DSK Soutien Pétition pour le soutenir

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Ce sujet de conversation a été automatiquement créé pour la pétition DSK Soutien Pétition pour le soutenir.


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#2401 SOUTIEN A DSK

2011-08-26 01:28

DSK, les Français ne souhaitent pas la réélection de Sarkozy

L'un monte, l'autre descend.

La presse étrangère, notamment américaine s'interroge pourquoi un homme INNOCENT a perdu son job au FMI et subi tant d'outrages à cause d'une femme de chambre finalement passible d'une peine de prison pour parjure. Une femme dont certains n'hésitent plus aujourd'hui à demander l'expulsion vers la Guinée.

Pendant ce temps, la presse française poursuit allègrement la chasse à l'homme lancée contre DSK, sans doute pour aider Nicolas Sarkozy dans sa quête du pouvoir.

Autrement, comment expliquer que depuis ce matin, on passe en boucle les conclusions prématurées d'un sondage aux méthodes de réalisation discutables, alors que les résultats d'un autre sondage concernant Sarkozy n'ont pas eu le même traitement de la part de la presse ?

En effet, selon une étude Ipsos-Le Point réalisée les 15 et 16 juillet, une nette majorité de deux Français sur trois (66%) ne souhaite pas que Nicolas Sarkozy soit réélu en 2012, contre 29% d'avis contraire.

Quant aux pronostics de victoire, tout est aussi défavorable au chef de l'Etat, avec 60% des personnes interrogées qui pensent qu'il serait battu s'il se représentait, contre 36% qui parient sur sa réélection.

Alors, s'il suffit de 53% de voix pour évincer DSK par les médias, que ferait-on de Sarkozy rejeté dans l'opinion par deux Français sur trois (66%) ?

Le problème, c'est que la presse n'a aucun pouvoir constitutionnel en matière de droit de vote accordé au seul peuple souverain.

C'est vous qui décidez.




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#2403 PETITION EN FAVEUR DE DSK - SOUTIEN A DSK

2011-08-26 01:31

Pour information, il y a aussi sur pétition24 une autre pétition qui fait beaucoup pour organiser en lien avec le club DSK le soutien de Monsieur Dominique Strauss Khan, je les invite à venir les rejoindre en signant leur pétition, le forum est très cordial et très bien fréquenté, vous y ferez que des rencontres plaisantes.
Merci d'avance

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#2405

2011-08-26 01:42


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#2407 80% !!!!!!!!!!!!!!

2011-08-26 08:09

- 80% des Français sont opposés au retour de DSK dans la course à la primaire !!!!!!!!!!!!
Qu'il reste bien ou il est et qu'il vale son bromure dans le café du matin!

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#2408

2011-08-26 08:47

Les qualités et la valeur professionnelles de DSK ne sont plus à démontrer. Il y a non respect de la vie privée et acharnement. Pourquoi, alors, n'entendons nous plus parler des exactions d'un certain ministre (de droite) au Maroc? Ah.... liberté de la presse.

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#2409 Re: 80% !!!!!!!!!!!!!!

2011-08-26 09:35

#2407: - 80% !!!!!!!!!!!!!! 

 Les sondages ont leur fait dire ce qu'on veut, rien quà voir de la manière dont la presse sans vergogne nous a débité depuis plus de 3 mois mensonges sur mensonges (voir rapport du procureur)

Ce qui c'est passé dans la chambre du Sofitel relève de la vie privée, il n'est pas le premier et certainement le dernier à avoir fait se que cette affaire laisse supposer.

Il y a une décision de justice point.


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#2411 SOUTIEN A DSK PLUS QUE JAMAIS

2011-08-26 09:53


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#2413 Moi femme ....

2011-08-26 11:49

Moi femme ,je suis écoeurée
Une femme ne vaut rien , ni en Amérieque , ni en France , ni ailleurs
La femme est encore loin du respet qu'on lui doit, l'histoire DSK en est la preuve!!!!!!!!!!!
par respect pour les femmes DSK devrait se retirer du monde politique, ce serait alors un geste de respect vis à vis des femmes et la preuve qu'effectivement ,il n'a pas violé cette femme.
Mais le voir triomphant de la sorte , j'ai l'impression qu'il crache aux visages de toutes femmes de la terre....

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#2414 Re: Moi femme ....une autre femme qui croit en la justice

2011-08-26 12:07

#2413: - Moi femme .... 

 

 

http://s2.wp.com/wp-content/themes/pub/neat/images/h1.gif?m=1158640643g...

L’affaire DSK pour les vraiment nuls

23 août 2011

http://artypunk.files.wordpress.com/2011/08/images-tm.jpg?w=174&h=100...

  

http://artypunk.files.wordpress.com/2011/08/dominique-strauss-kahn-tm.jpg?w=149&...

Le DA a émis son rapport

En attendant une probable déclaration de DSK suite à sa libération en fin de journée, quelques points à souligner:

1. Contrairement au communiqué mensonger de l’AFP, repris par les médias français, le procureur n’écrit pas qu’il y a eu probablement un rapport non-consenti.

Il explique son investigation et dit que dans les premiers jours, les éléments dont il disposait étaient compatibles avec un rapport non-consenti (thèse de la plaignante). En particulier la courte durée supposée du rapport. Et que cela a motivé le passage devant un grand jury.

Mais ensuite, il revient sur le sujet et dit que les déclarations ultérieures de Diallo ont montré qu’elle n’était pas crédible au-delà d’un doute raisonnable, qu’aucune preuve suffisante ne les soutient. Et qu’aussi bien « pour des raisons légales qu’éthiques » (p 11), il doit abandonner le cas.

Il dit également (p 23) qu’on ne peut plus vraiment dire combien de temps la rencontre a duré (plus de détails la-dessus plus bas), et donc qu’implicitement l’élement fort qu’ils avaient jugé comme en faveur d’une relation sexuelle non-consentie s’effondre.

Donc il n’écrit pas qu’il y a une relation non-consentie. Et il semble au contraire dire que tous les éléments en ce sens ont disparu. Et le mot « éthique » laisse entendre qu’il lui semble juste de faire ainsi, c’est-à-dire que sa conviction n’est pas qu’il a lieu de poursuivre.

Note: ce jour à 10:30 environ le communiqué de presse de l’AFP a été corrigé

2. la richesse de DSK n’a rien à voir avec les conclusions du procureur

Celles-ci sont basées exclusivement sur ses propres interviews et les analyses qu’il a lui-même commandées,assez classiques d’ailleurs (ADN, rapports médicaux, etc..)

