Non à l'abrogation des décrets de 1950 pour les enseignants.

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#459

2014-04-01 20:24

Certains hésitent quand on parle "pétition", des le début, pour rassurer peut-être qu'un bon moyen est de vraiment souligner qu'on peut en même temps rester dans l'anonymat et apporter son soutien. Ça peut être décisif, le manque d'implication semble venir aussi de la. C'est en essayant de convaincre que je l'ai remarqué,signer semble présenter un risque aux yeux d'un certain nombre. En abordant très vite et systématiquement cette possibilité d'anonymat (que beaucoup semble ignorer),j'ai pu, ensuite, discuter avec une personne rassurée et plus réceptive.

Réponses

francoise scoccia

#462 Re:

2014-04-02 03:32:03

#459: -

oui j'ai noté cela aussi.;certains collègues ont peur de leur ombre et sont infantilisés et infantiles à tel point que si c'est pas le chef d'établissement ou le syndicat qui "dit" alors ils "font" pas et ça quel que soit leur âge..actuellement chez ceux qui signent "chez moi" la plupart ont la quarantaine ou moins ..les plus vieux, s'en fichent et ne se sont pas gênés pour le dire..bon la plupart n'ont pas réalisé qu'à terme ils ne pourraient plus faire la montage d'heures dans le privé qu'ils font actuellement et qui leur permet de sacrément arrondir les fins de mois..et ça ça permettra peut être d'en faire bouger..;les choses vont prendre du temps car les collègues n'arrivent pas à admettre que un, le snes mente et deux que les choses soient si graves..surtout en collège...où ils pensent que la situation formalisée par le décret existe déjà..l'absence de culture juridique minimum chez les profs se fait sentir...c'est pas un hasard si ce sont souvent des prépa littéraires qui se sont "mobilisées"...certainement une "culture" générale supérieure chez ces collègues et une habitude d'analyse des textes qui les rend plus vigilants et plus perspicaces (je précise tout de suite que je ne suis ni en cpge ni prof de français ou de philo ça calmera tout le monde)

VT

#485 Re:

2014-04-02 17:16:57

#459: -

Je comprends cette position, mais il ne faudrait surtout pas se priver de développer la position complémentaire:

Sachez que le SNES ne peut rien contre vous, et faites-le savoir, même si certains aiment à se présenter comme commissaires paritaires d'on ne sait quoi: bonne nouvelle, leur pouvoir qui n'est pas encore maffieux ne peut rien contre vous. Au pire, joignez FO ou la tendance Emancipation du SNES , qui se feront un plaisir de vous défendre contre quelque apparatchik que ce soit.

Actuellement, le SNES peut tout juste vérifier l'application de critères de barème dans les mutations (on peut certes remettre en cause les barèmes, mais c'est une autre affaire, politique et hors corruption). En comité d'affectation pour les postes en cpge, je peux en témoigner, le SNES peut tout juste vérifier que l'Inspection Générale applique ses propres critères, et c'est très bien comme cela, il n'y a pas de sanction possible des engagements syndicaux sur un plan professionnel, car l'IG tient à garder la main, ce qui me paraît indispensable our des raisons professionnelles.

VT