Pour l’enseignement de la psychanalyse à l’université

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Ce sujet de conversation a été automatiquement créé pour la pétition Pour l’enseignement de la psychanalyse à l’université.


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#501

2013-12-01 20:01

Et si on allumait la lumière, à l'université ?

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#502 Re:

2013-12-01 20:39

#82: Tess92 - Re:  

 Vouloir aider ? En voilà une pensée qu'elle et bonne !et pavée comme l'enfer


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#503

2013-12-01 20:50

Enseignant RASED

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#504

2013-12-01 21:00

"Supprimer l'enseignement de la psychanalyse", constituera un symptôme terriblement autodestructeur au regard du corps pédagogique et une perte innommable par rapport au patrimoine humain!

Si Mostafa Ettajani. Psychologue- Marrakech

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#505

2013-12-01 21:13

Non seulement la psychanalyse fait parti du patrimoine français dans toute son originalité et son évolution mais encore est un compliment indispensable à d'autres orientations thérapeutiques en psychologie; il faut promouvoir une grande maîtrise de cette discipline qui exige une formation rigoureuse et dans la durée et dans la profondeur;sinon,elle, comme toute autre science mal comprise et mal maniée, peut être dangereuse. Par ailleurs, sans les études psychanalytiques de qualité,nous risquons d'être non plus des psychologues mais plutôt des psychotechniciens, se conformant aux diktats d' une société marchande du "tout toute de suite", de résultats thérapeutiques rapides et peu coûteux en remplaçant encore la sensibilité humaine par une efficacité technologique et pharmacologique. Ceci évacue la psyché encore un peu plus afin de réparer ceux qui produisent peu et qui consomment trop.

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#506

2013-12-01 21:50

nécessaire mais insuffisant, élément de l'obscurcissement à l'œuvre à très grande échelle, de la concrétude qui refoule le symbolique

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#507

2013-12-02 05:29

quelle inconscience!!!!!

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#508

2013-12-02 06:14

Sur mon chemin de connaissance et de savoir d'éducatrice qui accueille et accompagne des enfants souffrant de troubles de comportement, l'approche psychanalytique reste une réelle balise éclairante pour ma pratique clinique : une clinique du sujet qui s'invente dans le quotidien de la rencontre.

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#509

2013-12-02 07:52

Messieurs les censeurs, bonsoir...

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#510

2013-12-02 08:07

Je signe cette pétition car elle me parait pertinente sur le fond surtout dans cette période malsaine où la pensée est attaquée de toute part.
MAIS : si elle vise à permettre que des étudiants en psychologie se voient attribuer le titre de psychanalyste à la fin de leurs études, alors il va y avoir un vrai et conséquent problème de visibilité ! être psychanalyste pour moi ( et quelques autres ! ) c'est bien autre chose que d'aligner des compétences théoriques. merci de bien vouloir tenir compte de cette remarque.

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#511

2013-12-02 08:32

c'est un enseignement important dans le champ des sciences humaines

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#512

2013-12-02 08:40

Je ne suis pas sûre que la psychanalyse "s'enseigne" !Il s'agit d'abord et avant tout d'une démarche intime et strictement personnelle. Mais je pense qu'il est incontournable qu'elle soit reconnue comme un champ thérapeutique qui a fait ses preuves et qu'à ce titre, les étudiants psychologues soient sensibilisés à cette pratique au même titre que les autres choix thérapeutiques.

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#513

2013-12-02 09:10

Il faut de la place dans l'enseignement suupérieur pour confronter et croiser les approches fondamentales du psychisme humain. L'université est le lieu de la transmission critique, pas celle de l'inculcation d'un dogme ou d'un savoir-faire réduit à une technique.

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#514

2013-12-02 09:22

La psychanalyse, si elle ne peut se résumer à la cure, cependant, elle n'en peut être dissociée, tant c'est l'EXPERIENCE de celle-ci, et avec elle, singulièrement, de l'inconscient,qui en fait la particularité, et le seul domaine à ce jour qui se propose cette tentative formidable d'exploration, de connaissance, souvent de guérison, toujours d'émancipation.
Cela, si on ne peut l' "enseigner", au moins peut-on tenter de le transmettre, d'en proposer le sens, si subversif soit-il, pour lui donner une place dans l'expérimentation de nos futurs analystes et chercheurs, afin aussi d'élargir ses réflexions à d'autres domaines que le sien propre, et de débattre;
Cela en vaut la peine, c'est la découverte la plus révolutionnaire du 20° S., ne la laissons pas dépérir.

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#515

2013-12-02 10:06

!!

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#516

2013-12-02 10:46

Bonjour,
La psychanalyse mérite certes d'être revisitée et élargie dans on enseignement, mais pour autant elle doit rester enseignée à l'université. Elle est garante de la dimension subjective de la personne en tant que sujet. Il est donc fondamental, surtout à notre époque, d'ouvrir notre conscience à l'introspection de soi, afin de vivre dans notre unité intérieure singulière.

