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Je suis du même avis que M Duguay.

Parcs Vivants a toujours donné lieu à des rencontres formidables et augmenter la qualité de vie de quartier d'une façon digne des villes les plus avancées et humaines.

Il fallait voir les gens s'arrêter pour se rendre compte que leur quartier n'est pas toujours dangereux ou agressifs lorsqu'ils sortent de chez eux. Il fallait voir ça pour se rendre compte de la possibilité d'une convivialité, d'un entraide possible et de l'acceptation des différences.

À ce que je sache, Parcs-Vivants s'occupait de l'aspect culturel et le faisait avec passion, savoir-faire et grâce à une ouverture et une connaissance approfondie des acteurs du milieu. Les organisatrices et organisateurs ainsi que leurs collaborateurs comme, par exemple, les Productions Arreuh, ont toujours offert des événements qui faisaient plus que répondre aux attentes des gens des quartiers visés mais qui réussissaient plutôt à les fasciner et à leur faire découvrir tant l'histoire du Québec, de Montréal, de ses immigrants divers que des musiciens, cinéastes et poètes qui n'ont peu ou pas de vitrines ailleurs à cause du manque de promotion de leurs activités ou de l'impossibilité de se confronter aux acteurs majeurs qui marchandisent à qui mieux mieux tant leurs arts que leurs discours.

De l'autre côté, mais en partageant leurs ressources, l'Éco-Quartier s'occupait bien sûr du volet environnemental. En 2013, c'est une honte de voir disparaître un tel organisme qui faisait un travail de fond passionné pour modifier les habitudes sociales des entreprises et des particuliers et les amener à agir pour l'environnement.

Quelle genre d'économie la fermeture d'Éco-quartier Saint-Jacques peut-elle amener à la ville de Montréal si ce n'est que l'économie des critiques de leurs détracteurs? C'est même à eux que je m'adresse en signant la présente pétition: il y a plus qu'un petit groupe qui s'offusque de la fermeture de l'Éco-Quartier St-Jacques et de la disparition de Parcs Vivants. Prenez cette signature comme un avis sérieux et courtois, car il ne sera pas possible d'éviter que les habitantes et habitants cessent du jour au lendemain de savoir qu'une autre vie de quartier est possible à Montréal.