Contre l'abattage des cèdres de la Citadelle de Forcalquier

A la lecture de tous ces documents, il est certain que le marché a été attribué. A cet effet, le maire de Forcalquier avec l'accord de son conseil municipal dispose de tout pouvoir sans en référer audit conseil. Ensuite, il est plus que probable que le marché ait déjà été notifié. Juridiquement, cela indique que la mairie a déjà passé sa commande à l'entreprise.

Enfin, il manque sans doute l'ordre de service à l'entreprise qui lui ordonnerait de commencer les travaux. Celui-ci n'est pas obligatoire si le marché prévoit que la notification vaut commencement des travaux ! De toute manière à ce stade, la commande est ferme et soit l'entreprise la réalisera, soit la mairie devra payer un dédit financier à l'entreprise. Les fonds publics sont donc bien engagés et seront dépensés de toute façon !

Autre GROS problème. La déontologie de cette affaire :

Le Parc régional du Lubéron est une structure créée par le Conseil régional afin de protéger l'environnement et les paysages (Il ne faut pas les confondre avec un Parc national géré par l'Etat).

Visiblement ce Parc régional a besoin soit d'exister, soit de s'auto-financer.

En effet, comment expliquer que le Parc soit en même temps le protecteur des sites du secteur et par ailleurs conseille au Maire d'abattre de tels arbres et d'assurer, contre paiement, la maîtrise d'oeuvre des études et des travaux d'abattage?

Je soumets ces sujets à la réflexions des signataires de la présente pétition.

#52: Alain - Marché. 

Heureusement pour cet infortuné bûcheron auquel les opposants à la coupe des cèdres ont bien sûr pensé ; il y a une solution de ratrappage pour lui. et pour la mairie. 

En effet , d'abord il y a inévitablement quelques cèdres anarchiques 3 ou 4 dans la zone de grands cedres  dont personne ne conteste le nécesité de les couper

Mais de plus, au bas  de la couronne végétale de Forcalquier, règne un imbroglio de broussailles,  un lacis de mauvaises pousses  et une anarchie de petits cèdres en forêt, bref un ensemble laissé à l'abandon  et donc du travail à faire par une entreprise qui sait aussi faire ce genre de travaux.

Donc tout ne serait pas perdu ni pour lui , ni pour la mairie dans le cas "formidable" où l'abattage des grands cèdres seraiet abandonné pour des solutions moins radicales et plus intelligentes. 

De plus , la mairie qui sait bien se substituer aux propriétaires déficiants en cas de péril pour des immeubles et leur faire payer ensuite les travaux, pourraient aussi confier à ce bûcheron la coupe à nu d'un véritable bois d'ailantes  de trente metres de haut ayant envahi un terrain à l'abandon au dessous de l'église St-Jean ( un qurtier à la vegetaion est protégée (soit disant) et aussi soit-disant inconstructible.( mais c'est une autre histoire!)

Ailantes qui ont maintenant pollué  tous les jardins de ce quartier et dont les propriétaires ont un mal fou à tenter d'éradiquer les envahissements  de ces saletés de leurs terrains

"Voilà une idée quelle est bonne" Non??!

Cela me fait rire que la pub sous notre pétition soit "pro-abattage d'arbres" ! Belle ironie...

En suis à 48 signatures/papier dans mon entourage et je persévère.

Ne connais pas bien Natura 2000. Mais Alpes de Lumières y est lié. Qui est responsable de l'urbanisme à la mairie ? Qui est directeur d'Alpes de Lumières ?

Projet à court terme couper des arbres centenaires.

Quel est le projet à long terme ?

Non encore exposé au public citoyen ?

Nous sommes grand nombre à être très vigilants.

>C'est vrai Alain, on ne peut pas être juge et partie. Être du parc du Lubéron et "pour" couper ces cèdre, cela semble antinomique.

>La pie railleuse les ailantes sont une végétation qui envahit/colonise et dont on a un mal fou à se débarrasser : bonne idée que de nettoyer les zones brouissailleuses et/ou envahies par des arbres indésirables.

salut à tous,

#60: rose -  

 Le Maître d'ouvrage est la commune de Forcalquier, le Maître d'oeuvre, le Parc naturel régional du Luberon, deux institutions. Pourquoi chercher midi à quatorze heures ?

#61: - Re:  

 Des institutions?  Cela leur donne-t-il le droit de bafouer la déontologie?

Je suis stupéfait des bétises que j'ai pu lire dans les commentaires des pétitionnaires (J'ai pris le temps de lire le projet global mis en ligne sur le site de la ville), ainsi que des contradictions et des procès d'intention faits aux élus et au Parc du Luberon.

Votre vie est-elle à ce point exemplaire pour vous acharner contre l'abattage de 24 arbres (dont 3 déjà morts) parmis un parc de 150 à 200 sujets ? Ce qui fera le plus grand bien aux sujets restants (J'en présume mais je ne suis pas plus spécialiste que vous).

De quoi sont fait vos meubles ? votre téléphone portable ? Comment vous déplacez-vous chaque jour ? Avec quoi vous chauffez-vous l'hiver ?

