Non à l'abrogation des décrets de 1950 pour les enseignants.

francoise scoccia

/ #486 Re: Re: Re:

2014-04-02 17:37

#474: VT - Re: Re:

la trahison conjuguée du snes, du snalc et les positions du sgen et de l'unsa discrédite le syndicalisme enseignant dans son entier et penser qu'un syndicat puisse tirer les marrons du feu est à mon avis bien naif...Sud, la cgt et Fo ont dit non mais ont ils fait le "job" depuis août dernier que les négociations sont engagées...Non..ou bien tardivement..en outre se pose le double problème de la non conformité des décrets de 50 avec le droit communautaire, et la non application du décret de 2000-815 sur les 35 heures aux enseignants du secondaire (alors que c'est fait pour le primaire et le supérieur) qui rend indispensable une évolution  : le "hic" est que ce qui nous est "pondu" est une catastrophe juridique, un monstre d'inéquité, une violation flagrante des intérêts des enseignants du secondaires qui vont travailler plus , sans rémunération supplémentaire le tout en renforçant le caporalisme..on ne peut demander l'abrogation du décret Peillon sans avoir quelque chose d'autre à proposer que le rétablissement des décrets de 50 ..en outre la dénaturation de notre métier vient de loin (article L 912-1 du code de l'éducation : loi Fillon) et s'impose comme je l'ai démontré aux décrets particuliers...quid de cela? il faut aussi "penser" à ce que l'on veut proposer car il n'est pas possible de revenir à ce qui est encore en vigueur jusqu'à la rentrée 2015....le décret 2000-815 offre des possibilités mais encore faut il être dans un rapport de force favorable pour l'imposer (notamment la diminution du temps de travail, l'inclusion des temps de préparation et de correction dans le temps de travail effectif etc...) et comment le construire quand le principal syndicat de la profession a refusé de le faire et a vendu les collègues pour un plat de lentilles.