Sauvons la Forêt de Taillard

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6heh

#2176

2016-04-13 09:39

Parce que les éoliennes intermittentes ne servent à rien, si ce n'est à enrichir déraisonnablement les promoteurs, aux frais des ménages asservis par le système de la transition énergétique. Voir: http://dropcanvas.com/8k034


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#2177

2016-04-13 18:40

Parce que tous les scientifique indépendants reconnaissent que c'est du saupoudrage. Et qu'une politique énergétique doit être au service des citoyens, pas de la finance.

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#2178

2016-04-14 03:55

Le Panama Papers, l'évasion fiscale, le conflit d'intérêt c'est aussi les Ailes de Taillard: des associations financées sur fonds publics qui sortent de leur mission de service public ( Héliose et Cigales ). Des confilits d'intérêts entre une position d'élu ou de salarié des collectivités ou associations et actionnaires des Ailes de Taillard. La situation est pour le moins ambigue, ils ne vont pas dire cela et expliquer que le dossier n'est pas EXEMPLAIRE et pas PARTICIPATIF.


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#2179

2016-04-15 02:26

Pour le vote du premier budget de notre grande région Auvergne Rhône Alpes, notre conseiller régional du Pilat Stéphane Heyraud était absent pour la séance du vote, dôle de façon d'exercer son mandat et de représenter notre territoire.


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#2180

2016-04-15 10:19

Les Parcs Naturels Régionaux doivent réduire leurs budgets de fonctionnement afin de dégager une capacité d'investissement au profit de projets avec des création d'emplois de proximité.

Le projet de centrale éolienne porté par les Ailes de Taillard ne participe pas à la création d'emploi de proximité, le maire de St Sauveur et le président de la communauté de communes des Monts du Pilat le reconnaissent sans rougir.

A quoi bon financer des machines industrielles fabriquées par des sociétés étrangères et installées par des travailleurs détachés, cela n'a rien d'exemplaire et n'est pas conforme au budget de la région.

 

 

 


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#2181

2016-04-15 14:41

A Doizieux ABO wind va ouvrir le projet au financement participatif, alors il devient EXEMPLAIRE ?


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#2182

2016-04-15 16:18

Oui j'ai signé cette pétition car comme je l'ai noté sur Facebook dans un commentaire, René Lafon Les Éoliennes la honte de la France de l'énergie renouvelable qu'on voudraient nous faire croire et qui polluent encore plus, qui nous coute très chère pour rien(( si juste pour quelques un qui s'en mettent plein les fouilles )) à nos dépends .

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#2183 Re:

2016-04-15 16:41

#2181: -  

 OUI le Parc du Pilat va encore nous dire Exemplaire et Participatif

15+ 10+ 5+ 9= 39 éoliennes Adieu le label Pnr, ils l'auront cherché.


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#2184

2016-04-16 19:05

ST SAUVEUR: 5 éoliennes, 17 actionnaires participatifs, 58 ha de forêt = Pour

1541 habitants et usagers du Pnr Pilat = Contre

Une démarche qui n'est pas HAUTEMENT  PARTICIPATIVE , cherchez l'erreur !!!!!!

LUG

#2185 COMMENTAIRES SUR LE BILAN ELECTRIQUE DE LA REGION AURA, 2015, PUBLIE PAR RTE...

2016-04-19 11:33

RTE (Réseau de transport d' électricité, filiale d' EDF) a publié il y a quelques jours, le bilan annuel de l' électricité, pour la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes. Ce bilan, consultable in-extenso sur internet (site RTE, bilans régionaux 2015), compile tous les chiffres utiles et les nombreuses données de production, de consommation d' électricité dans notre région, toutes sources confondues, qu' il s' agisse d' EDF ou d' Engie et autres acteurs de l' énergie électrique. Cependant, ce document ne dit pas tout, il faut parfois le compléter avec d' autres données, comme les données commerciales et financières qui sont totalement absentes du document, par exemple sur les conditions de vente de l' électricité aux pays voisins, et le bilan financier qui en résulte, nous en reparlerons...

SURPRODUCTION ELECTRIQUE ET SURCAPACITES DE PUISSANCE INSTALLEE :

C' était déjà, depuis très longtemps, la spécificité fondamentale de la région Rhône-Alpes, que d' être en surcapacité de puissance installée et de production électrique, grâce à ses 4 sites nucléaires, et à ses performances de l' hydraulique. L' union Rhône-Alpes et Auvergne n' a pas modifié ces données, et la surcapacité globale demeure, de manière très affirmée. Prenons les chiffres les plus parlant : la production totale de 2015 a été de 121 481 GWh, pour une consommation totale de 61 304 GWh : le rapport est donc de 50,46%, ce qui signifie que nous consommons à peine plus de la moitié de notre production totale, l' autre moitié devant être acheminée vers les régions voisines déficitaires, et de plus en plus massivement vers les pays voisins.

