Lettre députés sénateurs Hérault ens supérieur et recherche

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Vœu présenté par le groupe communiste de la Mairie de Montpellier sur la situation de l'emploi à Sanofi et dans l'enseignement supérieur et la recherche

2013-07-18 09:28:00

A la demande du collectif Enseignement supérieur et Recherche du Front de gauche de Montpellier, le groupe communiste du Conseil Municipal a déposé un Vœu concernant la situation de l'emploi à Sanofi et dans l'enseignement supérieur et la recherche, pour le conseil municipal du lundi 22 juillet.

LA SITUATION DE L’EMPLOI A SANOFI
ET DANS L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
ET LA RECHERCHE

Projet de vœu déposé par le groupe communiste des élus de la mairie de Montpellier au Conseil municipal du lundi 22 juillet

sur proposition du collectif Enseignement supérieur et recherche
du Front de gauche de Montpellier

 

Le Conseil municipal de Montpellier renouvelle ses vives préoccupations à l’égard de la situation de l’emploi dans l’enseignement supérieur et la recherche.

 

CHEZ SANOFI,

principale entreprise privée de la Région, le nouveau plan de suppression du secteur recherche présenté par la Direction au début de ce mois, après l’annulation du précédent plan à la suite de sa mise en cause par les organisations syndicales, continue de prévoir la suppression d'environ 250 emplois sur le site de Montpellier, par mutations, mobilités, reclassements contraints, ouvrant ainsi la voie à une liquidation de l’ensemble de la recherche locale. Il faut rappeler que l'occupation des parties du site laissées vacantes par des "start-ups" éphémères ne permettrait que d'aggraver la précarité tout en compromettant les coopérations existantes avec CHU, IUT et Universités.

Le conseil municipal rappelle un vœu antérieur du 1er octobre 2012, unanime, sur la mobilisation de tous les Montpelliérains en vue de la défense de l’emploi à Sanofi, et sur la nécessité urgente de mettre en discussion une loi empêchant les suppressions d’emploi à visée boursière.

 

AU NIVEAU DE L’ENSEIGNEMENT ET DE LA RECHERCHE PUBLICS,

la situation créée par l’inefficacité de la loi dite Sauvadet de 2010 est patente.

En effet, cette loi ouvre la possibilité, pour des agents contractuels, de devenir agents titulaires à l'issue d'une procédure ad hoc. Dans l'enseignement supérieur et la recherche, le nombre d'emplois précaires a très fortement augmenté ces dernières années, en particulier chez les chercheurs. En général, les doctorants ou les jeunes docteurs exercent leur activité de recherche en cumulant les CDD de trois ans. C'est l'une des conséquences de l'autonomie des universités et du transfert des charges de personnel, de la systématisation de la recherche par appels d'offres et de l'application de la révision générale des politiques publiques (RGPP). Les non-reconductions des contrats de ces jeunes doctorants ou jeunes docteurs multipliées par les directions des Etablissements Publics à caractère Scientifique et Technique  afin d'éviter qu'ils bénéficient d’ancienneté, les mettent dans une situation très précaire. La fin de cette année universitaire voit s’accroître pour eux le risque de devenir chômeurs. Il faut ajouter aussi la précarisation des autres personnels indispensables à la recherche (administratifs, techniciens…). Cette pratique va non seulement à l'encontre de l'objectif de résorption de la précarité, mais elle prive nos laboratoires de l'expérience et du savoir accumulés par ces personnels. Sur Montpellier, on peut estimer le nombre des précaires de l’enseignement supérieur er de la recherche à environ 1000 emplois (soit environ un emploi sur dix du secteur), situation qui a suscité plusieurs manifestations publiques. Si l'on prend en compte la difficile situation financière des nos universités, il est difficile d'envisager une solution purement locale.

 

Comme le montre l’exemple de notre collectivité, qui a su créer des emplois pour transformer plusieurs centaines de CDD en CDI, il est possible de mettre un terme à une situation insupportable pour tant de jeunes dont on bouche ainsi l’avenir.

C'EST DE PLUS UN PÔLE PUBLIC DE RECHERCHE PRENANT EN COMPTE L'ENSEMBLE DU POTENTIEL ACTUEL DE NOTRE VILLE QUI EST NÉCESSAIRE POUR RÉPONDRE AUX BESOINS DE LA SANTÉ DE TOUS.