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#517

2013-12-02 11:12

Etudiante en Cinéma

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#518

2013-12-02 11:35

Je pense que le pouvoir politique est éffrayé par la perspective de permettre à l'autre de retrouver et reconstruire une parole qui l'engage en responsabilité en tant que citoyen.

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#519

2013-12-02 12:43

psychologue

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#520

2013-12-02 13:55

Psycholgie différentielle, psychologie sociale, psychologie clinique et pathologique, psychologie de la santé, psychologie gérontologie et santé publique, psychologie du travail, psychologie cognitive, psychologie de l'enfant et de l'adolescent... une mère n'y retrouverait pas en effet ses petits et laisserait à penser que certains psychologues sont cliniciens et d'autres non. Alors oui, peut - être que ceci est un mal pour un bien sauf ce qui peut, a pu, et fera toujours culture commune, c'est bien justement ce que nous enseigne la psychanalyse. Certes, la psychanalyse ne s'apprend pas dans les livres, elle s'apprend, à même le corps au même titre que l'université n'apprend pas à être psychologue. La formation universitaire permet de transmettre des savoirs et d'utiliser des "outils" qui auront toujours à être remaniés en fonction de leurs finalités. Pas de projets d'enseignements ou de transmission en effet sans tenir compte des changements profonds parfois en cours de notre société. Que se passe t'il depuis quelques temps dans le champ de nos pratiques? Il m'est par ailleurs tombé dans l'oreille pendant mes études universitaire de psychologue, que nous formions, en France en une seule année, le nombre de psychologues formés sur toute l'Europe. Je pourrais vous témoigner, de différents lieux comment nos collègues éducateurs, psychiatres et psychologues, sont convoqués à devenir aujourd'hui des techniciens de la relation. Comment nos collègues, directeurs de structures médico - sociales sont peu à peu spoliés dans leurs missions par la direction du marché et combien faut - il de résistance opposée pour se tenir à cet impossible : l'homme n'est pas une marchandise. Du sujet justement, on en a plein la bouche. Pervertissement du sens des actions, glissements innombrable à cette course à l'expert. La relation se trouve ni plus ni moins éradiquée face à des attentes totalement hygiénistes sous le primat du sanitaire et du divin marché. L'inconscient, c'est le social a dit Lacan à la fin de sa vie. Oui, la société d'aujourd'hui n'est plus la même qu'hier et la psychanalyse est née d'une névrose. Oui les symptômes qui font jour aujourd'hui ne font plus de la névrose le parangon d'un seul modèle possible de l'accompagnement. Mais au même titre que du père, il faut se servir à condition de pouvoir se passer, ce serait une barbarie que de confondre la psychanalyse comme méthode et la psychanalyse comme co - naissance indispensable à travers son enseignement. Aussi, oui au titre unique de psychologue et non quant à éradiquer l'enseignement que Freud, pour ne citer que lui, nous a laissé par ses écrits. ce serait faire comme si rien ne c'était alors passé. Ce qui, serait, vous en conviendrez peut - être vous qui me lisez hautement significatif de là où nous en sommes : perdus entre deux rives, risque est grand de la dérive. Si demain, comme je le crains, on se devait d'appréhender la conscience et ses refoulés par les multiples et différentes possibles connexions neuronales, si comme je viens de le lire, l'âme c'est la cognition, ou bien que l'on accepte d'appréhender l'homme comme des tranches de cerveau disponibles pour jouir sans fin et bien de vous à moi : j'ai peur. Et comme la peur est au fondement de la relation, tenons bon.

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#521

2013-12-02 14:55

pour l'enseignement de la psychanalyse à l'université

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#522

2013-12-02 15:15

La psychanalyse est à la psychologie ce qu'est le neurone pour les neurosciences.
Alors un peu de cohérence , un peu de respect pour les patients que nous prenons en charge;
Pas d' inquiétude chacun a et doit avoir sa place .

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#523

2013-12-02 15:20

Une étude sociologique vient de paraître sur le fait que la société française tend de plus en plus vers le répréssif et non plus l'humanisme : est-ce que supprimer l'enseignement de la psychanalyse ne va pas dans ce sens ?
christine

#524 suppression = répression

2013-12-02 15:22

La psychanalyse menace qui ou quoi à l'heure des neuro-sciences et de la bien-pensance ?

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#525

2013-12-02 16:42

veuillez trouver ci-joint le lien avec une brève publiée sur notre site en réaction à la pétition.
Cordialement. Jean-Baptiste Legouis (secrétaire général du RPH)
http://www.rphweb.fr/cataloguebreves_cd3_170.html