Lorsqu' on compare avec les années précédentes, il faut ajouter que la consommation stagne, alors que la production est plutôt en hausse : cela tient, pour la production, à la croissance des EnR dont nous reparlerons, et à la disponibilité du parc nucléaire ; car par ailleurs, la production hydraulique varie d' une année sur l' autre, au gré de la pluviométrie, et à ce point de vue, 2015 a été une assez mauvaise année, par rapport à 2014 et surtout 2013 ; pour la consommation, les évolutions tiennent largement aux facteurs climatiques, c à d aux températures, et à ce point de vue, la douceur des hivers (2014-2015 comme 2015-2016) a permis d' avoir une consommation domestique à peu près stable, et même en baisse nette par rapport à 2012, qui fut une année "froide"...

Si l' on s' en tient à la puissance de production disponible, elle s' établit à 27 453 MW , dont 26 405 MW pour la production pilotable (nucléaire, hydraulique, thermique y compris biomasse) et 1 048 MW d' intermittents (éolien et solaire). Dans le même temps, la puissance appelée en pointe a été au maximum de 11 742 MW en septembre 2015. Cela signifie que l' on a mobilisé un maximum de 42% de la puissance installée, ce qui est faible par rapport à la puissance pilotable totale, même en considérant que toute cette puissance n' est pas disponible tout le temps (opérations de maintenance programmées, remplissage plus ou moins important des stockages hydrauliques, incidents variés, etc...). Il est cependant évident que toute la puissance disponible n' est jamais vraiment mobilisée, la région aurait la capacité de produire beaucoup plus si cela était nécessaire, comme par exemple pour un "coup de froid" ! 

                                                                                         A suivre...

Ciceron 01

#2186 QUADRAN VEUT DEVELOPPER L' EOLIEN OFFSHORE (en mer)...

2016-04-19 19:55

Languedoc-Rousillon : QUADRAN a proposé la candidature de sa filiale EolMed sur deux projets d' éolien offshore en Méditerranée...

Comme je l' avais annoncé dans mon blog 2026 du 28/02/2016, QUADRAN a déposé sa candidature pour deux projets de ferme éolienne en mer, pour sa filiale à 100% Eol Med :  

   -  l' un à Gruissan avec le flotteur "Damping Pool" conçu par l' alliance d' Idéol et de Bouygues TP qui sera chargé d' installer cette solution, avec des éoliennes SENVION 6,2M152 ;

   - l' autre à Leucate/Barcarès, avec une solution de flotteur conçue par une collaboration entre SBM Offshore et IFP Energies Nouvelles, toujours pour des éoliennes SENVION 6,2M152.

Dans les deux cas, QUADRAN, avec la SAS Eol Med, est pilote des deux contorsiums, c' est à dire qu' il assurera la maîtrise globale du projet au sens technique et surtout financier. Cependant, des concurrents ont proposé des projets rivaux, ARKOLIA Energies à Gruissan, et deux concurrents à Leucate, Engie associé à EDP R, à la Caisse des Dépôts et à Eiffage d' une part, EOLFI Offshore Wind d' autre part. Les concurrents qui n' ont pas encore déposé de dossiers complets disposent encore de quelques mois pour compléter leurs projets, ce qui ne concerne pas les dossiers déposés par QUADRAN. Il y aura ensuite choix de la meilleure offre par l' ADEME, au vu des projets proposés : les lauréats disposeront d' un fonds de concours de 150 millions d' euros pour construire les fermes expérimentales de quelques éoliennes, dont les travaux devraient démarrer à l' horizon 2020. Ce sera au vu de ces champs expérimentaux que les projets définitifs seront poursuivis... ou pas, vers l' horizon 2030. 

Sur le détail de ces dossiers, QUADRAN n' a encore guère communiqué, si ce n' est pour démontrer son insertion dans le tissu économique local, avec consultation des intérêts économiques et des acteurs environnementaux. Il s' agit aussi de mobiliser des financements, puisque là, c' est à un niveau de 2 milliards d' euros, ce qui est colossal. On évoque aussi beaucoup les emplois qui pourraient être créés sur place, en particulier pour la construction des structures flottantes, les éoliennes choisies étant allemandes... Naturellement, pour asseoir son projet, QUADRAN/Eol Med continue à recueillir des signatures de soutien, dans son agence locale de Port-la-Nouvelle, ou sur son site internet ; mais on en était encore ce matin à 404 signatures de soutien, et si l' on retire celles des dirigeants et salariés de QUADRAN (et de membres de leurs familles), il ne reste pas grand monde. Pourrait-on suggérer à nos partisans locaux de l' éolien, HEITZ ou BLIGNY, d' aller vite s' engager, ils ne l' ont pas encore fait, j' ai vérifié !

Au total, cette partie est encore loin d' être gagnée par QUADRAN, mais si cela avait au moins pour résultat de les éloigner un peu de notre Pilat, ce serait déjà un résultat. Mais je suis bien conscient que ce ne serait pas un cadeau pour les languedociens...

 


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#2187

2016-04-20 04:48

Merci à Ciceron pour ces informations importantes, en effet après le projet des Ailes de TAILLARD / QUADRAN avec 1O éoliennes les pieds dans les captages des sources d'eau pour la consommation humaine, voilà que QUADRAN se positionne sur les éoliennes en mer à Port la Nouvelle . Nous ne doutons pas un instant des compétences de Quadran dans ce projet à 2 milliards d'euros compte tenu des compétences acquises dans la grande Forêt de Taillard qui consiste à installer des machines à proximité des périmètres de protection des sources sans respecter les règles de sécurité des études de DANGERS

( respecter le rayon de sécurité de 500 m pour chutes de pales et chutes de glace).