 

.Le conseil municipal mandate Mme le Maire et Mme et MM les élus députés et sénateurs de Montpellier pour qu’ils interviennent auprès des pouvoirs publics en vue de programmer dans un délai rapide des négociations avec les organisations syndicales et les collectifs de précaires, en vue d’un programme de résorption du précariat.

 

Pour donner votre avis, nous aider dans l’argumentation

Groupe communiste de la mairie de MONTPELLIER

Michel Passet, président du groupe,

Claudine Troadec, chargée des questions de santé

Secrétariat : Mathieu Pradel-Boggio 04 67 34 87 90

groupepcmontpellier@yahoo.fr

Collectif Enseignement supérieur et Recherche du Front de Gauche de Montpellier: <esrfdgmontpellier@free.fr>

 

 

 

 

 

 


Front de Gauche de l'enseignement supérieur et de la recherche Montpellier

Après le vote de la loi Fioraso, le collectif ESR du Fdg Montpellier appelle à un atelier pour une vraie nouvelle loi !

2013-07-18 09:07:06

Madame, Monsieur,

La Commission mixte paritaire entre AN et Sénat (ou les groupes communistes et du FDG n'avaient pas de place) a abouti à un texte  commun, supprimant l'amendement anti-CNU des Verts. Ceux-ci ont voté ce texte commun.

Revenu devant le Sénat, le texte a été approuvé à 2 voix de majorité : ont voté pour PS, Centristes; ont voté contre Groupe Com-Fdg, droite. EELV s'est abstenu.

Devant l'Assemblée, le même texte a été approuvé à main levée par PS, Rdg ; contre Droite, abstention EELV (qui avait voté contre en première lecture).

On trouvera l'explication de vote de MG Buffet pour le groupe GDR (Com FDG) à l'adresse :  http://www.dailymotion.com/video/x11s5sd_marie-georges-buffet-assemblee-nationale-10-juillet-2013_news#.UeetzhbV79o

On peut donc considérer que les interventions auxquelles nous aovns participé en direction de nos élus n'ont pas été vaines, même si, et nous le savions bien entendu, elles n'ont pas abouti à une loi progressiste, rompant avec la LRU, prenant en compte les exigences de la majorité des opinions du milieu universitaire.

C'est pourquoi, dans le droit fil des Assises de Montreuil du 16 juin, rassemblant toutes celles et tous ceux qui veulent un vrai changement de cap à gauche, le collectif ESR du Front de gauche de Montpellier vous invitera à l'automne à des rencontres pour une autre loi sur l'ESR.

Bonnes vacances !

au moins pour celles et ceux qui peuvent en prendre …


Front de Gauche de l'enseignement supérieur et de la recherche Montpellier

La loi Fioraso n'est pas encore votée, R-Entrevue avec JLRoumégas

2013-06-29 16:58:53

Pourquoi il nons faut continer à intervenir :
Cr de l'entrevue que le collectif ESRFDG de Montpellier vient d'avoir ce vendredi 15 h avec le député EELV de Montpellier JL Roumégas (ancien porte-parole national des Verts).
JLR considère que l'attitude du groupe EELV au Sénat est une erreur politique, faisant perdre le bénéfice du vote contre à l'AN (qui n'avait pas été facile à prendre), et aggravé par le vote de l'amendement sur la qualification par le CNU. Sur lequel il continue à penser qu'il faut reprendre la discussion, mais sans mettre en cause la dimension nationale du statut des personnels. Nous lui faisons valoir l'émotion exceptionnelle qu'a suscité la connaissance de cet amendement, et il en convient pour lui-même, qui a reçu de nombreux messages locaux.
Plaidera en réunion de groupe pour qu'il n'y ait pas de désaveu du 1er vote de refus à l'AN sur la loi Fioraso. Pense que le vote sera au pire l'abstention tant au Sénat qu'à l'AN.
Nous lui faisons valoir que nous préférons voir EELV aller dans le sens de la résistance à la politique actuelle de droitisation du gouvernement, que le contraire. Il en convient pour ce qui es en tout cas de la loi Fioraso, qui lui paraît, même amendée au Sénat, dans la continuité de la loi Pécresse.
Nous attirons son attention sur la situation très difficile dans les universités de Montpellier (1/4 de la population étudiante ou dans les personnels des universités ou de recherche) à la rentrée, du fait d'une autonomie où domine la gestion de la pénurie, et au risque politique que EELV prendrait en se trouvant défenseur d'une loi qui sera vue comme responsable de la situation.
Il nous réaffirme sa position liminaire, et se déclare intéressé à un projet éventuel reproduisant les assises du 16 juin à Montreuil, d'autant qu'il fait état de plusieurs convergences avec André Chassaigne (licenciements boursiers, amnistie (en regrettant que n'y ait pas été inclus les faucheurs volontaires - Dolez s'y serait opposé-), amendements sur d'autres lois sur consommation….
Les représentants du collectif esrfdgmontpellier : Pierre Boutan, Garry Sinkiewicz

