Touche pas à mon hosto; centre hospitalier Michel Mazéas DZ

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Visiteur

#32

2014-12-15 18:54

La fermeture des hôpitaux publiques de ^proximité risquent d'allonger non seulement les temps d'attente, mais cette absurdité risque de rallonger quelque peu les distances entre les grands centres et les patients. Beaucoup d'ambulances sont actuellement équipées pour palier à une partie de cette attente liée à la distance. Mais est ce suffisant ? Il faut savoir que le personnel ambulancier, qu'il soit privé ou publique, est bien plus restreint que ne l'est le personnel hospitalier.
Evidemment que le fait d'employer plus de personnel qualifié dans l'hôpital publique risque d'augmenter les impôts de manière exponentielle, étant donnés les coûts que cela entraîne. Un grand centre hyper équipé, et qualifié est préférable, en terme de rapport qualité prix, et de sécurité. Je pense pour ma part que cette question de rentabilité et de statistiques quand à elle reste à étudier quand aux notions de priorité qu'est celle de la santé de tous.
Si les hôpitaux publiques de proximité ne peuvent accueillir une logistique exhaustive pour des question de taille de surface et de coût, il n'en reste pas moins que ces services sont indispensables en terme de prises en charge quand aux premiers soins qu'il faut effectuer, souvent dans des cas d'urgence
Si l'on étudie un temps soit peu ce qu'il se passe en terme de médecine de proximité en Scandinavie, ou au Royaume Uni, qui s'est doté du meilleur service urgentiste au monde, tout laisse à penser que ces pays ont su faire la part des choses en terme de priorité. il est vrai que ces pays sont de tradition fédéralistes. La tradition fédéraliste réorganise une distribution plus ajustée des financements en fonction des priorités. Ce que nous n'avons pas en France.
Tout système centraliste, et cela Jurgen Habermas l'explique très bien, vise à tromper l'opinion publique en lui faisant croire que toutes les lois votées prennent en compte les voies de cette dernière, et ce via le caractère représentatif que le pouvoir dit incarner. Ces lois votées représentent donc l'intérêt général dit-on. L'opinion publique s'en trouve donc totalement culpabilisée.
Si la France avait eu une tradition fédéraliste, c'est à dire de déléguer la redistribution financière via plusieurs pôle autonomes de gestions, les impôts régionaux, ou locaux pourraient être quelque peu élevés, mais certainement moins que sous un système cloisonné qui redistribue les financement de manière circonscrite, et ce, à partir d'un seul pôle de gestion, ce qui fait que les impôts augmentent de façon drastique.
En France, l'administration est si opaque, si cloisonnée que nous ne connaissons pas toutes les réalités qui s'y trament au niveau de la gestion réelle de ses finances, et par conséquent, nous ne possédons pas non plus une idée exacte, en terme d'apports de faits réguliers, sur les relations qu'entretient cette même administration avec les banques. En parlant des banques, je parle de la dette, et des prêts bancaires qui créent des taux d'intérêts colossaux, et engendrent d'immenses bénéfices qui pourraient entretenir et permettre de faire vivre les services publiques de proximité
Le rapport de coût rentabilité sous couvert que les grands centres restent préférentiels en terme de logistique, va entraîner de surcroît un risque de privatisation du système de santé. Cette privatisation, provoquée dans un premier temps par les suppressions de services, et risque de mettre en cause les acquis sociaux et faire du système de santé Français, un système de classe.
En bref, ce pays qu'est la France, a voulu se doter d'un système social via des ambitions entretenues durant la deuxième guerre mondiale, sans prendre en compte les fondements, les traditions, les modes sociaux et politiques liés à son Histoire, et qui régissent la France depuis le début du XVIII ème siècle

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#92 Re:

2015-03-21 21:53:08

#32: -  

 T'as dû faire un copier-coller là ?

Non ?