Nous notons un point positif sur ce projet qui consiste à construire les structures de flotaisons sur place et d'y installer des éoliennes Allemandes ( dont ils ne savent que faire ), la composante emploi à été prise en compte et c'est une bonne chose, on aurait souhaité sur St SAUVEUR la même démarche, mais le problême est réglé, le Maire ayant reconnu publiquement que ce projet à 40 millions d'euros n'allait pas créer d'emplois et que ce n'était pas le sujet

( il y a des réalités que certains élus locaux ne doivent pas connaitre: LE CHOMAGE, pourtant c'est un critère important pour les générations futures.)

Enfin Quadran n'a pas fait l'erreur des Ailes de TAILLARD en allant chercher en quatimini 17 actionnaires participatifs pour la commune, alors que 1541 habitanst et usagers du Parc Naturel du Pilat ont signé la pétition contre ce projet dont la démarche n'est pas conforme à la charte objectif 2025: UNE DEMARCHE HAUTEMENT PARTICIPATIVE ( et une surdité absolue de la part du bureau du Pnr Pilat).

Le Député François Rochebloine a demandé à madame la ministre Ségolène Royal le 26 novembre 2015 un moratoire sur les trois projets de centrales éoliennes industrielles afin de définir la politique du mix énergétique régional ( compétence de la loi NOTRe ) et de développer sur le Pnr Pilat une politique des énergies renouvelables conforme à la charte, ce qui n'est pas le cas. La position de la présidente du Pnr Pilat étant :" oui aux énergies renouvelables, mais pas n'importe ou, pas n'importe comment et avec tous les Pilatois", au moins sur ce point, nous sommes parfaitement d'accord avec la présidente du Pnr Pilat:

PAS N'IMPORTE OU PAS N' IMPORTE COMMENT ET AVEC TOUS LES PILATOIS ( madame la présidente vous nous avez sollicités pour construire la charte 2025, vous devez aussi écouter nos doléances sur l'implantation des projets de centrales éoliennes dans NOTRE Parc Naturel Régional du Pilat )

 


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#2188

2016-04-20 05:39

desolé mais d apres vos chiffre les usager du pnr qui ont signé cette pétition représente moins de 20% (310 signature sur plus de 50 000 habitants!). Pour st sauveur 150 personnes environ ont signé soit un peu plus de 10% de la population (directement concerné). si ont prend les habitants de burdignes (directement concerné aussi ) aucun n ont signé cette pétition c qui fait 150 personnes contre sur 1300. apres si on prend sur toute la cc des monts du pilat il y a 300 personnes contre (j ai arrondit au dessus ) sur 15 000 habitants ce qui fait 2%. alors vos 1500 signatures c est bien beau mais cela concerne en priorité les habitants locaux et non ceux qui habitent a l autres bout de la france

 

Ciceron 01

#2189 Re:

2016-04-20 05:58

#2188: -  

 Je me demande si c' est bien utile de vous répondre sur la question des signatures de notre pétition, tant votre compte d' apothicaire est laborieux et peu convainquant : mais enfin, une ultime fois vaut mieux que rien !

Il ne vous a sans doute pas échappé que le Parc du Pilat est une zone d' attractivité forte par ses multiples potentiels, pour des visiteurs touristiques, des marcheurs et randonneurs divers, du sentier de Saint Jacques ou non, et j' en passe... Cela donne un droit de fait à tout citoyen, qu' il soit d' ici ou d' ailleurs, de s' exprimer sur le projet des Ailes de Taillard, qui sera visible de loin. D' ailleurs, parmi les actionnaires de votre projet, nous relevons aussi les noms de personnes qui vivent et habitent bien loin d' ici : et vous avez bien encaissé leur argent, comme celui des actionnaires locaux ! 

Alors voilà un argument qui disqualifie complètement votre argumentation, de manière définitive : d' ailleurs, le moment venu, nous saurons l' utiliser devant toute autorité pour étayer la validité juridique des signatures que nous avons recueillies. Et puisque la multiplication des arguments ne saurait nuire, allez aussi voir sur le site de "QUADRAN - Eol Med" ou figure une pétition pour l' éolien en mer, ils ne font pas de tri, elles viennent de partout, et même largement de leurs salariés et familles, pas tous résidents du Languedoc ; il y a une différence, il est vrai, leur projet à 2 milliards d' euros n' a encore que 404 signatures, nous en avons plus de 1500 !!!

Pan sur le bec...


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#2190 Re:

2016-04-20 06:25

#2188: -  

 Bien sur CICERON qu'il faut répondre au problème de signatures, je veux simplement demander à cet interlocuteur si ST SAUVEUR et BURDIGNES c'est en FRANCE , en EUROPE et dans le MONDE.

Que ça vous plaise ou pas tous ceux qui potègent la structure Pnr PILAT ont le droit de sigenr, sauf à faire une carte d'identité nationale pour les actionnaires des Ailes de TAILLARD

N'oubliez pas que les centrales éoliennes sont entièrement financée par le contribuable et l'abonné et si on a pas envie de voir ces SALOPERIES dans le Pnr sachez bien qu'on le dira de plus en plus fort.