Différence apprécialbe avec :

Christophe Cavard, député EELV du Gard, répondant à une interpellation de Catherine Bernié-Boissard (Nîmes)

"le groupe écologiste à l'assemblée nationale a beaucoup travaillé sur cette loi esr.
lors des très nombreuses auditions, nous avons affiné notre position qui sur l'économie générale du texte était sur le vote contre.
le travail d'amendement a permis de réelles avancées :

- l’université est inscrite comme étant au centre de la stratégie nationale de l’enseignement supérieur ;
- le transfert dans les missions d’enseignement supérieur des établissements a été nuancé ;
- la parité a été introduite dans de nombreuses instances ;
- le droit de veto a été transféré du président d’université au CA en formation restreinte ;
- la barrière pour être élu au CA est passé de 10 % des inscrits à 10 % des exprimés ;
- le statut confédéral a été ajouté aux possibilités de regroupement ;
- les futures communautés d’universités auront au moins 50 % d’élus au suffrage direct.

je me permets aussi de te citer précisément Philippe Meirieu qui s'est exprimé sur nos listes internes de discussion sur la question de la qualification:

"Pour moi, le CNU n’a pas que des vertus et il verrouille assez largement le recrutement dans certains secteurs (cf. ce qui s’est passé, par exemple, en psychologie où, à un moment, la clinique a été écartée au profit de l’expérimentalisme positiviste et des neuro-sciences)... Le CNU est aussi un lieu de pouvoir qui sait parfois admirablement habiller d’oripeaux épistémologiques des “petits arrangements entre amis”. Mais il constitue une instance de régulation possible pour échapper au triomphe du “marché” dans et entre les universités. A condition qu’il fonctionne mieux et sache se dégager, comme les universités, des critères hyper-spécialisés, quantitativistes, positivistes et “productivistes” dans lesquels l’enseignement supérieur est souvent enfermé (selon lesquels je doute que Kant ait été qualifié... quant à André Gorz et Célestin Freinet !!!)."

Pour conclure, cet amendement devra être retiré en commission mixte paritaire car il s’inscrivait dans une approche plus globale de réforme des modes de recrutement avec une série d'amendements qui eux n'ont pas été votés.
C'est le souhait du groupe des élus à l'Assemblée Nationale et au Sénat.
Reste en tout cas convaincue de l'importance que la recherche et l'enseignement supérieur publics garde aux yeux des écologistes."

Front de Gauche de l'enseignement supérieur et de la recherche Montpellier

Nouvelles de la Commission mixte sur loi "Fioraso"

2013-06-26 20:31:23

Bonsoir !

Des nouvelles de la Commission mixte paritaire qui s'est tenue cet après-midi.
Voici le communiqué du Groupe Communiste, Républicain et Citoyen du Sénat.
S'il annonce un recul sur le fameux article anti-CNU, il fait savoir par contre que des points essentiels restent en dehors du changement nécessaire.
Pierre Boutan, pour le collectif EsrfdgMontpellier
D'où l'intérêt supplémentaire :

—de signer et faire signer "la lettre ouverte" rappelant les exigences de la majorité de la Communauté universitaire ;
—d'appeler députés et sénateurs de notre département à refuser le projet de loi "Fioraso" en l'état, les élus devant voter sur ce texte le 3 juillet au Sénat. Nous vous rappelons les coordonnées des élus de l'Hérault (députés et sénateurs)



