Pétition unitaire Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE)

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#477 Re: Re: Re: Revenons à 2004.

2013-11-26 20:23

#472: Tout n'est pas à jeter. - Re: Re: Revenons à 2004.

Les CPGE sont à mon avis menacées, car un enseignant perdant jusqu'à 600 euros par mois réfléchira très sérieusement à conserver son poste. "On n'attire pas les mouches avec du vinaigre", dans notre cas on n'attire pas des agrégés docteurs avec des salaires de misère. Le niveau du recrutement baissera, ainsi que celui de la formation.

Une fois que les cpge ne fonctionneront plus, on aura là un formidable prétexte pour les fermer ...

Réponses

Tout n'est pas à jeter.

#480 Re: Re: Re: Re: Revenons à 2004.

2013-11-26 20:34:41

#477: - Re: Re: Re: Revenons à 2004.

Le blocage des salaires depuis 4 ans nous coûte beaucoup plus à l'arrivée que ces seuls 600 euros par mois. Car nous y perdons déjà sur le salaire et les H.S. mais aussi sur nos retraites futures qui se trouvent automatiquement amputées de 6%, sans compter sur le prolongement de ce blocage.

Battons-nous pour la revalorisation du point d'indice en premier - ce qui concerne tous les enseignants, puis pour la différentiation des heures selon le nombre d'élèves - ce qui ne concerne que nous autres profs de CPGE. Le reste est négligeable.

 


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#481 Re: Re: Re: Re: Revenons à 2004.

2013-11-26 20:35:12

#477: - Re: Re: Re: Revenons à 2004.

Oui et il faudra créer un système de sélection d'entrée en fac.

MLCD

#2715 Re: Re: Re: Re: Revenons à 2004.

2013-12-09 20:58:45

#477: - Re: Re: Re: Revenons à 2004.

C'est vrai que le marché de l'emploi est au beau fixe et qu'ils n'auront aucune difficulté à retrouver un emploi 10 fois mieux payé ailleurs !

Je me demande d'ailleurs pourquoi ils ne sont pas partis depuis longtemps s'ils sont si intelligents.

Mon impression est que le niveau "nécessaire" des professeurs de CPGE est largement sur-estimés puisqu'au final il s'agit surtout de bachoter et de faire en boucle des exercices pour réussir un concours.

Mon humble expérience d'étudiant en prépa est que le niveau des professeurs est nettement secondaire par rapport à l'émulation qui peut exister entre les étudiants de la même prépa.

En redoublant d'une lycée de province à un prestigieux lycée parisien, je n'ai pas constaté de forte inflation de la qualité des professeurs. Pourtant les deux prépas ont des niveaux (classements des classes prépa) très différents...