Vous étiez ou en 1974 pour défendre le Parc ? maintenant si vous voulez tuer la structure du Pnr, continuez comme cela a déverser vos idioties, vous allez y arriver.

LUG

#2191 COMMENTAIRES SUR LE BILAN ELECTRIQUE DE LA REGION AURA, 2015, PUBLIE PAR RTE... (suite)

2016-04-20 09:08

Correction du texte publié hier :

A la suite d' une réflexion et de vérification de données sur "éco2mix" de RTE, je suis amené à corriger certains jugements émis hier, le bilan régional 2015 de RTE s' avérant inexact :

J' avais écrit que 42% seulement de la puissance de production installée en région était mobilisée pour la pointe de consommation la plus élevée de l' année, en septembre 2015... Mes vérifications m' amènent à modifier ce passage : mon calcul de 42% est exact par rapport à une pointe de consommation régionale ne tenant pas compte des exportations vers le reste de la France ou les pays voisins. Mes recherches m' ont permis de trouver le 4 février 2015 à 19 heures 15 (et non en septembre), une pointe de production de 22 090 MW de puissance appelée, pour une consommation régionale de 12 199 MW, donc plus élevée que le chiffre donné par le rapport RTE qui s' avère inexact.

Cette pointe de production a donc mobilisé 80,46% de la puissance installée totale, utile à 44,44% à la région, les 36% restants étant mobilisés pour les exportations vers les autres régions et les pays voisins. La couverture détaillée de cette pointe de production montre qu' elle a été couverte à 62% par le nucléaire, fonctionnant à 99,8% de sa capacité totale, et à 34% par l' hydraulique, mobilisé à 65% de sa capacité, il y avait donc encore de la marge... Pour le reste, 3% de thermique conventionnel, et 1% d' éolien, c' est à dire presque rien faute de vent. 

On peut donc en conclure que dans un appel de consommation de pointe, nos moyens sont amplement suffisants pour répondre à la demande, d' abord régionale, et largement extérieure à la région. En termes de mobilisation, c' est le nucléaire qui s' est montré le plus efficace, aucun réacteur n' étant alors en maintenance ; mais l' hydraulique aurait tout à fait pu apporter une production supplémentaire si cela avait été utile. Quand aux EnR intermittentes, ce qui frappe, c' est leur quasi absence, pas de solaire à cette heure, et presque pas de vent...

LA PRODUCTION ELECTRIQUE RENOUVELABLE REPOSE ESSENTIELLEMENT SUR L' HYDRAULIQUE :

Au total, la production électrique de notre région AURA atteint 38,5% de notre consommation régionale, ce qui atteint presque les objectifs EnR pour 2030, fixés à 40%... Nous sommes ainsi la région la plus performante en termes de production EnR/notre consommation.

Si on analyse par rapport à la production et non plus la consommation, les EnR fournissent 23,6% de la production totale, laquelle est assurée à 75% par le nucléaire. Dans le détail, la production hydroélectrique reste le maillon fort de nos EnR, avec 21,6% de la production toale d' électricité de la région, soit 26 181 GWh. Cette production est pourtant en recul assez net de 9,3% par rapport à 2014, et plus encore par rapport à 2013, faute de pluviométrie suffisante. La puissance hydraulique régionale installée est la première de France, 46% de la capacité nationale.

Pour les autres EnR, les chiffres de production restent dérisoires : les bioénergies ont fourni 834 GWh, soit 0,69% de la production électrique régionale, le solaire 785 GWh, et l' éolien 799 GWh (l' un et l' autre 0,66%). Pour autant, leurs chiffres de production sont en hausse, surtout du fait de la croissance de la puissance installée, et accessoirement d' un bon ensoleillement pour le PV et de vents plutôt favorables à la production éolienne. Pour les bioénergies, c' est une croissance de 14% de la puissance raccordée. Au total, les EnR intermittentes restent donc marginales dans la région AURA, qui n' est pas favorable en termes de vent et d' ensoleillement, comparativement à d' autres régions. Mais c' est surtout l' extrême variabilité de leur production qui pose problème : ainsi, le facteur de charge de l' éolien a varié de 83,8% au maximum à presque rien, pour un facteur moyen de 23,3%, inférieur à la moyenne nationale...

La variabilité des intermittents pèse sur les infrastructures : le rapport RTE éclaire de ce point de vue les investissements mis en place dans les infrastructures de transport et de distribution de l' électricité au plan régional, avec des chiffres éloquents. Comme nous sommes en situation de surproduction avérée, il est logique de chercher à vendre plus d' électricité, aux exportations vers les pays voisins. Ainsi le plus lourd des investissements entrepris consiste à créér une ligne souterraine de 225 000 volts entre la France et l' Italie, qui devrait doubler la capacité d' échange entre les deux pays : pour la part française des 95 km de ligne, cela coûtera 500 millions d' euros, pour des travaux débutés en mars 2015 et qui devraient s' achever vers 2018. Cette ligne ne concerne pas que de l' électricité dite "renouvelable", mais les variations de production des intermittentes la rendent indispensable. Le second volet de travaux, commencés eux-aussi, concernent une autre ligne 225 000 volts, à moderniser et reconstruire, en aérien cette fois-ci, entre Le Puy en Velay et Saint-Etienne, dite ligne des "deux Loires" : cela coûtera 132 millions d' euros pour 87 km (comparer avec la ligne Savoie-Italie). L' inauguration est prévue pour 2017 : cette ligne touchera le territoire de la CCMP sur le nord des communes de Saint-Genest-Malifaux et Planfoy. Bien sûr, elle aussi ne se justifie pas que pour les énergies intermittentes, mais ces dernières renforcent sa nécessité, surtout avec la montée de l' éolien en Auvergne.