Monsieur ROUMEGAS Jean-Louis jlroumegas@assemblee-nationale.fr
Madame LE DAIN Anne-Yvonne ayledain@assemblee-nationale.fr
Madame DOMBRE-COSTE Fanny fdombrecoste@assemblee-nationale.fr
Monsieur ROIG Frédéric froig@assemblee-nationale.fr
Monsieur MESQUIDA Kléber kmesquida@assemblee-nationale.fr
Monsieur ABOUD Elie eaboud@assemblee-nationale.fr  ou elie.aboud@ville-beziers.fr
Monsieur DENAJA Sébastien sdenaja@assemblee-nationale.fr
Monsieur ASSAF Christian cassaf@assemblee-nationale.fr
Monsieur VIGNAL Patrick vignalpatrick@gmail.com
CIVILITE Nom du Sénateur Prénom 
du sénateur
courriers électroniques
Madame BRUGUIERE Marie-Thérèse mt.bruguiere@senat.fr
Monsieur COUDERC Raymond com@ville-beziers.fr ou r.couderc@senat.fr
Monsieur NAVARRO Robert r.navarro@senat.fr
Monsieur TROPEANO Robert commune-de-saint-chinian@wanadoo.fr ou robert.tropeano@orange.fr

Communiqué de presse de Brigitte-Gonthier-Morin, pour le groupe Communiste, Républicain et Citoyen du Sénat

CMP projet de loi enseignement supérieur et recherche : un texte toujours aussi inacceptable !

Les changements intervenus cet après-midi en commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi enseignement supérieur et recherche sont peu nombreux.

Ils ne permettront pas à la sénatrice Brigitte Gonthier-Maurin de changer lanalyse et le vote de son groupe sur ce texte qui ne crée toujours pas les ruptures nécessaires et attendues avec les logiques initiées par la droite.

L’objectif de transfert vers le monde économique reste la pierre angulaire de ce projet de loi.

L’article 38 a été réécrit mais sans changements notables : il ne s’appuie toujours pas sur un principe de coopération souple et non hiérarchisée entre établissements, seul à même dassurer une cohérence territoriale dans un cadre national garantissant le principe d’égalité au service public de l’enseignement supérieur et de la recherche sur tout le territoire.

Cet article substitue aux PRES de nouvelles formes de regroupements et de coopérations territoriales qui conservent les caractéristiques de superstructures de gouvernance d’autant moins démocratiques que ces regroupement sont désormais rendus obligatoires, et que la région y est associée systématiquement.

La CMP a également maintenu l’article 42C introduit au Sénat par le groupe centriste, créant un statut dérogatoire pour les établissements privés à but non lucratifs leur permettant d’avoir un système de qualification propre, un contrat pluriannuel validé par un comité spécial, sans être soumis aux contraintes que connaissent les universités.

L’article 43 bis portant atteinte au statut des personnels (mobilités entre statuts et missions simultanées) est également maintenu.

Enfin, l’article 49, qui substitue à l’AERES un Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur aux missions et à la composition quasiment identiques, n’a pas non plus subi de modification malgré l’opposition quasi unanime de la communauté universitaire à ce type d’évaluation.

Seule point positif : le rétablissement de la procédure de qualification nationale dans le recrutement des enseignants chercheurs, revenant sur un amendement d’EELV adopté au Sénat, malgré son opposition.

Le groupe CRC rejettera donc les conclusions de la CMP le 3 juillet prochain lors de leur examen au Sénat.

Paris, le 26 juin 2013

 


Front de Gauche de l'enseignement supérieur et de la recherche Montpellier

Une information sur l'attitude de certains élu EELV

2013-06-26 10:36:55

Bonjour !

L'attaché parlementaire de JL Roumégas qu'une délégation de la commission ESRFdgMontpellier a rencontré le lundi 24 nous communique l'information suivante, quant à la position d'élus EELV sur l'amendement présenté par leur groupe au Sénat, mettant en cause le CNU. Le texte ne précise pas l'attitude souhaitée du représentant du groupe à la commission mixte Sénat-AN. Je rappelle que nous n'avons pas de représentant à cette commission, et qu'il suffit que le représentant de EELV refuse de voter un texte unique pour que la procédure retrouve son cours normal, en repassant devant les chambres, au lieu d'un vote définitif, au moment où la réaction des EC a suscité un mouvement impressionnant d'appels. On peut encore intervenir en s'adressant à l'attaché qui transmettra (coordonnées ci-dessous).
Bien cordialement
Pierre Boutan, pour le collectif ESRFDGMontpelleir
Mesage transféré
Date: Tue, 25 Jun 2013 09:27:04 +0200
Subject: Procédure de qualification des enseignants chercheurs
From: iordanoff.jeremie@gmail.com


Bonjour,

Pour information, je vous transmets un texte signé par des parlementaires écologiste au sujet de la procédure de qualification des enseignants chercheurs. 
Sans préjuger de l'issue de la réunion de groupe qui se tient en fin de matinée, la position officielle des écologistes à l'Assemblée ne devrait être très éloignée de ce texte.

