NON A LA SUBVENTION PUBLIQUE

En se manifestant avec aussi peu de sagesse, ne laissant libre cours qu'à son entêtement égocentrique, l'élue a commis une faute majeure, qui demeurera indélébile et devrait lui coûter à l'avenir l'accès à tout mandat électif.

Passer outre la Loi de l'Etat (outre la violation manifeste de la Loi Sueur), piétiner ainsi sans vergogne l'ordre public et la légalité républicaine, sont des éléments constitutifs d'une incapacité manifeste à gérer, en d'autres termes une prodigalité publique.

Or, en pareil cas, tout citoyen - ne serait-ce que pour des actes de sa vie privé - peut être déclaré "incapable majeur" et le pouvoir décisionnel dans ses actes de gestion privée lui est retiré.

Mesurons que l'affaire dont il est ici question relève de ce même principe, ... mais que - circonstance aggravante - il est commis dans le cadre d'une gestion des deniers publics, ce qui est infiniment plus grave et dangereux, au point d'exercer une emprise psychologique sur les membres de la majorité municipale, de les réduire à l'état de dépendance, et de les contraindre à se jeter dans le même vide.

Qui ne peut ainsi s'empêcher de songer à la sordide affaire récente dite "les reclus de Montflanquin" ?  

La manière de plus en plus coercitive et irraisonnée dont s'exerce l'emprise globale sur la Ville et l'Agglo invitent à relever la similitude des causes de saisine et d'investigations de la Miviludes.