Enfin il y a des investissements liés plus directement à l' insertion des EnR sur les réseaux : selon les indications de RTE, ces investissements de "renforcement de la capacité d' accueil" des EnR se composent de construction de postes de transformation et de construction/renforcement de lignes HT, surtout en Auvergne, dans les secteurs de Brioude, Saint-Flour, Aurillac et de la montagne Bourbonnaise (Allier). Voilà des coûts qui sont bien réels, et qui pèseront sur les budgets, de RTE d' abord, mais aussi des collectivités intervenantes, la Région entre-autres.

 


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#2192

2016-04-21 04:37

BRAVO ET MERCI LUG DE BIEN VOULOIR INFORMER LES 1541 SIGNATAIRES DE LA PETITION ET DONNER LES VRAIS CHIFFRES DE L'ENERGIE DANS LA REGION AUVERGNE RHONE ALPES : si je vous comprends bien, nous n'avons pas besoin dans NOTRe région des énergies intermittentes ( éolien et photovoltaique) mais des énergies renouvelables et stockables ( rénovation thermique des bâtiments, hydroélectricité, biomasse - méthanisation ( agriculture, forêt, déchets ) avec NOTRe réseau d'entreprises locales et nos artisans.

LUG

#2193 COMMENTAIRES SUR LE BILAN ELECTRIQUE DE LA REGION AURA, 2015, PUBLIE PAR RTE... (suite et fin)

2016-04-21 08:57

LA VERITE SUR LA DERIVE FINANCIERE DE LA SURPRODUCTION ET DE LA MONTEE DES EnR, PASSEE SOUS SILENCE PAR RTE : 

Avant d' évoquer cette question capitale, il faut préciser les différents types de coûts et prix afférents à la production électrique. On peut distinguer trois "familles" de coûts / prix :

- les prix de vente aux consommateurs : ils sont tellement nombreux et variés, selon les types de consommateurs, les puissances de distribution, la variété des tarifs, réglementés (ils vont bientôt disparaître), ou pas, que nous n' en parlerons que pour incidence.

- Les prix du marché de gros, dits "EPEX-Spot", qui sont les prix pratiqués dans les transactions commerciales de l' électricité, au niveau des exportations / importations entre pays européens : ces prix sont variables en instantané, au gré de l' offre et de la demande, et leur tendance est à la baisse, vu la stagnation de la consommation et la croissance de la production européenne. Sur l' année 2015, le prix EPEX-Spot des exportations françaises a été en moyenne de 38,5 euros/MWh, mais le premier trimestre 2016 montre un effondrement à 28,7 euros sur la moyenne des trois premier mois...

- Les coûts de revient à la production, et les prix de vente soumis à obligation d' achat, qui concernent toutes les formes de production électrique, et pas seulement les EnR (sauf le nucléaire, monopole de fait d' EDF). Ces prix sont très variables, varient en réalité pour chaque installation productrice pour les coûts de revient, qui sont rarement portés à la connaissance du public, et selon les modes de production et le maquis des contrats de rachat pour les énergies bénéficiaires de l' "obligation de rachat". Sur le sujet, nous nous baserons donc sur les chiffres moyens publiés par la CRE et repris par exemple par la "Fondation IFRAP"...

La surproduction régionale AURA et ses incidences aux exportations :

Les données du "bilan régional RTE" montrent une surproduction électrique globale de 60,2 TWh, soit 49,5% de la production. Selon ce même bilan, le solde des exportations inter-régionales serait de 34,3 TWh, essentiellement des livraisons massives vers la région Languedoc - Midi - Pyrénées, et moins nettement vers PACA. Mais AURA vend également une part de sa production aux exportations, vers l' Italie surtout, et secondairement vers la Suisse, pour un total de 16,7 TWh. Si on comptabilise le total, on constate que 9,2 TWh se sont évaporés, ni exportés vers l' étranger ou les autres régions, ni consommés localement : s' agit-il de "pertes en ligne", ce qui serait beaucoup, ou d' incohérence des données fournies par RTE ?

Ce qui est intéressant, c' est ce que coûtent ces exportations vers nos voisins européens, car il y a bien entendu un déficit qui résulte de la faiblesse des prix de marché : si on se base sur un prix moyen de production du "mix électrique" calculé par la CRE et repris par F. IFRAP, soit 45 euros du MWh en arrondissant, le manque à gagner est de 6,5 euros/MWh (45 moins 38,5). On aboutit donc à une perte globale de 108 millions d' euros pour l' année 2015... (16,7x6,5x1 000 000). Cependant, si on appliquait des chiffres issus de la tendance à la baisse des prix de gros en 2016, on perdrait 16,3 euros/MWh et le total serait alors une perte annuelle de 272 millions d' euros en extrapolant les mêmes chiffres d' exportations...

