non aux éoliennes du Roc de Peyre et en lozère

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2011-09-17 15:40

- aujourd'hui tout le monde se gargarise de l'inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO des Causses et des Cévennes au titre des paysages culturels vivants, et au motif de l'agropastoralisme (élus, lozère nouvelle et bien d'autres encore ); comme c'est bizarre, il y a quelques années en Lozère, personne ne croyait à cette inscription. il a fallu l'engagement de fonctionnaires d'état, et d'experts étrangers pour reconnaître que nous avons en Lozère des paysages exceptionnels.
- en haute lozère nous avons aussi des paysages culturels vivants, l'Aubrac et la Margeride sont des lieux exceptionnels façonnés eux aussi par l'agropastoralisme et même le sylvopastoralisme ; ils sont même plus vivants que ceux du sud de la Lozère ; quand vous prenez votre baton de marche à pied, et que vous admirez la mosaîque des espaces de la Margeride et les grands espaces de l'Aubrac façonnés par une agriculture encore très vivante, il n'y aucun doute ces paysages sont bien vivants, et ils méritent d'être préservés..
- pourtant ces espaces sont menacés par une implantation artificielle de grands équipements industriels, des éoliennes de 140m de haut et demain de 200m de haut ; on vous parle de développement durable mais derrière il n'y a que des intérêts financiers de groupes qui n'ont rien à faire d'un développement harmonieux de la Lozère.
- et bien entendu pour l'instant vous n'avez aucun élu, aucune personnalité de la Lozère, et pas la presse locale, qui se posent la question du bien fondé de la pression de l'éolien dans notre beau pays.
- le projet de schéma régional éolien affiche sans aucune étude professionnelle; que la Margeride a une faible sensibilité à l'éolien ; à croire que les responsables de ce schéma n'ont jamais mis les pieds en Margeride ; c'est vrai que pour venir de Montpellier il faut 6h aller retour, et l'hiver la Margeride doit être considérée comme la Sibérie.
- notre presse locale et nos élus doivent se réveiller, aborder les vrais problèmes de fond, proposer des solutions de développement qui s'appuient sur les vrai valeurs de notre petit pays, et ne pas courir après les sirènes de retombées fiscales de l'éolien industriel, qui ne sont finalement que notre argent ponctionné sans débat démocratique.