Cordialement,

Jérémie Iordanoff
Attaché parlementaire du député Jean-Louis Roumégas
06 77 43 12 41

---

Procédure de qualification des enseignants chercheurs : pour un débat serein. 
Les parlementaires écologistes ont cherché, au cours du débat sur l'enseignement supérieur et la recherche, à porter, en étroite concertation avec les acteurs de la communauté universitaire, une vision de l'université différente de celle portée par le texte du gouvernement. Ils ont à ce titre déposé et défendu, pendant l'examen du texte, de nombreux amendements.
Au Sénat, le groupe écologiste a repris  un amendement d’appel pour la suppression de la procédure de qualification qui permet aux docteurs de candidater à des postes d'enseignants-chercheurs à l’Université. Cette proposition s’inscrivait dans un ensemble cohérent visant à revaloriser le doctorat et à revoir le mode de recrutement des enseignants-chercheurs.
Après 24 heures de débats en séance, dans un hémicycle quasi-désert, et par une conjonction assez improbable de votes, la délivrance par le Conseil National des Universités des qualifications a été supprimée (Alinéa 1 de l'article L. 952-6 du code de l'éducation) sans dispositif de substitution, les amendements allant dans ce sens ayant eux été rejetés.
Etant donné le caractère contradictoire des votes successifs, il ne fait donc aucun doute que cette mesure tombera lors de la Commission Mixte Paritaire qui aura lieu ce mercredi. Pour permettre au débat sur les recrutements de reprendre dans des conditions apaisées, les écologistes appuyeront cette mise en cohérence du texte et n’en feront pas un casus belli. Les très vives réactions suscitées par cette disposition témoignent de l'attachement de la communauté au caractère national du statut des enseignants-chercheurs, attachement pleinement partagé par les écologistes.
Néanmoins, le débat sur la qualification, et plus généralement sur le recrutement des enseignants-chercheurs, mérite d'être poursuivi au-delà de l'examen de ce texte. Cette procédure n'existe que pour remedier à une double faiblesse de notre système universitaire, qui peine à garantir la qualité de toutes les thèses et surtout à se départir de la tentation du localisme (un problème que la réforme Pécresse des comités de sélection a d'ailleurs dramatiquement aggravé). Les écologistes préfèrent traiter des causes plutôt que du symptôme, et proposent donc dès à présent, à tous les acteurs, d'avancer dans la réflexion sur ces questions, pour parvenir à une réponse plus complète que la seule suppression de la qualification.
Les écologistes rappellent leur engagement résolu en faveur d'un système d'enseignement supérieur et de recherche ouvert à toutes et tous et au caractère démocratique de son fonctionnement. Lors de la première lecture dans chaque chambre, les élus écologistes se sont battus pour ces valeurs et ont arraché de nombreuses avancées: réorientation de la mission de transfert au service de tous les acteurs de la société civile, défense du monopole de la délivrance des diplômes nationaux par les établissements publics, meilleure reconnaissance du doctorat, large ouverture des IUT et STS aux bacheliers technologiques et professionnels, strict encadrement des missions du HCERES  (instance d’évaluation qui remplace l’AERES tant critiquée) et valorisation des instances démocratiques de l'ESR, suffrage direct pour les élections au CA des communautés d'universités et établisssements, refus de la mobilité forcée des personnels (article 43), participation des citoyens à la définition de la stratégie nationale de recherche, refus de faire des classes préparatoires l'horizon naturel de tous les bons bacheliers, encadrement du transfert de brevet, définition d'un cadre légal pour la recherche participative, limitation du recours aux ordonnances. Ils ont également dénoncé avec la plus grande vigueur l'absence de mesures fortes contre la précarité, l'érosion des moyens, le gaspillage du Crédit Impôt Recherche.