Le surcoût phénoménal des EnR dans le bilan régional :

Lorsqu' on se base sur le tarif moyen lié aux obligations d' achat, force est de constater que c' est variable selon les formes de production, en reprenant les chiffres 2015 de la CRE qui gère cette question : le solaire est le plus cher, 390,6 euros/MWh en moyenne, les bioénergies viennent ensuite avec une moyenne de 100 euros/MWh, et l' éolien avec 90,6 euros.

Par rapport à un coût de production de base de 45 euros/MWh (chiffre CRE et F - IFRAP) cela fait un surcoût de 55 euros pour le MWh de bioénergie, mais cela contribue aussi à éliminer des déchets polluants, ordures ménagères, résidus industriels ou agricoles ; le surcoût est 345,6 euros pour le MWh solaire, c' est le plus cher, mais il évolue à la baisse avec de nouveaux contrats d' offre ; enfin le MWh éolien a un surcoût de 45,6 euros. Si l' on applique ces chiffres de surcoût aux données de production du rapport RTE régional, le solaire a surcoûté 271 millions d' euros en 2015, les bioénergies 46 millions d' euros, et l' éolien 36 millions d' euros. Le total du surcoût des EnR dans la région AURA se chiffre donc à 353 millions d' euros !!!

On doit tout de même ajouter que le développement accentué de ces EnR contribue toujours plus à une surproduction pléthorique, lorsqu' il ne s' accompagne pas d' une réduction de la production dans les secteurs traditionnels, thermique classique (il n' y en a presque plus en AURA, donc rien à fermer) ou nucléaire (aucune centrale dont la fermeture ait été évoquée à ce jour...) Ainsi les prix de gros poursuivront leur baisse, comme en ce début d' année, prenant de l' argent dans la poche des consommateurs (55 millions d' euros de CSPE à peu près), le reste accentuant le colossal déficit d' EDF... 

CONCLUSION : Où est la sagesse pour une politique énergétique régionale ?

Force est de constater que notre région produit de l' électricité à profusion, grâce à sa situation exceptionnelle du point de vue hydraulique que nucléaire (aucune de nos 4 centrales n' étant à terme prévisible concernée par une fermeture). Nous fournissons largement de l' électricité à nos voisins, régionaux et pays étrangers. Les chiffres publiés par RTE montrent, au-delà de certaines erreurs, que nous sommes déjà en excellente position du point de vue des EnR, ayant pratiquement atteint les objectifs 2030. La course contestée et coûteuse aux énergies intermittentes n' est donc plus de mise : elle s' insère mal sur les réseaux, qu' il faut renforcer à grands frais, entraîne une surproduction accentuée qui tire les prix de gros vers le bas et obère ainsi les finances publiques et privées. C' est aussi un paradoxe non chiffré qu' il faille de plus en plus souvent réduire la production hydraulique ou nucléaire pour faire de la place aux intermittentes !

Il est donc urgent de revenir à des aspects fondamentaux : d' abord réduire les consommations électriques par une politique volontariste d' économie d' énergie, qui serait créatrice d' emplois locaux ; ensuite, prioriser les productions énergétiques bien insérées dans les économies et les paysages locaux comme la filière bioénergie/bois, qui a l' avantage de valoriser les déchets en plus de produire de l' électricité ou du gaz, ou encore le petit hydroélectrique et la géothermie là où ils sont possibles (il y a des sites en AURA). 

Et surtout, il ne faut pas perdre de vue les données économiques et financières, c' est le marché qui commande, et à l' avoir trop ignoré, on voit aujourd' hui les résultats catastrophiques des politiques de "gribouilles"...


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#2194

2016-04-21 09:39

LUG: en conclusion, vous nous dites:

- sobriété énergétique ( supprimmer les chauffages électriques " grille pain"

- éfficacité énergétique ( rénovation thermique des bâtiments, construction bois BBC et BEPOS )

- énergies renouvelables et stockables (petite hydroélectricité, biomasse - méthanisation agriculture-forêt-déchets

et innovation énergies: solaire thermique + PAC , géothermie Auvergne, vecteur Hydrogène vert Vallée du Rhône

La loi transition énergétique pour la croissance verte fixe des objectifs précis, le terme croissance verte veut dire EMPLOIS DE PROXIMITE.

L'objectif de la loi c'est aussi et avant tout de participer aux créations d'emplois sur les territoires, les fonds publics doivent donc être fléchés sur des objectifs précis et contractuels.


Visiteur

#2195

2016-04-24 04:34

A Doizieux, la demande d'implantation du mât de mesure du vent est faite, ABO wind lance son finacement participatif avec Landosphère, volà un vrai projet avec du financement participatif à 7 %, et là bas on ne vous demande pas votre carte d'identité de St Sauveur en Rue, ni d'être copain avec Pierre Paul Jacques et encore moins d'être sponsorisé par Philippe Heitz ou Joseph Bligy, bientôt nous aurons 2 centrales éoliennes, une qui sera vraiment exemplaire et participative, une autre qui sera un repère de petits arrangements et de conivences, le BON DIEU y retrouvera bien les siens, un jour.

