Pétition unitaire Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE)

Prof. de KH

/ #1828 Re: Professeur certifié, 18 h, lycée, 11è échelon= 2500 € par mois.

2013-12-04 11:11

#1821: pauvre prof de lycée - Professeur certifié, 18 h, lycée, 11è échelon= 2500 € par mois.

1) "Pourquoi prétendez-vous que votre métier vous oblige à travailler nuit et jour alors que vous vous jetez sur de multiples heures supplémentaires sans parler des heures de khôlles".

Les HSA sont le plus souvent imposées par les volumes horaires des classes où nous sommes affectés par l'Inspection Générale ...

Nombre de collègues refusent par principe les HSA, afin de permettre la création de poste où seront affectés nos collègues du secondaire.

Les khôlles permettent le suivi individualisé des élèves.

Les enseignants de CPGE confient très souvent des khôlles à leurs collègues du secondaire.

2) Par ailleurs, les concours se déroulant au printemps, il me semble que les profs de CPGE enseignant en 2ème année ont quelques mois devant eux sans copies ni étudiants....ça laisse du temps pour préparer ses cours de l'année suivante. Non ?

Les écrits des concours se déroulent au printemps, certes, mais

a) nous nous occupons de la procédure APB - classement de plusieurs centaines de dossiers de recrutement - pendant que se déroulent les écrits.

b) Nous reprenons nos étudiants dès la fin des écrits, afin de les préparer ... à l'oral. Je rajoute qu'au-delà de nos obligations de service, nous faisons alors plusieurs dizaines d'heures de colle non rémunérées.

c) les enseignants de CPGE de province accompagnent leurs admissibles à Paris pendant le déroulement des épreuves orales : ils font cela GRATUITEMENT : hébergement à Paris, billets de train, cours ... et ce jusqu'au 13 juillet, jour habituel de la proclamation des résultats.

d) les quinze premiers jours de juillet sont également dévolus aux commissions d'équivalence avec les Universités, aux réunions avec nos futurs étudiants et leurs parents, aux réunions pédagogiques qui permettent la mise en place de l'année suivante.

évidemment de cela on ne parle jamais...