3. Le rapport confirme la conversation intéressée avec son fiancé pour obtenir de l’argent

Conversation certifiée par deux traducteurs: Note 17 page 17. Malheureusement non jointe

4. Le rapport médical ne prouve rien

Il est contredit par un expert neutre. La seule observation physique est celle d’une « rougeur », qui peut être attribuée à de nombreuses causes. L’expert dit aussi qu’il est peu probable que la cause en soit une agression. (p 20)

Par ailleurs la blessure à l’épaule, qui n’a pas été constatée sur le moment, malgré des mouvement très vigoureux (p 21) pour accréditer des descriptions, est très probablement liée à des mouvements répétitifs (p 22).

Et que si elle était liée à l’incident, il est également très probable qu’elle aurait donnée lieu à une douleur très forte (qui aurait donc du être mentionnée) et qui ne pouvaient pas réapparaître 28 jours plus tard

5. Le récit de la plaignante est incohérent et ne peut pas soutenir une quelconque accusation

En fait il y a quatre versions différentes: une à l’hôpital (note 12 p13) et trois à la police (p 11,12,13).

On peut même en rajouter une cinquième variation sur l’interaction avec sa supérieure juste après les faits (p 24)

Par ailleurs la plaignante a tenu certains propos aux procureurs (qui les ont enregistré) puis a nié devant eux les avoir tenus, minant encore davantage sa crédibilité.

Ces incohérences portent sur des éléments forts susceptibles d’établir le degré réel de stress de la plaignante, sur la compréhension de pourquoi elle n’a pas cherché du secours et quand elle aurait pu le faire, et ne sont donc pas anodins.

6. La plaignante a fabriqué à de nombreuses occasions des faux-témoignages

Sur le récit lui-même (voir ci-dessus), sur son entrée aux US, sur ses droits à des prestations sociales, sur ses motivations financières, sur l’utilisation des fonds qui transitent sur son compte, et plus grave, sur une reconstitution inventée mais parfaitement simulée d’un viol (p14,15)

7. Ce que le rapport ne dit pas sur Diallo mais qui pose question

- il y a la trace de spermes de quatre hommes différents inconnus sur le tapis de cette suite, (p 20) dans un espace assez confiné. On peut se demander si ce n’était pas un endroit de prostitution, et qui était la prostituée.

- une seule tâche contient les ADNs (ds deux à la fois) et est située à deux mètres de l’endroit où aurait eu lieu l’agression. Cette distance, certes minime, n’est pas expliquée

- il est sous-entendu que la douleur a l’épaule a été fortement sur-évaluée, et qu’elle était pre-existante à l’incident.

- le médecin qui a pris la version de Diallo à l’hopital a voulu atténuer ses propos qui sont dévastateurs pour cette dernière. (voir mes posts précedents), en laissant croire qu’ils pourraient être un raccourci, et ne signifieraient pas qu’elle est sortie avant lui. Serait-il partial ? Mais il n’a pas atténué le fait qu’elle a dit que DSK était resté silencieux, alors que plus tard, elle a prétendu que DSK lui avait parlé vulgairement.

- N. Diallo profite-t-elle sciemment du trafic de drogues de son mari et des fonds qui restent sur son compte ?

- c’est l’avocat de Diallo, Thomson, qui a fait bifurquer le cas en révélant que le récit du viol en Guinée était truqué, Pourquoi a-t-il agi ainsi ? On ne sait pas. On peut spéculer qu’il a été averti (par qui ?) que la demande d’asile était non conforme avec cette version et qu’il a voulu déminer la situation pro-activement.

- Thomson s’est ensuite enfoncé en empêchant pendant 19 jours de continuer les interviews, cassant la relation de confiance, et cherchant à gagner du temps. Probablement qu’il a senti à ce moment là que sa cliente avait perdu tout crédibilité et qu’il a cherché à trouver d’autres élements, par exemple dans le passé de DSK.

A noter que c’est vers ce moment là, le 15 Juin, que Banon a été convaincue (par qui ?) de changer de position et d’attaquer DSK pour une tentative de viol que tous les experts donnaient comme classée d’avance, car les faits disponibles caractérisaient au mieux, une agression sexuelle prescrite. Notons d’ailleurs en passant que dans le cas Banon, cette dernière ne s’est exprimée publiquement qu’en 2007, c’est-à-dire une fois l’éventuelle agression sexuelle prescrite, ce qui la mettait en position de ne pas déposer plainte pour prouver ses dires (et donc éviter le procès pour calomnie) sous ce pretexte

- la moralité de la plaignante n’a pas été évoquée en profondeur, mais des questions restent posées: elle semble vivre avec deux hommes simultanément, ce qui nuance son image de musulmane pieuse vivant dans les tables de la loi, elle dispose de 5 combinés téléphoniques et a des factures énormes alors qu’elle n’a aucne vie sociale (quelle activité cela recouvre ?), elle organise des transferts d’argent au noir. Les accusations de prostitution du NYP ne sont pour l’instant pas étayées mais ne semblent pas irréalistes.

8. Ce que le rapport ne dit pas sur la vraisemblance des accusations

Certains ont écrit que le rapport n’apportait pas la preuve de l’innocence de DSK. C’est vrai et c’est normal ! Ce rapport a pour but de dire si la question (de la culpabilité) mérite d’être posée, pas quelle est la réponse. Il conclut qu’elle n’a pas a être posée.

Or les raisons objectives de douter de la culpabilité sont toujours là (cf mon precedent message):

- absence de fuite et sentiment d’impunité

- chronologie improbable

- risque démesuré que le « viol » échoue avec intervention de secours

- fellation forcée sans moyen de contrainte

- différence de force physique, de taille et d’age

Sans parler d’éléments psychologiques qui sans être probants en eux-mêmes, donnent une coloration: le soutien de ses ex-épouses et maitresses qui le considèrent comme un homme doux, le fait qu’il peut se payer des call-girls, qu’il a une maitresse « chic » à New York, que N. Diallo ne doit pas être son genre de beauté, qu’il n’est pas très malin de violer quelqu’un quand on a un déjeuner avec sa fille dans la demi-heure qui suit.

