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2014-10-01 15:26

NASKEO à Kerveret - Plomeur

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 Le Réveil

 Un incendie s’est déclenché au centre des déchets de Fresnoy-Folny dimanche 22 avril. 50 pompiers ont été déployés afin de maîtriser le feu et les risques de pollution.

 Publié le 27/04/2012 à 08:58 par nicolasdemollien

 Ce sont des automobilistes qui ont donné l’alerte, dimanche 22 avril aux alentours de 11 h 30. Depuis la D1314, entre Neufchâtel et Eu, ils voient une importante fumée noire se dégager du centre de valorisation des déchets Ikos Environnement, à Fresnoy-Folny. C’est un four de séchage qui a pris feu, se propageant au bâtiment dans lequel il se trouve et menaçant le bâtiment mitoyen.

 Un bâtiment a été détruit par l'incendie

Immédiatement, dans ce site utilisant des matières dangereuses, d’importants moyens ont été mis en place. Une cinquantaine de pompiers venus de huit casernes (Bailly-en-Rivière, Blangy-sur-Bresle, Dieppe, Envermeu, Londinières, Luneray, Neufchâtel et Yvetot) ont en effet été déployés afin d’éteindre le feu mais aussi parer aux risques d’explosion et de pollution. Car l’incendie, avec la chaleur dégagée, a fait fondre une cuve située entre les bâtiments et contenant 12 m3 d’acide sulfurique.

Vapeurs toxiques
Cette matière pouvant émettre des vapeurs toxiques invisibles, des mesures des vapeurs de nuage ont été faites afin d’évaluer les risques pour la population. Rapidement, celles-ci s’avéreront rassurantes : il n’y avait plus de risque à 500 mètres du sinistre alors que les premières habitations se situent à environ 4 km de là. Durant toute l’intervention, un périmètre de sécurité a aussi été établi, notamment en raison du risque d’explosion. Un ingénieur de la Dréal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) était également présent.

Car les secours ont aussi dû gérer les risques de pollution du sol. « Une partie de l’acide est bien restée dans la cuvette de rétention mais de l’acide s’est épandu avec les eaux qui ont permis d’éteindre l’incendie. Elle s’est déversée dans une bâche prévue pour cela mais aussi sur un terrain appartenant à l’entreprise. Une neutralisation à la craie a été effectuée », explique Philippe Pirquin, directeur commercialisation, marketing et communication du groupe Lhotellier-Ikos.
Pas de chômage
Une partie de l’activité de l’entreprise va être à l’arrêt durant plusieurs mois, le temps pour les responsables de comprendre ce qu’il s’est passé et de reconstruire le bâtiment détruit.
« Il s’agit de l’activité de fabrication de granulés pour l’engrais. Le reste de l’installation n’a pas été touché et fonctionne, il n’y aura pas de chômage technique », assure le directeur.