De plus nous ne sommes pas dans une forêt mais dans un parc en coeur de ville.

Pourquoi ne vous battez-vous pas contre les dizaines de cèdres coupés dans la forêt de Bonnieux par exemple ? Sans doute parce qu'il est valorisé et c'est autant de bois que l'on importe pas d'autres régions, voire d'Europe centrale et du Nord, ou de bien plus loin encore.

N'y a-t-il pas de combat bien plus important à mener ??? Les hectares de terres agricoles arrosées de glyphosate chaques années autour de Forcalquier par exemple...

Votre combat me paraît futile et déplacé. Désolé mais ce sera sans moi !

>63 (J'ai pris le temps de lire le projet global mis en ligne sur le site de la ville)

Où précisément sur le site de la ville ?

Est-ce celui de 124 pages fait par trois architectes du parc du Lubéron ?

>61 Sur ce point précis je suis bien d'accord chercher midi à quatorze heures c comme déglinguer un violon. Autant s'abstenir.

cordialement,

60

#63: - Stupéfait ! 

Cher visiteur,

Sans la mobilisation actuelle, c'est près de 50 cèdres (dont au moins 37 sujets de hautes tiges !) qui auraient été abattus pour des raisons qui semblent pour le moins déraisonnables puisque le maître d'ouvrage (la mairie de Forcalquier) attend les arguments de la DREAL pour convoquer une réunion avec l'ensemble des acteurs associatifs locaux... Pour le reste, nous nous passerons de vos jugements et de votre combativité.

Salut !

#63: - Stupéfait ! 

 C’est marrant cette propension qu’ont les gens opposés ou indifférents à une lutte à trouver qu’elle est minable par rapport à telle ou telle autre, sans d’ailleurs jamais se poser la question de savoir si les personnes qu’ils visent à rabaisser ne sont pas aussi engagées sur d’autres ‘fronts’…

Cela s'avère surprenant et j'en suis stupéfaite moi aussi  : un des trois architectes signataires de l'étude commanditée par la mairie au parc du Lubéron est membre du conseil d'administration de l'association Alpes de Lumière.

La personne  en charge de l'urbanisme à la mairie est la présidente d'Alpes de Lumière. En lien étroit avec Natura 2000.

Une des grandes activités de cette association consiste en la restauration et réfection de bâtis anciens ; murs et calades.

Des chantiers de jeunes bénévoles européens -mais qui paient très cher leur inscription à ces dits chantiers- sont dévolus à ces travaux de restauration.

Dans les travaux prévus il y a construction d'une calade sur le site de la citadelle (avec montée de l'eau et de l'électricité).

L'ouverture de ces chantiers ouvrent à nombre de subventions (dont je ne connais ni l'origine ni le détail).

Le bénfice fait sur ces chantiers permet de dégager (ou a permis de dégager antérieurement) deux salaires à plein temps pour deux permanents d'Alpes de Lumière. Je n'en connais pas les montants.

A priori, l'eau arrive déjà par ailleurs en haut de la citadelle. Par un système ancien (à rénover : si c'est faisable, pas sûr).

Mais ce n'est pas tout : il restait un terrain oblongue (long et étroit) en vente très haut sur le flan de la colline : terrain contre la pente de la collline & sur du safre. Qui s'est renseigné en mairie s'est entendu répondre : "si vous l'achetez, pas sûr qu'on vous donne le permis de construire, le sol est fragile".

Ce terrrain a été vendu récemment (après l'étude faite par le parc du Lubéron). A un cabinet d'architectes : le maître d'oeuvre est le même que le maître d'ouvrage.

La mairie a signé une convention avec ce cabinet d'architecte pour l'autoriser à fermer la voie publique (calade rénovée (mais par qui, dis donc ?)) durant les trois mois que dureront les travaux. On ne peut plus accéder par ce côté-là à la citadelle, la calade est fermée jusqu'en octobre. En août, ai-je lu, les grilles du chantier ont été réouvertes le temps des vacances, pour les touristes (et sans doute parce que le chantier a été stoppé).

J'ai le nom de l'architecte concernée. Je ne crois pas qu'il s'agisse d'un des trois du rapport sus-cité (je vais vous le mettre en lien ici).

A vérifier.

Sidérant.

Ce n'est qu'un début. Restons vigilants.

Annexe à étudier :

http://www.hauteprovenceinfo.com/uploads/pdf/94.pdf

#67: rose -  

 A quand la Chambre régionale des Comptes? Si les juges débarquent, ils vont vraiment se régaler!

C'est la mode ces temps si de couper des cèdres ! Dans mon département aussi, au lycée agricole Restat à sainte Livrade sur Lot, il y a des cèdres à sauver ! (v. pétition cedres sainte livrade sur lot)

#3: -   ah les rumeurs ! les anonymes parlent d'anonymes. D'un coup je sais très bien qui est "derrière": c'est... bon je ne le dirai qu'à l'oreille de certains connus/connues pour bien répandre les rumeurs. Mais leurs noms commençent avec J. SIGNE: Andreas. voilà. D'ailleurs, vous savez que...etc.