Conclusion

Un nombre incroyable de gens ont un avis sur ce dossier sans l’avoir creusé. Je les invite à faire leur examen de conscience

Il est proprement scandaleux de voir le nombre de gens fouler la présomption d’innocence au mépris de la loi. Certains journaux sont certainement condamnables, et à tout le moins, ont confondu le devoir d’informer avec le pouvoir de manipuler, avec des arrières-pensées qui sont assez alignées avec la couleur politique.

On peut s’estimer heureux que la justice américaine ait suivi son cours, même si elle aurait du prendre plus de temps avant de prendre une telle décision d’incarcération, car le destin d’un homme, et de beaucoup d’autres avec lui, en aurait sans doute été changé. On peut regretter qu’à notre époque, des pétitions et des manifestations soient organisées pour y faire obstacle.

Je suis personnellement satisfait de voir que la justice abonde dans le sens le plus vraisemblable, celui de l’innocence, comme je l’aurais été aussi si elle avait établi de façon indiscutable l’existence d’un crime. L’assurance du respect de la justice passe avant les opinions politiques. Je suis désolé de voir que pour beaucoup ce n’est pas le cas.

Espérons qu’une communication large leur permettra de comprendre leur erreur


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#2415 SUR LE NET -

2011-08-26 12:07



« L’affaire DSK pour les nuls
Grande leçon pou moi grâce à l’affaire DSK. Il ne sert à rien de vouloir faire changer les gens d’avis »

L’affaire DSK pour les vraiment nuls
23 août 2011

Le DA a émis son rapport

En attendant une probable déclaration de DSK suite à sa libération en fin de journée, quelques points à souligner:

1. Contrairement au communiqué mensonger de l’AFP, repris par les médias français, le procureur n’écrit pas qu’il y a eu probablement un rapport non-consenti.

Il explique son investigation et dit que dans les premiers jours, les éléments dont il disposait étaient compatibles avec un rapport non-consenti (thèse de la plaignante). En particulier la courte durée supposée du rapport. Et que cela a motivé le passage devant un grand jury.

Mais ensuite, il revient sur le sujet et dit que les déclarations ultérieures de Diallo ont montré qu’elle n’était pas crédible au-delà d’un doute raisonnable, qu’aucune preuve suffisante ne les soutient. Et qu’aussi bien « pour des raisons légales qu’éthiques » (p 11), il doit abandonner le cas.

Il dit également (p 23) qu’on ne peut plus vraiment dire combien de temps la rencontre a duré (plus de détails la-dessus plus bas), et donc qu’implicitement l’élement fort qu’ils avaient jugé comme en faveur d’une relation sexuelle non-consentie s’effondre.

Donc il n’écrit pas qu’il y a une relation non-consentie. Et il semble au contraire dire que tous les éléments en ce sens ont disparu. Et le mot « éthique » laisse entendre qu’il lui semble juste de faire ainsi, c’est-à-dire que sa conviction n’est pas qu’il a lieu de poursuivre.

Note: ce jour à 10:30 environ le communiqué de presse de l’AFP a été corrigé

2. la richesse de DSK n’a rien à voir avec les conclusions du procureur

Celles-ci sont basées exclusivement sur ses propres interviews et les analyses qu’il a lui-même commandées,assez classiques d’ailleurs (ADN, rapports médicaux, etc..)

3. Le rapport confirme la conversation intéressée avec son fiancé pour obtenir de l’argent

Conversation certifiée par deux traducteurs: Note 17 page 17. Malheureusement non jointe

4. Le rapport médical ne prouve rien


Il est contredit par un expert neutre. La seule observation physique est celle d’une « rougeur », qui peut être attribuée à de nombreuses causes. L’expert dit aussi qu’il est peu probable que la cause en soit une agression. (p 20)

Par ailleurs la blessure à l’épaule, qui n’a pas été constatée sur le moment, malgré des mouvement très vigoureux (p 21) pour accréditer des descriptions, est très probablement liée à des mouvements répétitifs (p 22).

Et que si elle était liée à l’incident, il est également très probable qu’elle aurait donnée lieu à une douleur très forte (qui aurait donc du être mentionnée) et qui ne pouvaient pas réapparaître 28 jours plus tard

5. Le récit de la plaignante est incohérent et ne peut pas soutenir une quelconque accusation


En fait il y a quatre versions différentes: une à l’hôpital (note 12 p13) et trois à la police (p 11,12,13).

On peut même en rajouter une cinquième variation sur l’interaction avec sa supérieure juste après les faits (p 24)

Par ailleurs la plaignante a tenu certains propos aux procureurs (qui les ont enregistré) puis a nié devant eux les avoir tenus, minant encore davantage sa crédibilité.

Ces incohérences portent sur des éléments forts susceptibles d’établir le degré réel de stress de la plaignante, sur la compréhension de pourquoi elle n’a pas cherché du secours et quand elle aurait pu le faire, et ne sont donc pas anodins.

6. La plaignante a fabriqué à de nombreuses occasions des faux-témoignages

Sur le récit lui-même (voir ci-dessus), sur son entrée aux US, sur ses droits à des prestations sociales, sur ses motivations financières, sur l’utilisation des fonds qui transitent sur son compte, et plus grave, sur une reconstitution inventée mais parfaitement simulée d’un viol (p14,15)

7. Ce que le rapport ne dit pas sur Diallo mais qui pose question

- il y a la trace de spermes de quatre hommes différents inconnus sur le tapis de cette suite, (p 20) dans un espace assez confiné. On peut se demander si ce n’était pas un endroit de prostitution, et qui était la prostituée.

- une seule tâche contient les ADNs (ds deux à la fois) et est située à deux mètres de l’endroit où aurait eu lieu l’agression. Cette distance, certes minime, n’est pas expliquée

- il est sous-entendu que la douleur a l’épaule a été fortement sur-évaluée, et qu’elle était pre-existante à l’incident.

- le médecin qui a pris la version de Diallo à l’hopital a voulu atténuer ses propos qui sont dévastateurs pour cette dernière. (voir mes posts précedents), en laissant croire qu’ils pourraient être un raccourci, et ne signifieraient pas qu’elle est sortie avant lui. Serait-il partial ? Mais il n’a pas atténué le fait qu’elle a dit que DSK était resté silencieux, alors que plus tard, elle a prétendu que DSK lui avait parlé vulgairement.

- N. Diallo profite-t-elle sciemment du trafic de drogues de son mari et des fonds qui restent sur son compte ?

