Motion de méfiance contre le gouvernement De Croo

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PETITION POUR LE DEPOT D’UNE MOTION DE MEFIANCE CONTRE LE GOUVERNEMENT DE CROO

 

Nous n’avons pas voté pour la mise en place d’un gouvernement qui ne prend pas nos intérêts au sérieux et qui bafoue nos droits. Voilà que ce n’est plus seulement notre motivation, mais toute notre confiance qui est considérablement minée. 

En notre qualité de citoyens, nous sommes cocontractants dans le contrat démocratique. Il est temps que nous soyons considérés comme des interlocuteurs à part entière. Certaines clauses essentielles de ce contrat ont subi des modifications de manière unilatérale et sont illégales. Le gouvernement a pourtant prêté serment devant le Roi, s’engageant à observer la Constitution et les lois du peuple belge. Nous glissons dangereusement vers une dictature. 

 

Plus d’une année déjà que le virus a envahi nos vies. Une année durant laquelle nous avons appris à vivre en sa compagnie et intégré les gestes barrières. Une année complète durant laquelle les autorités fédérales ont eu l’occasion, auraient pu et auraient dû identifier les besoins réels et mettre en place des mesures concrètes et rapides pour y répondre. Notamment et à titre exemplatif : une augmentation de la capacité d’accueil en milieu hospitalier, une logistique impeccable de la campagne de vaccination pour ceux qui la souhaitent, une mise à la disposition des médecins et des pharmaciens de toutes les substances dont il est démontré qu’elles sont susceptibles de lutter contre le virus et une protection de la liberté de prescrire ces substances sans ingérence, la mise en place d’une campagne massive d’information quant aux mesures de prévention naturelles efficaces pour soutenir et renforcer l’immunité. 

Mais il n’en est rien. Une fois la stupeur de la première vague passée, c’est comme si toute la détermination des autorités, boostée par la peur de voir augmenter les statistiques, s’était focalisée sur le seul contrôle du respect des mesures d’interdiction. Et ce alors même que certaines de ces mesures ont récemment été jugées illégales par le tribunal de première instance de Bruxelles, siégeant en référé (ordonnance du 31 mars 2021).

L’ensemble de la population a pourtant joué le jeu dès le départ, en bloc. Confinement, isolement, fermetures, chacun d’entre nous a joué la carte de la solidarité et a contribué à l’effort jugé indispensable face au risque de saturation des hôpitaux. Ce faisant, nous attendions en retour les signes d’une gestion saine et cohérente de la crise. Mais les discussions et négociations interminables au sein du gouvernement, le manque de coordination lié aux répartitions de compétences, la gestion scabreuse du stock de masques, les promesses non tenues et les reports successifs ont progressivement eu raison de la motivation de la plupart d’entre nous.

Jusqu’aux événements du Bois de la Cambre, qui ont donné lieu à des débordements, de part et d’autre, certainement, mais qui ont surtout mis en lumière la disproportion flagrante des mesures de sécurité au regard des infractions commises et de la catégorie de la population à laquelle elles s’adressaient. En utilisant la force de manière déplacée et excessive pour faire respecter des mesures dont l’illégalité est établie, les forces de l’ordre se sont décrédibilisées et plus symboliquement, décrédibilisent toute forme d’autorité.

Nous craignons que cette répression disproportionnée soit en réalité un avant-goût illégal de ce qui se produira légalement lorsque l’Etat se sera mis en conformité avec la Constitution par le biais de la ‘loi pandémie’. Une loi qui sera adoptée à la va-vite, qui contient des dispositions liberticides et qui une fois votée, entérinera le détricotage amorcé de notre démocratie. Le projet actuel accorde en effet des pouvoirs étendus au Ministre de l’Intérieur, l’autorisant à prendre ‘toutes mesures sanitaires’ en cas de situation d’urgence épidémique, sans réelle consultation du Parlement. Depuis un an, ce sont plus de 40 arrêtés ministériels qui ont été pris sans délibération parlementaire, c’est-à-dire sans aucune répercussion de la voix du citoyen, dans l’opacité la plus complète. Nous assisterions donc à l’avenir, si cette loi devait être adoptée, à une légitimation de l’exclusion du Parlement dans le processus législatif. Un ‘chèque en blanc’ en quelque sorte, accordé au Ministre de l’Intérieur et lui permettant de porter atteinte à nos droits fondamentaux, ceux-là même qui sont garantis par la Constitution. Sont directement concernées notre liberté de circuler, notre liberté d’association, de réunion, la liberté de la presse, la liberté de l’enseignement, la liberté de culte,… A noter que le projet de loi, en plus d’autoriser la constitution d’une banque de données pour surveiller le respect des mesures Covid, pénalise le non-respect de mesures telles que le port du masque, la distanciation, la bulle restreinte. Sous le couvert de mesures sanitaires protectrices de la population, n'est-on pas en train d’instaurer un gouvernement de la peur aux fins de faire adhérer le citoyen à la politique vaccinale ? Est-ce en réalité à l’installation insidieuse d’une dictature que nous assistons ?

Nous serions fous de ne pas réagir. Nous ne pouvons plus nous contenter de commenter, d’exprimer un désaccord dont il n’est pas tenu compte. C’est la santé physique, psychologique et financière de toute une population qui est en jeu.

Nous ne sommes plus devant l’inconnu, nous sommes sortis de la phase critique et le maintien de toutes les mesures ne se justifie plus. Il est plus que temps de sortir de cet entêtement à persévérer dans une voie dont le gouvernement lui-même semble avoir perdu le contrôle et ne plus mesurer les conséquences.

L’urgence aujourd’hui est de sortir de la crise d’une manière qui soit acceptable pour toutes les catégories de la population. Il existe, quelque part entre les positions extrêmes et parfois stériles des deux camps, une manière d’exercer notre liberté de vivre tout en tenant pleinement compte des plus fragiles.

Il s’agit de consulter dans les meilleurs délais d’autres statistiques que celles du coronavirus, d’autres experts que les virologues, tels que les professionnels de la santé mentale, de la santé physique, de l’HoReCa, de la culture, du chiffre, de l’enseignement, des métiers de contact, de l’événementiel,… Il s’agit de s’ouvrir à d’autres opinions, d’envisager la possibilité d’autres stratégies que le lockdown pour contenir la contagion et de mettre concrètement en place une gestion concertée des risques, comprenant une prise en charge appropriée pour chaque catégorie de la population.

La majorité des citoyens a parfaitement intégré les gestes barrières. Continuons à informer et à conscientiser sur l’importance de ces gestes et parallèlement à cela, ouvrons les restaurants et les théâtres, ouvrons les écoles et les universités à temps plein, laissons les métiers de contact prester leurs services et retrouvons enfin l’usage de nos droits fondamentaux. Faut-il rappeler que les TPE et PME de tous les secteurs, le vrai moteur économique du pays, ont pris à grands coûts toutes les mesures nécessaires pour être opérationnels dans le respect total des mesures de distanciation ?

A défaut de changement de stratégie dans la gestion de la crise, nous réclamons avec force qu’une motion de méfiance soit déposée par nos parlementaires contre le gouvernement De Croo. Cela suffit !

 

Un immense merci à Anne-Chantal Mahieu qui a rédigé la présente pétition à ma demande. 


Maxence Van Crombrugge    Contacter l'auteur de la pétition

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