ANR : La recherche publique française asphyxiée

Quoted post

visiteur

#10 Re:

2016-01-05 12:21

#9: -  

Je suis assez d'accord avec ce commentaire qui souligne un effet pervers de ce système: La diffusion de projets et d'idées que l'on nous demande de décrire en très grand détail dans les demandes ANR (d'ou le temps énorme que l'on doit y consacrer) et qui sont envoyés a des experts (probablement un petit peu concurrents quand meme...) qui forcément, meme s'ils sont de bonne foi, ne peuvent pas faire comme s'il n'avaient rien lu de tout ça par la suite. Et si l'on a l'esprit un peu plus tordu, on remarquera aussi qu'il est même très simple pour un concurrent un peu moins a cheval sur les principes de torpiller un projet en ne donnant qu'une note bonne a defaut d'une note excellente (oui quelques dixièmes de points en moins dans la moyenne suffisent a tuer un projet vue le faible taux de financement). C'est très simple et c'est sans appel puisque de surcroit il n'y a pas de réponse possible à une évaluation négative de la demande. En passant, cette critique vaut aussi pour l'ERC. Bref! L'ANR comme système promouvant la fuite des idées et des projets, on y pense. Il ne s'agit pas évidemment de sombrer dans la paranoia, mais il ne faut pas etre naif non plus... Après tout est-ce que les ingénieurs d'Airbus font évaluer leurs projets novateurs par les ingénieurs de Boeing? Ca m'étonnerait...

 

Réponses

Visiteur

#41 Re: Re:

2016-01-06 15:17:47

#10: visiteur - Re:  

 Le parallèle avec les ingénieux Airbus est pertinent.

SL

#67 Re: Re:

2016-01-08 13:51:15

#10: visiteur - Re:  

 Tout à fait d'accord, avec 8% de chances d'être financé, c'est 92% de chances que votre compétiteur ait les mains libres pour s'inspirer d evotre projet avant vous.