- c’est l’avocat de Diallo, Thomson, qui a fait bifurquer le cas en révélant que le récit du viol en Guinée était truqué, Pourquoi a-t-il agi ainsi ? On ne sait pas. On peut spéculer qu’il a été averti (par qui ?) que la demande d’asile était non conforme avec cette version et qu’il a voulu déminer la situation pro-activement.

- Thomson s’est ensuite enfoncé en empêchant pendant 19 jours de continuer les interviews, cassant la relation de confiance, et cherchant à gagner du temps. Probablement qu’il a senti à ce moment là que sa cliente avait perdu tout crédibilité et qu’il a cherché à trouver d’autres élements, par exemple dans le passé de DSK.

A noter que c’est vers ce moment là, le 15 Juin, que Banon a été convaincue (par qui ?) de changer de position et d’attaquer DSK pour une tentative de viol que tous les experts donnaient comme classée d’avance, car les faits disponibles caractérisaient au mieux, une agression sexuelle prescrite. Notons d’ailleurs en passant que dans le cas Banon, cette dernière ne s’est exprimée publiquement qu’en 2007, c’est-à-dire une fois l’éventuelle agression sexuelle prescrite, ce qui la mettait en position de ne pas déposer plainte pour prouver ses dires (et donc éviter le procès pour calomnie) sous ce pretexte

- la moralité de la plaignante n’a pas été évoquée en profondeur, mais des questions restent posées: elle semble vivre avec deux hommes simultanément, ce qui nuance son image de musulmane pieuse vivant dans les tables de la loi, elle dispose de 5 combinés téléphoniques et a des factures énormes alors qu’elle n’a aucne vie sociale (quelle activité cela recouvre ?), elle organise des transferts d’argent au noir. Les accusations de prostitution du NYP ne sont pour l’instant pas étayées mais ne semblent pas irréalistes.

8. Ce que le rapport ne dit pas sur la vraisemblance des accusations

Certains ont écrit que le rapport n’apportait pas la preuve de l’innocence de DSK. C’est vrai et c’est normal ! Ce rapport a pour but de dire si la question (de la culpabilité) mérite d’être posée, pas quelle est la réponse. Il conclut qu’elle n’a pas a être posée.

Or les raisons objectives de douter de la culpabilité sont toujours là (cf mon precedent message):

- absence de fuite et sentiment d’impunité

- chronologie improbable

- risque démesuré que le « viol » échoue avec intervention de secours

- fellation forcée sans moyen de contrainte

- différence de force physique, de taille et d’age

Sans parler d’éléments psychologiques qui sans être probants en eux-mêmes, donnent une coloration: le soutien de ses ex-épouses et maitresses qui le considèrent comme un homme doux, le fait qu’il peut se payer des call-girls, qu’il a une maitresse « chic » à New York, que N. Diallo ne doit pas être son genre de beauté, qu’il n’est pas très malin de violer quelqu’un quand on a un déjeuner avec sa fille dans la demi-heure qui suit.

Conclusion

Un nombre incroyable de gens ont un avis sur ce dossier sans l’avoir creusé. Je les invite à faire leur examen de conscience

Il est proprement scandaleux de voir le nombre de gens fouler la présomption d’innocence au mépris de la loi. Certains journaux sont certainement condamnables, et à tout le moins, ont confondu le devoir d’informer avec le pouvoir de manipuler, avec des arrières-pensées qui sont assez alignées avec la couleur politique.

On peut s’estimer heureux que la justice américaine ait suivi son cours, même si elle aurait du prendre plus de temps avant de prendre une telle décision d’incarcération, car le destin d’un homme, et de beaucoup d’autres avec lui, en aurait sans doute été changé. On peut regretter qu’à notre époque, des pétitions et des manifestations soient organisées pour y faire obstacle.

Je suis personnellement satisfait de voir que la justice abonde dans le sens le plus vraisemblable, celui de l’innocence, comme je l’aurais été aussi si elle avait établi de façon indiscutable l’existence d’un crime. L’assurance du respect de la justice passe avant les opinions politiques. Je suis désolé de voir que pour beaucoup ce n’est pas le cas.

Espérons qu’une communication large leur permettra de comprendre leur erreur

Visiteur

#2416 S

2011-08-26 12:07



« L’affaire DSK pour les nuls
Grande leçon pou moi grâce à l’affaire DSK. Il ne sert à rien de vouloir faire changer les gens d’avis »

L’affaire DSK pour les vraiment nuls
23 août 2011

Le DA a émis son rapport

En attendant une probable déclaration de DSK suite à sa libération en fin de journée, quelques points à souligner:

1. Contrairement au communiqué mensonger de l’AFP, repris par les médias français, le procureur n’écrit pas qu’il y a eu probablement un rapport non-consenti.

Il explique son investigation et dit que dans les premiers jours, les éléments dont il disposait étaient compatibles avec un rapport non-consenti (thèse de la plaignante). En particulier la courte durée supposée du rapport. Et que cela a motivé le passage devant un grand jury.

Mais ensuite, il revient sur le sujet et dit que les déclarations ultérieures de Diallo ont montré qu’elle n’était pas crédible au-delà d’un doute raisonnable, qu’aucune preuve suffisante ne les soutient. Et qu’aussi bien « pour des raisons légales qu’éthiques » (p 11), il doit abandonner le cas.

Il dit également (p 23) qu’on ne peut plus vraiment dire combien de temps la rencontre a duré (plus de détails la-dessus plus bas), et donc qu’implicitement l’élement fort qu’ils avaient jugé comme en faveur d’une relation sexuelle non-consentie s’effondre.

Donc il n’écrit pas qu’il y a une relation non-consentie. Et il semble au contraire dire que tous les éléments en ce sens ont disparu. Et le mot « éthique » laisse entendre qu’il lui semble juste de faire ainsi, c’est-à-dire que sa conviction n’est pas qu’il a lieu de poursuivre.

Note: ce jour à 10:30 environ le communiqué de presse de l’AFP a été corrigé

2. la richesse de DSK n’a rien à voir avec les conclusions du procureur

Celles-ci sont basées exclusivement sur ses propres interviews et les analyses qu’il a lui-même commandées,assez classiques d’ailleurs (ADN, rapports médicaux, etc..)

3. Le rapport confirme la conversation intéressée avec son fiancé pour obtenir de l’argent

Conversation certifiée par deux traducteurs: Note 17 page 17. Malheureusement non jointe

4. Le rapport médical ne prouve rien


Il est contredit par un expert neutre. La seule observation physique est celle d’une « rougeur », qui peut être attribuée à de nombreuses causes. L’expert dit aussi qu’il est peu probable que la cause en soit une agression. (p 20)

Par ailleurs la blessure à l’épaule, qui n’a pas été constatée sur le moment, malgré des mouvement très vigoureux (p 21) pour accréditer des descriptions, est très probablement liée à des mouvements répétitifs (p 22).

