NI AGRESSIONS NI NIQAB AU SEIN DE L'ESPACE PUBLIC


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/ #249 Re:

2012-02-25 00:50

#1: FAÏZA ZOUAOUI SKANDRANI -

Mercredi, 22 Février 2012 21:48

120 militaires français, arrêtés, en Syrie?

IRIB- Citant le site syrien Dampress.(http://www.dampress.net/index.php?page=show_det&select_page=6&id=18220), l'IRIB a rapporté l'arrestation de 120 militaires français, en Syrie, par les forces nationales syriennes(http://french.irib.ir/administrator/index.php?option=com_k2&view=item&cid=171517).

Le journaliste français, Thierry Meyssan, qui se trouve, sur place, qualifie cette information d'inexacte et donne sa version des faits  :

 

"La guerre secrète de la France contre le peuple syrien

Lors de la prise du bastion insurgé, dans le quartier de Bab Amr, à Homs, l’armée syrienne a fait plus de 1.500 prisonniers, dont une majorité d’étrangers. Parmi ceux-ci, une douzaine de Français ont requis le statut de prisonnier de guerre, en déclinant leur identité, leur grade et leur unité d’affectation. L’un d’entre eux est colonel du service de transmission de la "DGSE".

En armant la Légion wahhabite et en lui fournissant des renseignements satellitaires, la France a conduit une guerre secrète contre l’armée syrienne, qui a fait plus de 3.000 morts, dans les rangs, et plus de 1.500 morts, parmi les civils, en dix mois de combats.

Ces informations ont été partiellement dévoilées, par Thierry Meyssan, lors d’une intervention sur la première chaîne de télévision russe, le lundi 13 février 2012 ; puis, dans un article, publié, le mardi 14, par "Komsomolskaïa Pravda" ; enfin, dans une vidéo de Voltaire Network TV.

La France a sollicité l’aide de la Fédération de Russie, pour négocier avec la Syrie, la libération des prisonniers de guerre.

Le Réseau Voltaire n’a pas trouvé d’éléments permettant de confirmer les imputations, selon lesquelles, 120 Français auraient été faits prisonniers, à Zabadani. Cette rumeur semble être une exagération de nos informations et paraît sans fondement.

Par ailleurs, le Réseau Voltaire s’interroge sur les articles d’envoyés spéciaux, à Homs, parus, ces derniers jours, dans des quotidiens français : une semaine après la reprise en main du quartier insurgé, et alors que ne subsistent que des combats urbains de faible intensité, ces reporters persistent à décrire une fiction de révolution, masquant la vérité à leurs lecteurs, laissant, ainsi, à Alain Juppé, la possibilité de négocier, en secret, la restitution des prisonniers de guerre.

Le 17 février, Nicolas Sarkozy et David Cameron signaient une déclaration commune. On peut y lire : «La France et le Royaume-Uni soulignent que les personnes responsables des violences, dans toute la Syrie, ne doivent pas douter que le jour viendra où elles devront répondre de leurs actes. La France et le Royaume-Uni réaffirment leur détermination à faire en sorte que des éléments de preuve concernant les crimes soient, dûment, recueillis, afin que les personnes qui ont ordonné ou commis des atrocités puissent rendre des comptes».

En l’absence d’obligation par des traités pertinents, la guerre secrète conduite par le Président Sarkozy et son gouvernement est un acte sans précédent, sous la Ve République. Elle viole l’article 35 de la Constitution et constitue un crime passible de la Haute Cour (article 68)".