Ciceron 01

#2196 Re:

2016-04-24 08:26

#2195: -  

 Je n' ai pas pu déterminer, à la teneur de votre propos, si vous étiez favorable ou pas au projet ABO Wind de Doizieux. Vous comparez surtout les deux projets, Doizieux et Ailes de Taillard dans leurs modes de financement, tous deux "participatifs" : il faut que vous sachiez d' abord que ces financements soi-disant "participatifs", sont dans tous les cas un mode de communication auprès des populations pour essayer de mieux faire passer les projets et rien d' autre. En effet, dans tous les cas, et quelque soit leur forme juridique, les participations du public sont marginales par rapport au montant total des investissements (exemple des Ailes de Taillard, 45 millions d' euros de projet, et sans doute guère plus de 400 à 600 000 euros de part du public, particuliers et associations : cela fait 1 à 1,5% du total du projet, quelle dilution !).

Pour Doizieux, la participation publique appelée se fait par la plate-forme de "crowdfunding" LENDOSPHERE, sous forme de "prêts" à taux fixes de 5 à 7%, pour un montant individuel maximal de 1000 euros. J' attire votre attention sur trois aspects, en particulier en comparant avec les Ailes de Taillard :

- Il ne s' agit pas ici d' actionnariat populaire, mais d' un système de type "obligations remboursables", les prêteurs n' auront aucun suivi de ce que l' on fera de leur argent.

- Il est étrange qu' un appel à participation soit effectué avant même que la viabilité du projet soit évaluée, avant aussi que le dossier ait été présenté aux autorités compétentes ; je sais que c' est une pratique courante de LENDOSPHERE, elle est déontologiquement douteuse, pour ne pas dire plus !

- Si vous lisez les conditions proposées sur le site de LENDOSPHERE, vous découvrirez que la garantie des fonds prêtés "ne peut être assurée, en dépit de toute l' attention apportée à la sélection des projets, il existe un risque d' impayé et de perte du capital, en cas de défaillance de l' emprunteur"... Sur ce point, le risque n' est pas différent pour les actionnaires des Ailes de Taillard, mais ils le savent.

Alors maintenant, si vous êtes un souscripteur potentiel de l' un ou l' autre projet, bonne chance, vous savez les risques encourrus : notez aussi que les promoteurs éoliens vont devoir rembourser à l' Etat les intérêts sur 2,6 milliards d' euros reçus au titre du tarif de rachat de leur production, suite à un jugement du Conseil d' Etat datant de quelques jours : cela va faire un joli trou dans leurs finances !!!

L' imprécateur

#2197 EOLIEN, LE QUEBEC STOPPE LE GACHIS, EN FRANCE, SEGOLENE TENTE DE L' ACCELERER !

2016-04-24 11:21

Deux articles édifiants sont publiés ce 22 avril 2016 dans le journal "Contrepoints", l' un sur le Québec par André BERTIN, l' autre intitulé "Obligations vertes, encore de nouvelles dettes", par "h16", pseudonyme d' un citoyen très bien informé...

Le Québec fait machine arrière sur les EnR :

Avec ses grands barrages, le Québec produit de l' électricité à profusion, et à bas prix. Traditionnellement, les surplus étaient vendus aux Etats-Unis, ou dirigés vers le reste du Canada, mais avec l' arrivée des gaz de schistes, ce débouché s' est fermé. Malgré tout, l' ancien gouvernement provincial s' était laissé convaincre de payer des subventions à l' industrie du vent, moyennant quoi les parcs éoliens se sont multipliés, défigurant les paysages les uns après les autres, et compromettant la santé et la quiétude des populations. 

En plus, au fil des ans, la note est devenue salée, le prix de l' électricité s' est mis à grimper, malgré les surplus. Aussi, le nouveau gouvernement québecquois, faisant preuve de bon sens, a décidé de faire cesser le gâchis : les nouveaux parcs éoliens n' auront plus droit aux subventions, prix garantis et autres subsides... Le lobby s' est mis à hurler pour qu' on laisse les portes ouvertes, mais rien n' y fait, l' éolien est bel et bien gelé au Québec.

Il reste cependant à payer pour les subventions accordées antérieurement, et garanties pour 25 ans : selon "Le Journal de Montréal" du 9 avril, "les 4 millions de clients d' Hydro-Québec (l' EDF local) devront absorber une facture de 23 milliards de $ canadiens d' ici 2042, ce qui fait 5 750 $ par client ! Cette situation mérite d' être mise en parallèle avec la nôtre, dans laquelle on continue à payer 220 à 240 euros/MWh la production offshore, 90,6 euros/MWh la production onshore.

A-t-on les moyens de payer l' électricité 2 à 5 fois sont prix moyen de production, lequel est, selon CRE ou l' Institut IFRAP, de 45 euros/MWh ???

Ségolène ROYAL veut faciliter la croissance des EnR en mettant en place les "obligations vertes"...

Vous aurez remarqué que notre Ministre de l' Environnement et de l' Energie continue à "brasser beaucoup de vent", courant d' une réunion internationale à une autre pour assurer le service "après-vente" de la COP21 dérobé à son ex-collègue Laurent FABIUS. Mais les gesticulations de ce 22 avril à New-York camouflent mal le fait que les "grands" de ce monde ne se sont pas précipités pour ratifier un accord qui a maintenant toutes les chances de rester lettre morte (Etats-Unis, Chine, Arabie et Corée du Sud refusant de s' engager plus avant).

