Contre l'abattage des cèdres de la Citadelle de Forcalquier

#76: jeanine bourvéau : Une bonne conclusion  pour une action où de sont associées des personnes de tous bords unies dans un même désir  que la colline de la citadelle ne soit pas  défigurée et bien sûr par amour et respect d’arbres vénérables.

Voyez lci dessous le communiqué du collectif 

et Merci à tous ceux qui avaient signé la pétition  ou agi dans ce sens      jeanine Bourvéau 

 Le collectif « Nous ne cèdrons pas »   Forcalquier Alpes-de-Haute-Provence

La cédraie préservée
Les travaux d’aménagement de la "citadelle" de Forcalquier sont engagés depuis
quelques jours.
Ils n’avaient pu l’être en août 2014, en raison de notre mobilisation.
Rappelons les objectifs du projet porté par la commune de Forcalquier et le Parc
Naturel Régional du Luberon : protection du patrimoine bâti, réalisation d’une
calade et autres aménagements visant à une "réappropriation du site par la
population", ouverture de trouées de vision sur la citadelle et depuis la plateforme
sommitale, éclaircies de peuplement.
Pour les plus de mille personnes ayant signé la pétition de la SPPEF (Société pour la
protection des paysages et de l'esthétique de la France) et participé à nos
interventions sur les marchés, en réunion publique et sur le site, cela ne pouvait
justifier l’hécatombe prévue dans ce parc figurant à l’inventaire des "arbres
remarquables" : l'étude dénoncée par notre collectif désignait 37 arbres (et
potentiellement jusqu'à 50) dont 20 à abattre immédiatement, parmi les plus
admirables du peuplement.
Après avoir tenté d’ignorer la mobilisation, le maire Christophe Castaner accepta en
septembre une table ronde proposée par Radio Zinzine, tandis que les coupes
étaient ramenées à 24 cèdres. En réponse aux relances du collectif, il finit par
réunir, en mairie, le 25 février 2015, ses adjoints, le PNRL, les associations
patrimoniales et familiales et le collectif, qui présenta ses contre-propositions
(moins d’abattages, arbres choisis et marqués avant le chantier, suggestions pour
une meilleure gestion du parc, l’utilisation du bois de coupe). Une visite commune
approfondie du site eut enfin lieu le 4 septembre 2015, débouchant sur un accord à
l’amiable.
Au total, ce seront certes 24 (ou 25) arbres qui seront abattus, afin de permettre
aussi l'épanouissement d'autres, mais la plupart des plus beaux spécimens visés en
août 2014 ont été sauvés. La lutte a donc atteint son objectif essentiel.
L’un de nous, forestier et bûcheron, est présent sur le chantier pour s’assurer que
les travaux s’effectuent bien en conformité avec nos attentes.
Un projet de mise en place de panneaux pour sensibiliser le public à l’importance
de l’arbre pour la planète et nous-mêmes a été esquissé mais reste à concrétiser.
L'action du collectif, composé de citoyens attentifs au devenir du patrimoine arboré
et de professionnels, a permis d'imposer un dialogue qui s'est avéré fructueux. Nous
y avons tous gagné : les arbres, le paysage, les élus et les citoyens.

Ne pas céder et dialoguer, a été notre règle.