Et que si elle était liée à l’incident, il est également très probable qu’elle aurait donnée lieu à une douleur très forte (qui aurait donc du être mentionnée) et qui ne pouvaient pas réapparaître 28 jours plus tard

5. Le récit de la plaignante est incohérent et ne peut pas soutenir une quelconque accusation


En fait il y a quatre versions différentes: une à l’hôpital (note 12 p13) et trois à la police (p 11,12,13).

On peut même en rajouter une cinquième variation sur l’interaction avec sa supérieure juste après les faits (p 24)

Par ailleurs la plaignante a tenu certains propos aux procureurs (qui les ont enregistré) puis a nié devant eux les avoir tenus, minant encore davantage sa crédibilité.

Ces incohérences portent sur des éléments forts susceptibles d’établir le degré réel de stress de la plaignante, sur la compréhension de pourquoi elle n’a pas cherché du secours et quand elle aurait pu le faire, et ne sont donc pas anodins.

6. La plaignante a fabriqué à de nombreuses occasions des faux-témoignages

Sur le récit lui-même (voir ci-dessus), sur son entrée aux US, sur ses droits à des prestations sociales, sur ses motivations financières, sur l’utilisation des fonds qui transitent sur son compte, et plus grave, sur une reconstitution inventée mais parfaitement simulée d’un viol (p14,15)

7. Ce que le rapport ne dit pas sur Diallo mais qui pose question

- il y a la trace de spermes de quatre hommes différents inconnus sur le tapis de cette suite, (p 20) dans un espace assez confiné. On peut se demander si ce n’était pas un endroit de prostitution, et qui était la prostituée.

- une seule tâche contient les ADNs (ds deux à la fois) et est située à deux mètres de l’endroit où aurait eu lieu l’agression. Cette distance, certes minime, n’est pas expliquée

- il est sous-entendu que la douleur a l’épaule a été fortement sur-évaluée, et qu’elle était pre-existante à l’incident.

- le médecin qui a pris la version de Diallo à l’hopital a voulu atténuer ses propos qui sont dévastateurs pour cette dernière. (voir mes posts précedents), en laissant croire qu’ils pourraient être un raccourci, et ne signifieraient pas qu’elle est sortie avant lui. Serait-il partial ? Mais il n’a pas atténué le fait qu’elle a dit que DSK était resté silencieux, alors que plus tard, elle a prétendu que DSK lui avait parlé vulgairement.

- N. Diallo profite-t-elle sciemment du trafic de drogues de son mari et des fonds qui restent sur son compte ?

- c’est l’avocat de Diallo, Thomson, qui a fait bifurquer le cas en révélant que le récit du viol en Guinée était truqué, Pourquoi a-t-il agi ainsi ? On ne sait pas. On peut spéculer qu’il a été averti (par qui ?) que la demande d’asile était non conforme avec cette version et qu’il a voulu déminer la situation pro-activement.

- Thomson s’est ensuite enfoncé en empêchant pendant 19 jours de continuer les interviews, cassant la relation de confiance, et cherchant à gagner du temps. Probablement qu’il a senti à ce moment là que sa cliente avait perdu tout crédibilité et qu’il a cherché à trouver d’autres élements, par exemple dans le passé de DSK.

A noter que c’est vers ce moment là, le 15 Juin, que Banon a été convaincue (par qui ?) de changer de position et d’attaquer DSK pour une tentative de viol que tous les experts donnaient comme classée d’avance, car les faits disponibles caractérisaient au mieux, une agression sexuelle prescrite. Notons d’ailleurs en passant que dans le cas Banon, cette dernière ne s’est exprimée publiquement qu’en 2007, c’est-à-dire une fois l’éventuelle agression sexuelle prescrite, ce qui la mettait en position de ne pas déposer plainte pour prouver ses dires (et donc éviter le procès pour calomnie) sous ce pretexte

- la moralité de la plaignante n’a pas été évoquée en profondeur, mais des questions restent posées: elle semble vivre avec deux hommes simultanément, ce qui nuance son image de musulmane pieuse vivant dans les tables de la loi, elle dispose de 5 combinés téléphoniques et a des factures énormes alors qu’elle n’a aucne vie sociale (quelle activité cela recouvre ?), elle organise des transferts d’argent au noir. Les accusations de prostitution du NYP ne sont pour l’instant pas étayées mais ne semblent pas irréalistes.

8. Ce que le rapport ne dit pas sur la vraisemblance des accusations

Certains ont écrit que le rapport n’apportait pas la preuve de l’innocence de DSK. C’est vrai et c’est normal ! Ce rapport a pour but de dire si la question (de la culpabilité) mérite d’être posée, pas quelle est la réponse. Il conclut qu’elle n’a pas a être posée.

Or les raisons objectives de douter de la culpabilité sont toujours là (cf mon precedent message):

- absence de fuite et sentiment d’impunité

- chronologie improbable

- risque démesuré que le « viol » échoue avec intervention de secours

- fellation forcée sans moyen de contrainte

- différence de force physique, de taille et d’age

Sans parler d’éléments psychologiques qui sans être probants en eux-mêmes, donnent une coloration: le soutien de ses ex-épouses et maitresses qui le considèrent comme un homme doux, le fait qu’il peut se payer des call-girls, qu’il a une maitresse « chic » à New York, que N. Diallo ne doit pas être son genre de beauté, qu’il n’est pas très malin de violer quelqu’un quand on a un déjeuner avec sa fille dans la demi-heure qui suit.

Conclusion

Un nombre incroyable de gens ont un avis sur ce dossier sans l’avoir creusé. Je les invite à faire leur examen de conscience

Il est proprement scandaleux de voir le nombre de gens fouler la présomption d’innocence au mépris de la loi. Certains journaux sont certainement condamnables, et à tout le moins, ont confondu le devoir d’informer avec le pouvoir de manipuler, avec des arrières-pensées qui sont assez alignées avec la couleur politique.

On peut s’estimer heureux que la justice américaine ait suivi son cours, même si elle aurait du prendre plus de temps avant de prendre une telle décision d’incarcération, car le destin d’un homme, et de beaucoup d’autres avec lui, en aurait sans doute été changé. On peut regretter qu’à notre époque, des pétitions et des manifestations soient organisées pour y faire obstacle.