Alors Ségolène a imaginé qu' en France, une relance des EnR pourrait donner le bon exemple : oui, mais l' Etat n' a plus les moyens de donner le coup de pouce financier, devant déjà aider EDF et AREVA en grandes difficultés. Pourtant il faut bien accréditer l' idée que la France contribue fortement à réduire le CO2 et autres psaumes de l' Eglise Ecologiste Réchauffiste...

Elle a donc eu une idée lumineuse : puisque l' Etat est déjà lourdement endetté, pourquoi ne pas lancer un nouveau produit de placement, des emprunts verts, c' est à dire faire appel à l' épargne des citoyens militants, qui seront sans doute incités par des taux d' intérêts ou des défiscalisations stimulants... Oui mais voilà, ces obligations vertes seraient assortis de l' engagement d' une institution, ou des collectivités, à garantir le remboursement de cette dette. Désolé, mais des expériences diverses montrent qu' il s' agit bien là d' un endettement supplémentaire qui finira inéluctablement par une croissance de la dette globale du pays, qu' on la range dans un tiroir ou un autre. Et enfin les capacités exceptionnelles de gestionnaire de l' ex-Présidente de Poitou-Charentes devraient plutôt inciter à la méfiance...

NON, VOILA UNE IDEE DECIDEMMENT PAS TRES FINE : un principe de financement basé à la fois sur l' endettement public (contribuant à la fortune des investisseurs de l' EnR) et sur des idées écologistes qui ne tiennent pas debout, le tout mis en place par une politicienne qui a largement prouvé sa nocivité pour les finances publiques !!!


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#2198 Re: Re:

2016-04-24 20:44

#2196: Ciceron 01 - Re:  

 Donc si je vous suis bien, vous me conseillez de ne pas mettre de l'argent dans ces deux projets, au risque de le perdre.

Je vais donc suivre votre conseil, merci.

 


Visiteur

#2199

2016-04-25 04:29

VOILA UN PROJET A TAILLARD QUI EST EXEMPLAIRE ET PARTICIPATIF dans le cadre de la loi de transition énergétique POUR LA CROISSANCE VERTE ( les créations d'emplois de proximité):

- Soutenir la sobriété énergétique, la course aux investissements frénésiques est terminée, il n'y a plus d'argent dans les caisses et l'état vient de reùettre 3 milliards d'euros, alors que la CSPE ( financement des Enr coûte chaque année 9,6 milliards d'euros), on répare avec une rustine, mais elle n'est pas assez grosse pour boucher le trou !!!!!!!!!!!!!!!!!

- Réaliser l'efficacité énergétique dans les bâtiments, les transports, l'industrie en réduisant de moitié le consommation d'énergie finale et de 30 % la consommation d'énergies fossiles ( charbon, fioul, gaz )

- Développer sur chaque territoire ou Région des énergies renouvelables locales, stokables, pilotables en adéquation avec nos besoin et nos ressources ( la région Auvergne Rhône Alpes n'a pas pour vocation à produire de l'électricité intermittente pour la revendre à perte aux Suisses et aux Italiens )

Pour ce qui concerne le Parc Naturel Régional du Pilat, nous devons revenir aux fondamentaux:

- poursuivre la structuration de la filière BOIS ( de l'arbre à la sciure) et la fonction capteur de carbone, qualité de l'air pour les 17 villes Portes (+ la métropole de LYON qui vient de rentrer au Pnr PILAT.

- renforcer le pôle rénovation thermique des bâtiments publics et privés ( bouquet de travaux) et construction BOIS, bâtiment basse consommation et bâtiment à énergie positive

- vulgariser et Régionaliser les expérimentations et innovations en matière de transport, co-voiturage, autopartage, mon car pour mon Parc du Pilat au départ de St Etienne et Lyon, vélo a assistance électrique et voie verte- vélo route, transport velo sur les ter région AURA, véhicules électriques batteries et piles à combustible, production d'hydrogène pour petits véhicules d'interventions ( rayon de 300 km ).

- Passer d'une intervention statique à une dynamique de projet (10 ans de procédures pour instruire un projet de centrale éolienne ce n'est pas acceptable, il ne faut pas simplifier la procédure, il faut changer de projet qui ne correspond plus à la réalité économique et encore moins au besoin )

- Avec la baisse constante des financements publics, changer le mode de réflexion politique et apprendre à faire plus avec moins, le seul critère d'attribution des aides publiques étant maintenant l'indicateur EMPLOI sur chaque territoire ( le temps des projets gadgets est révolu), avec la loi NOTRe, la région doit affirmer ses compétences en ECONOMIE, ENERGIE, ENVIRONNEMENT, EMPLOIS ( avec un S à emplois).

Ce matin 1545 signatures contre le projet de Centrale Eolienne Industrielle dans la grande Forêt de Taillard et dans la grande Région Auvergne Rhône Alpes soutenu par les Ailes de Taillard.


Visiteur

#2200

2016-04-25 18:16

ce jour le 25 avril2016,il faut bien réflèchir a ce que l'on crée ,



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