "aimerait trop le sexe", c'est de l'obscurantisme pur er dur, une remise en cause de l'évolution que l'on croyait d'un autre âge, revenir dangereusement en arrière sous un autre régime très attaché aux bonnes moeurs.

Le problème est que l'on sait toujours où ça commence mais nul ne sait où ça s'arrête. Lorsqu'on ouvre la boîte de Pandore, la machine s'emballe et on peine à l'arrêter.

La tyrannie commence toujours par sévir une victime. Aujourd'hui, un soi-disant pervers, demain untel et après, le tour à qui ?

Pour en finir avec la tartufferie ambiante, que tous les candidats à la présidence de la République publient donc les résultats de leur enquête de moralité réalisée par une autorité administrative indépendante.

C'est la seule façon légitime, démocratique et non-discriminatoire de permettre au peuple d'éliminer non seulement les pervers sexuels, mais aussi les homosexuels, les divorcés, les séropositifs, les orateurs au langage fleuri, ainsi que des personnes directement ou indirectement mises en cause dans des affaires graves de corruption, forfaiture, détournements de fonds publics et/ou impliquant des crimes de sang.

Sans doute, un gros bataillon d'appelés se bousculera aux portes de l'Elysée.

Dans ce bal des dupes, si le verdict des urnes appartient au peuple souverain, il n'est pas sûr que celui-ci fera l'année prochaine le choix du passé contre l'avenir.