Je suis personnellement satisfait de voir que la justice abonde dans le sens le plus vraisemblable, celui de l’innocence, comme je l’aurais été aussi si elle avait établi de façon indiscutable l’existence d’un crime. L’assurance du respect de la justice passe avant les opinions politiques. Je suis désolé de voir que pour beaucoup ce n’est pas le cas.

Espérons qu’une communication large leur permettra de comprendre leur erreur

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#2417 SOUTIEN A DSK

2011-08-26 12:08


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#2419 SOUTIEN A DSK

2011-08-26 12:11

.Taubmann: "DSK est tombé dans un piège"
Stéphanie Fontenoy

Mis en ligne le 25/08/2011

Michel Taubmann, biographe de Dominique Strauss-Kahn, l’a rencontré à plusieurs reprises après son arrestation à New York. Il nous livre son sentiment.
Quel est votre sentiment sur cette affaire ?

Je n’ai jamais cru à cette histoire. J’ai travaillé sur le parcours politique de Dominique Strauss-Kahn, mais aussi sur sa personne, ses amours. Ce personnage peut avoir des défauts, être un séducteur invétéré, être léger, mais il n’a absolument pas le profil d’un violeur. C’est plutôt un gentil, un tendre, ce n’est pas un violent. Il n’a jamais donné de gifle à un de ses enfants; il a divorcé deux fois mais aucune de ses ex-femmes n’a évoqué un problème de violence; il ne s’est jamais énervé devant ses collaborateurs. Il a eu des centaines de collaboratrices; certaines ont été draguées par lui, certes, mais aucune n’a jamais dit que Strauss-Kahn avait essayé de la violer. On peut, c’est vrai, dans un moment de folie, faire quelque chose qui n’est pas dans votre profil. Mon deuxième argument, et il est plus solide, ce sont les faits. Un homme de 62 ans qui n’est pas sportif ne peut pas, en cinq minutes, rattraper une femme plus jeune et plus grande que lui, la maîtriser physiquement et lui imposer trois tentatives de viol. C’est impossible.

Il y a bien eu une relation sexuelle. Que s’est-il passé alors ?

Cette fille l’a provoqué. Dominique Strauss-Kahn est tombé dans un piège. Il a été d’une naïveté incroyable. Il a été irréfléchi et léger oui, ce n’était pas malin. Car nous ne sommes pas face à une simple femme de chambre. C’est quelqu’un qui a cinq téléphones portables, un compte en banque avec 100 000 dollars dont on ne connaît pas la provenance, qui est mariée au moins religieusement avec un homme emprisonné en Arizona pour trafic de drogue. Nous ne sommes pas dans le profil que l’on nous a présenté au début, de la pauvre femme de chambre qui travaillait pour nourrir sa famille. La question est de savoir si elle a agi par elle-même ou par une organisation. C’est ce que j’essaie d’éclaircir.

Cela pourrait-il être un complot politique ?

Je ne peux pas donner de réponse, mais il faut savoir que le Sofitel est un hôtel français et que, pour l’instant, il refuse de répondre aux questions des journalistes. Et que le Sofitel dépend du groupe Accor. Je ne peux pas imaginer que le directeur du Sofitel à New York, qui connaît DSK, puisse lancer la police à ses trousses sans avoir demandé le feu vert à Paris.

DSK vous a donné sa version des faits ?

Oui, mais je ne vous la dirai pas.

Que pensez-vous de la façon dont a été traitée l’affaire aux Etats-Unis ?

Les Américains sont capables du meilleur comme du pire. Le pire, c’est d’avoir couru après le directeur général du FMI, de l’avoir arrêté sur la base du témoignage d’une personne dont on s’est aperçu après qu’elle n’était pas fiable. Et puis le meilleur, c’est d’avoir en trois mois reconnu leur erreur. Je dis chapeau à la justice américaine.

Comment M. Strauss-Kahn a-t-il vécu cette affaire ?

L’homme que j’ai vu samedi allait bien. C’est un homme combatif. Evidemment, au début il était abattu. Mais samedi dernier, je l’ai trouvé déterminé, en forme. Pour la première fois, on a parlé d’autres choses que de l’affaire. Je l’avais vu trois fois ici à New York et nous avons eu beaucoup de conversations téléphoniques. Samedi, nous avons parlé de la crise économique internationale et j’ai senti qu’il commençait à s’y ré-intéresser. C’est évidemment ce qui le passionne.

Rien ne l’empêche de reprendre des fonctions publiques ?

Oui. Il doit aller à Washington puis il rentrera en France. Son avenir ? Dieu seul le sait.


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#2420 SOUTIEN A DSK PLUS QUE JAMAIS

2011-08-26 12:13

TRIBUNE
Strauss-Kahn est innocent, point barre !
Par Emmanuel Daoud | Avocat au Barreau de Paris | 25/08/2011 | 16H28
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Le procureur Cyrus Vance a renoncé à poursuivre Dominique Strauss-Kahn faute de preuves suffisantes pour emporter la conviction d'un jury et en raison notamment des mensonges réitérés de la plaignante. Le juge a pris acte. Fin de la procédure.
Le candide aurait pu croire que l'innocence de DSK ne serait plus, dès lors, remise en cause après un processus judiciaire et médiatique des plus éprouvants. En effet, il ne s'agit plus seulement de respecter la présomption d'innocence mais bien de constater que la justice américaine a dit le fait et le droit : DSK est innocent.

Force est de constater qu'il n'en est rien : les commentateurs, nombreux, se lamentent perfidement sur le thème : « Nous ne saurons jamais ce qui s'est réellement passé dans la suite de l'hôtel Sofitel… »

Ils sous-entendent ainsi que le doute subsisterait toujours ce qui, a contrario, veut dire pour les lecteurs et les auditeurs, que DSK aurait, peut-être, réellement commis les infractions reprochées.

De plus, des associations féministes critiquent sévèrement la décision du procureur et du juge américains, la considérant comme infondée et inique au nom de la protection légitime et nécessaire des femmes victimes de viol.

