Non aux éoliennes de saisseval

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Jean-Paul Bourdon
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#69 LES HABITANTS D’UN LIEU SONT TOUS CO-USAGERS DU « SUR-SOL »

2011-02-02 13:00


Il n’y a aucune raison de sacrifier le bien-être des habitants de Saisseval, qui vivent là EN PERMANENCE, quelle que soit l’appréciation que l’on porte sur leur cadre de vie. De la même manière que le protocole de Kyoto veut mettre fin au fait que des intérêts privés usent et abusent de l’usage gratuit et illimité de l’atmosphère, aucun intérêt privé, fut-il éolien, ne peut se réserver l’usage du « sur-sol » en milieu rural et se permettre d’obstruer le champ visuel et l’horizon et des co-usagers, présents et à venir, de cet espace.

En effet, différents usages consacrent la pluralité des « titulaires » de l’espace rural (pêcheurs, randonneurs, promeneurs, etc.). Avec le développement intensif des éoliennes industrielles, le couplage entre une appropriation exclusive et absolue du sur-sol et son exploitation commerciale intense de la part des propriétaires terriens est la caractéristique même de ce qui est combattu par les écologistes qui dénoncent depuis toujours les méfaits du productivisme.

C’est ce rapport, qui transforme toutes choses en valeur marchande, même « les choses sans maître », qui n’appartiennent à personne, qui est en cause ici. Or l’espace visuel fait partie des ces res communes, DONT L’USAGE EST COMMUN À TOUS, comme la mer, la lumière et l’eau de pluie.
Les propriétaires qui louent leurs terres aux promoteurs éoliens sont à l’origine de la pollution visuelle qui détériore le « paysage » de leurs concitoyens ; en le rendant impropre à l’usage commun, ils se rendent coupables d’un détournement, À LEUR PROFIT EXCLUSIF, de la chose commune. Il s’agit bien d’une appropriation privée, puisque la possibilité d’une indemnisation des riverains est parfois évoquée. Pourquoi gâcher de manière outrancière, et irrémédiable selon toute probabilité, la partie « aérienne » des campagnes qui avait échappé au productivisme jusqu’alors ?

POUR QU’UNE IDÉE PUISSE ÊTRE CONSIDÉRÉE COMME BONNE ET JUSTE (PROTÉGER LA PLANÈTE), IL FAUT QUE LES MOYENS MIS EN ŒUVRE POUR SON APPLICATION PUISSENT ÊTRE CONSIDÉRÉS EUX AUSSI COMME BONS ET JUSTES, c’est-à-dire qu’ils ne nuisent à personne et ne grèvent pas l’avenir d’une région. Aujourd’hui, les exigences de la production ne peuvent plus aller contre les exigences de la PROTECTION du cadre de vie sans attenter au bien-être des citoyens, de tous les citoyens, quelle que soit l’appréciation portée à la qualité de leur « paysage ».

TOUT ÊTRE HUMAIN VIT DANS UN « PAYSAGE » ET NON DEVANT COMME UN TOURISTE.

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#84 Re: LES HABITANTS D’UN LIEU SONT TOUS CO-USAGERS DU « SUR-SOL »

2011-02-07 18:28:58