Appel à la reconnaissance des professions du spectacle en Suisse romande

Quoted post

Jean-Pierre Potvliege
Visiteur

#37 Diviser pour mieux perdre

2010-11-09 19:01

Je ne signerai pas cette pétition car ce n'est pas en nous divisant que nous obtiendrons quelque chose
Ce qui est demandé aujourd'hui dans ce texte anonyme est ce que fait le Synd!cat depuis le 27 septembre !
Que ceux qui ne sont pas d'accord avec les propositions du SSRS ... :
1) Mettre en place des mesures transitoires (faire que la loi ne s'applique pas dès le 1 avril 2011 au personnes soumissent à l'art.8 OACI)
2) Faire comprendre aux politiques dans les cantons et dans les villes qu'avec la situation nouvelle il ne peuvent que rehausser le niveau des subventions pour la création (les Suisses ayant décidé que le chômage ne subsidierait plus la culture)
3) Ouvrir de nouvelles portes afin d'améliorer l'employabilitée des travailleurs du spectacle.
... viennent en débattre lors des séances organisée par le syndicat.

Bien à vous & TchôBizz

Réponses

Laurent Nègre
Visiteur

#89 Rassembler

2010-11-10 11:40:56

#37: Jean-Pierre Potvliege - Diviser pour mieux perdre 

 Le contenu de cette pétition, signée à ce jour, après environ 24 heures de mise en ligne, par plus de 1900 personnes, n'est pas, dans son essence, en contradiction avec les démarches entreprises par le syndicat SSRS.

Cet appel n'a d'autre prétention que d'évaluer la densité et la détermination des soutiens multiples en faveur de la défense des métiers du spectacle et de l'élaboration d'un statut particulier pour ces professions.

Les initiateurs et premiers signataires de cette pétition ne sont pas anonymes, leurs noms sont consultables parmi les 25 premiers signataires. J'en suis un et je ne m'en cache pas.

Les initiateurs n'ont aucune velleité de diviser, ni de régner ( sur quoi? ) mais bien plutôt l'ambition folle  de croire qu'une démarche démocratique de réveil et d'action reste possible - au sens large et sans en connaître encore tous les paramètres et les contours -  pour contrer le triste sort réservé aux professionnels du spectacle, suite à la votation de la 4e révision sur l'assurance chômage.

Le soutien massif apporté à ce texte dans un délai si court devrait donner à toutes les personnes soucieuses de la défense des intérêts des professions du spectacle une force nouvelle et l'assurance de voir la cause portée par une masse critique réactive et concernée, au-delà des appartenances et des courants politiques.

 

Nicole Borgeat
Visiteur

#156 Re: Diviser pour mieux perdre

2010-11-11 13:05:16

#37: Jean-Pierre Potvliege - Diviser pour mieux perdre

Ouvrir de nouvelles portes afin d'améliorer l'employabilitée des travailleurs du spectacle.
... viennent en débattre lors des séances organisée par le syndicat.

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Je remercie le SSRS pour son engagement et son travail et loin de moi, l’idée de diviser pour perdre, mais il me semble opportun d’utiliser la tribune qu’elle offre.

Il me semble en effet que la proposition du SSRS concernant l’employabilité des travailleurs du spectacle et de l’audiovisuel pose problème. Elle va à rebours de ce qui s’est heureusement passé ces vingt dernières années dans les domaines du théâtre et de l’audiovisuel, à savoir, une professionnalisation de l’ensemble de la branche.

En proposant ce programme intitulé «Nos métiers», axés sur le développement d’activités «hors scène» comme la médiation culturelle ou l’animation, le SSRS discrédite ces métiers, qui demandent des formations spécifiques.

Ce programme ne tient par ailleurs pas compte des difficultés à concilier un temps de création (souvent bien plus qu’un 100%) avec un engagement fixe auprès d’un autre employeur (comme l’enseignement). La plupart des intermittents du spectacle, qui ont exercé de manière régulière un métier «hors scène», ont finalement abandonné leur profession dans le domaine du spectacle, suite à des incompatibilités d’horaires et de plannings. C’est ainsi que les arts vivants perdent des professionnels confirmés et donc des savoir-faire.

Ce jeu dangereux, qui consiste à dire que «nous voulons vivre de nos métiers» tout en nous proposant d’en exercer un autre, prépare admirablement le chemin au SECO (Secrétariat d’Etat à l’Economie) qui, au fil des révisions de la LACI, a montré qu’il souhaitait nous «réinsérer durablement». Ce qui, au vu du marché du travail dans nos professions, consiste à nous demander de changer de profession.