Ne pas fouler au pied une décision de justice
Rappelons donc quelques faits et évidences au-delà des particularismes du système judiciaire américain, afin de restituer toute sa portée, si besoin était, à la décision du tribunal de Manhattan :

DSK a été interpelé sur la base des accusations de Nafissatou Diallo ;
son incarcération puis son assignation à résidence ont été décidées pour prévenir tout risque de fuite ;
selon le bureau du procureur, le dossier médico-légal et les expertises techniques et scientifiques n'ont pas établi que la relation sexuelle avait été imposée ;
le bureau du procureur, et lui seul, a mis en évidence les mensonges répétés de la plaignante ;
le bureau du procureur, et lui seul, est arrivé à la conclusion que la preuve de la culpabilité de DSK n'était pas apportée ;
la défense de DSK n'a pas eu à produire les pièces et à développer la moindre argumentation puisque le débat contradictoire au fond n'a pas eu lieu ;
il ressort de ce qui précède que la mise en accusation et la « mise en innocence » de DSK sont le produit des seules investigations du bureau du procureur dont on peut penser qu'il n'a pas ménagé ses efforts pour renvoyer DSK devant le jury après avoir requis et obtenu l'incarcération du patron du FMI ;
certes, il n'y a pas de « bonne ou de mauvaise victime » comme se plaisent à le rappeler, à juste titre, les associations féministes. Il n'en reste pas moins que dans tout processus judiciaire, la crédibilité du plaignant (comme celle du mis en cause) est un élément essentiel d'appréciation de la solidité ou non d'un dossier d'accusation, aux Etats-Unis comme en France.
C'est pourquoi il ne peut être accepté la rhétorique simpliste maintes fois entendue depuis 24 heures : « puisqu'il est difficile de porter plainte lorsque l'on a été victime d'une agression sexuelle » (ce qui relève de l'évidence), « toute femme qui entreprend cette démarche dit forcément la vérité… ». Notre histoire et actualité judiciaire regorgent d'exemples contraires à foison.

La remise en cause de l'innocence de DSK après la décision prononcée ce mardi est insupportable à tout juriste et devrait l'être pour tout citoyen. Colporter le ragot, le doute, le soupçon c'est, au-delà du cas de DSK, fouler au pied toutes les décisions de justice qui ont consacré et protégé un innocent. « Quand la justice a parlé, l'humanité doit avoir son tour. »

Laissons à DSK, comme à tout justiciable (a fortiori innocenté), la possibilité de reprendre le cours de sa vie.

A lire aussi sur Rue89 et sur Eco89

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#2421 SOUTIEN A DSK - LIBERTE

2011-08-26 12:14

TRIBUNE
Strauss-Kahn est innocent, point barre !
Par Emmanuel Daoud | Avocat au Barreau de Paris | 25/08/2011 | 16H28
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Le procureur Cyrus Vance a renoncé à poursuivre Dominique Strauss-Kahn faute de preuves suffisantes pour emporter la conviction d'un jury et en raison notamment des mensonges réitérés de la plaignante. Le juge a pris acte. Fin de la procédure.
Le candide aurait pu croire que l'innocence de DSK ne serait plus, dès lors, remise en cause après un processus judiciaire et médiatique des plus éprouvants. En effet, il ne s'agit plus seulement de respecter la présomption d'innocence mais bien de constater que la justice américaine a dit le fait et le droit : DSK est innocent.

Force est de constater qu'il n'en est rien : les commentateurs, nombreux, se lamentent perfidement sur le thème : « Nous ne saurons jamais ce qui s'est réellement passé dans la suite de l'hôtel Sofitel… »

Ils sous-entendent ainsi que le doute subsisterait toujours ce qui, a contrario, veut dire pour les lecteurs et les auditeurs, que DSK aurait, peut-être, réellement commis les infractions reprochées.

De plus, des associations féministes critiquent sévèrement la décision du procureur et du juge américains, la considérant comme infondée et inique au nom de la protection légitime et nécessaire des femmes victimes de viol.

Ne pas fouler au pied une décision de justice
Rappelons donc quelques faits et évidences au-delà des particularismes du système judiciaire américain, afin de restituer toute sa portée, si besoin était, à la décision du tribunal de Manhattan :

DSK a été interpelé sur la base des accusations de Nafissatou Diallo ;
son incarcération puis son assignation à résidence ont été décidées pour prévenir tout risque de fuite ;
selon le bureau du procureur, le dossier médico-légal et les expertises techniques et scientifiques n'ont pas établi que la relation sexuelle avait été imposée ;
le bureau du procureur, et lui seul, a mis en évidence les mensonges répétés de la plaignante ;
le bureau du procureur, et lui seul, est arrivé à la conclusion que la preuve de la culpabilité de DSK n'était pas apportée ;
la défense de DSK n'a pas eu à produire les pièces et à développer la moindre argumentation puisque le débat contradictoire au fond n'a pas eu lieu ;
il ressort de ce qui précède que la mise en accusation et la « mise en innocence » de DSK sont le produit des seules investigations du bureau du procureur dont on peut penser qu'il n'a pas ménagé ses efforts pour renvoyer DSK devant le jury après avoir requis et obtenu l'incarcération du patron du FMI ;
certes, il n'y a pas de « bonne ou de mauvaise victime » comme se plaisent à le rappeler, à juste titre, les associations féministes. Il n'en reste pas moins que dans tout processus judiciaire, la crédibilité du plaignant (comme celle du mis en cause) est un élément essentiel d'appréciation de la solidité ou non d'un dossier d'accusation, aux Etats-Unis comme en France.
C'est pourquoi il ne peut être accepté la rhétorique simpliste maintes fois entendue depuis 24 heures : « puisqu'il est difficile de porter plainte lorsque l'on a été victime d'une agression sexuelle » (ce qui relève de l'évidence), « toute femme qui entreprend cette démarche dit forcément la vérité… ». Notre histoire et actualité judiciaire regorgent d'exemples contraires à foison.

La remise en cause de l'innocence de DSK après la décision prononcée ce mardi est insupportable à tout juriste et devrait l'être pour tout citoyen. Colporter le ragot, le doute, le soupçon c'est, au-delà du cas de DSK, fouler au pied toutes les décisions de justice qui ont consacré et protégé un innocent. « Quand la justice a parlé, l'humanité doit avoir son tour. »

Laissons à DSK, comme à tout justiciable (a fortiori innocenté), la possibilité de reprendre le cours de sa vie.

A lire aussi sur Rue89 et sur Eco89

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#2422 SOUTIEN A DSK PLUS QUE JAMAIS

2011-08-26 13:26

Article publié par Alphepen dans le post - DSK, la meilleure défense c'est....26 Aug 2011, 08:53

Maintenant que "toutes les charges ont été abandonnées", que M. Strauss Kahn est "soulagé" – on le comprend – d’être sorti de ce cauchemar, que tous ses amis y compris ceux qui l’ont soutenu, comment dire, plutôt du bout des doigts qu’à la force du poignet, sont heureux ou le prétendent, les conseils en tout genre affluent.

En gros, DSK devrait adopter un profil bas, se montrer humble, ne pas se faire remarquer et surtout ne pas troubler les primaires socialistes, bref s’estimer content de s’en sortir si bien et ne pas faire de vagues...

Tous ces bons apôtres ne seraient-ils donc pas convaincus de son innocence ? Parce que tout de même, si comme beaucoup en sont persuadés depuis le début il a été victime d’une volonté bien arrêtée de le démolir, que le complot ait été décidé avant ou à la faveur des circonstances, difficile de voir pourquoi une victime devrait s’écraser ?

On lui avait déjà refusé la présomption d’innocence, maintenant on lui refuse l’innocence elle-même fût-elle une décision de justice ?

Puisque la mode est aux leçons et aux conseils à DSK, pourquoi ne pas préférer ceux-là:

- Commencer par porter plainte contre tous ceux qui ont tenu des propos diffamatoires (ses avocats vont avoir beaucoup de travail) à commencer par, au hasard, le pen et Debré.

- Ne pas céder à la lassitude et ne pas payer pour se débarrasser des goules qui veulent en tirer le plus d’argent possible (on commence à apprendre des choses curieuses sur cet avocat).

- Demander une enquête publique pour éclaircir certains points, par exemple :

Pourquoi a-t-on dissimulé tout ce qui favorisait la défense depuis début juin, qui a répandu de fausses allégations sur une vidéo qui n’existe pas, sur la prétendue fuite (!) sur la chronologie des faits...

Quels sont les liens entre la direction du sofitel – laquelle a refusé de donner des éléments qu’elle détenait à la défense – et certains membres de l’ump.

Pourquoi notre président, si prompt à défendre ses ressortissants – du moins à coup de déclarations fracassantes – n’a-t-il absolument rien fait alors qu’il ne pouvait ignorer que l’accusation ne tenait pas debout (il ne s’agissait pas se mêler de la justice américaine, mais tout simplement de dire ce qu’il savait forcément dès le début).

Qui a orchestré l’incroyable campagne de dénigrement à laquelle on a assisté ; même sans diffamation ouverte, des articles présentant M. Strauss Kahn comme forcément coupable alors même qu’on ne savait rien ont été publiés dans tous les journaux, parfois de façon très insidieuse, du genre comment les pauvres enfants de DSK vont-ils surmonter une épreuve pareille... (peut-être simplement en sachant très bien que tout était faux ?), parfois comme une dernière tentative désespérée de l’achever en publiant un rapport médical ne prouvant rien.

Qui a décidé de tronquer les déclarations de ses amis de manière à les discréditer et a mené des campagnes haineuses contre ceux qui osaient ne pas hurler avec les loups.

Qui a laissé passer sur divers sites des propos injurieux, de fausses rumeurs, des commentaires d’une grossièreté et d’une agressivité inouïes alors que le moindre doute sur Mme Diallo était censuré.

Qui cherche partout des "victimes" de M. Strauss Kahn et en exhibe triomphalement une quand on l’a enfin trouvée (avec tout ce qui a été raconté, elles devraient pourtant se présenter spontanément par centaines...)

Accessoirement, qui a payé des femmes de ménage pour manifester à New York, mais ça on s’en doute.

Tout cela a presque atteint son but, qui était non pas d’envoyer DSK en prison puisque l’accusation était fausse, mais de le détruire.

Ce n’est pas fini : Chacun y met du sien, il a un non-lieu mais n’est pas innocenté... Certes, quel dommage qu’il n’y ait pas un procès durant quelques mois de cauchemar supplémentaires pour aboutir au même résultat. Si DSK revient, je quitte le PS, ce qui est pour le moins curieux de la part de gens ne l’ayant donc pas encore quitté après les scandales bien plus sordides en région Paca ou au moment des plaintes contre un élu pour harcèlement, mais la liste serait longue.

Il ne reste plus à M. Strauss Kahn qu’à passer à l’attaque

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#2424 SOUTIEN PLUS QUE JAMAIS A DSK

2011-08-26 13:57

GLANER SUR LE FORUM DE RMC

DSK VICTIME DOIT SE DEFENDRE

:
1)le + important : A lire le rapport du procureur pour l'abandon des charges ( en français sur Rue89 )

2)en démocratie, il ya plaignant-accusateur / défense-accusé, avec la présomption d'innocence cette présomption n'a pas été du tout respecté dans les média :
-DSK présenté comme agresseur ( avec parfois un timide "présumé" derrière )
-Mme DIALLO présentée comme victime ( avec aussi parfois un timide "présumée" derrière )

aucun média n'a équilibré en disant que ça pouvait être l'inverse !
Une attitude totalement indigne d'une démocratie dont pourtant la liberté des média est la garante.

3) Après lecture du rapport, il semble + probable que DSK est tombé dans un "piège à miel" malgré cela on continue à présenter DSK comme un violeur qui s'en est tiré à bon compte.
Il a eu une grande chance que la plaignante s'est enferrée toute seule (sans intervention des avocats de la défense) dans ses mensonges (cf rapport) , sinon il aurait pu finir sa vie derrière les barreaux.

4) Quant aux donneurs de leçon de morale, ils semblent sélectifs dans leurs cibles, entre un amateur de femmes adultes consentantes, et + discrets sur les violeurs d'enfants qui sont couverts par les soi-disant autorités morales et religieuse

5) Il reste à DSK à se laver totalement de la médisance en passant à l'attaque judiciaire.

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#2425

2011-08-26 14:04

Bravo à la ténacité du couple Dsk. Leur vie privée leur appartient.
Anne SINCLAIR c'est montré digne et combative auprès de son Mari Dominique Strauss-Kahn qu'elle aime.
Je n'oublierai jamais le regard que Dominique Strauss-Kahn a eu pour sa Femme la première fois qu'il l'a revue au tribunal de New York, émouvant.
La "dame" du l'hôtel a voulu faire emprisonner pour plus de 60 ans un Homme sur des mensonges prémédités. C'est trahir les FEMMES réellement violées.
Apparemment Dieu l'a mal conseillée.
oh my god