Isabelle Attard, Députée
Marie Blandin, Sénatrice
Corinne Bouchoux, Sénatrice
André Gattolin, Sénateur

Front de Gauche de l'enseignement supérieur et de la recherche Montpellier

Intervenez en urgence vers les élus de l'Hérault, et en particulier de JL Roumégas

2013-06-24 21:13:29
Vous trouverez ci-joint le compte rendu de l'entrevue de la délégation ESR du Front de Gauche de Montpellier auprès de l'attaché parlementaire du député EELV de Montpellier J-L Roumégas. Intervenez, le groupe EELV ayant une réunion ce mardi 25 à 11h.
Vous avez pu avoir connaissance de la pétition de la CPCNU, qui a dépassé en 48h les 10000 signatures.
Vous trouverez également :
Le communiqué de presse du Groupe Communiste,Républicain et Citoyen du Sénat
Bien cordialement
Pour le collectif Enseignemement supérieur et Recherche du Front de Gauche de Montpellier, Pierre Boutan
pour la délégation : Sandrine Michel,  Gabriel Hovard Sauvy

Après l'entrevue avec l’attaché parlementaire de J.-L. Roumégas, député de l’Hérault, ce lundi, intervenez en urgence !

 

A la demande du collectif ESR du Front de Gauche de Montpellier, une délégation composée de Sandrine Michel, MCF, et Gabriel Holard Sauvy, étudiant, a été reçue en urgence par l’attaché parlementaire de J.-L Roumégas, ce lundi en fin d'après-midi ; J.-L. Roumégas étant à Paris, où il devait présenter un amendement pour son groupe sur un tout autre sujet en soirée.

La délégation a regretté que l’attaché parlementaire n'ait pas de connaissance du dossier, alors que l'importance des Universités, à Mtp, est une évidence. Ils ont rappelé l'émotion de la communauté universitaire, devant cette mise en cause du Conseil National des Universités, ce qui s'apparente à une mise en cause du statut national des enseignants-chercheurs. Ils ont donc demandé que l'amendement présenté par les Verts soit retiré, et que le représentant du groupe EELV à la Commission mixte paritaire des deux Chambres qui se réunit mercredi se prononce pour une relecture du projet de loi devant les assemblées.

L’attaché s’est engagé à  faire suivre au député J.-L. Roumégas la prise de position des 180 signataires de la "lettre ouverte aux députés et sénateurs de l’Hérault ».

Nous invitons à nouveau la communauté universitaire de Montpellier à intervenir directement auprès des élus du département, et plus précisément de JLRoumégas. Le groupe EELV se réunit ce mardi 25 juin à 11h : c'est dire l'urgence de s'adresser à : <jl.roumegas@wanadoo.fr> <jlroumegas@assemblee-nationale.fr>


 


Front de Gauche de l'enseignement supérieur et de la recherche Montpellier

Communiqué de presse du groupe CRC du Sénat

2013-06-24 21:09:47

REPUBLIQUE FRANÇAISE

COMMUNIQUE

Un texte qui ne répond pas aux défis
de l’enseignement supérieur et de la recherche

Malgré l’opposition du groupe CRC au projet de loi relatif à l’enseignement supérieur et à la recherche, celui-ci a été adopté vendredi dans la nuit au Sénat, grâce aux voix du groupe EELV et d’une partie du groupe centriste.

Ce texte n’opère pourtant toujours pas les ruptures nécessaires avec la LRU de 2007 et le Pacte de recherche de 2006 qui ont profondément déstructuré l'enseignement supérieur et la recherche. Il ne s’attaque toujours pas au fléau de la précarité.

Aucun changement significatif n’est donc intervenu au Sénat, si ce n’est la suppression grave de la procédure de qualification nationale préalable au recrutement des maîtres de conférences et de professeurs d’université par le Conseil National des Universités.

La suppression pure et simple de cette procédure, introduite par un amendement du groupe EELV, suscite à juste titre l’indignation de la communauté scientifique car elle supprime le caractère national du recrutement des enseignants-chercheurs, et partant, remet en cause leur statut, en entérinant un recrutement basé sur des critères uniquement locaux, sans garantie de qualité.

C’est pourquoi le groupe CRC s’y est opposé en séance.

L’introduction de cette disposition ne vient que renforcer notre opposition à ce texte. C’est pourquoi la CMP doit absolument rétablir cette disposition.

Paris, le 24 juin 2013.

 


Front de Gauche de l'enseignement supérieur et de la recherche Montpellier

Pétition de la CP CNU

2013-06-24 06:09:55

Une pétition initiée par la CPCNU contre l'amendement EELV mettant en cause le Conseil National des UNiversités est en ligne à cette adresse : http://www.petitions24.net/cpcnu


Front de Gauche de l'enseignement supérieur et de la recherche Montpellier

Vote de la loi "Fioaraso" au Sénat : intervention urgente auprès de JLRoumégas, député EELV

2013-06-23 20:41:12

A l'Assemblée nationale, le texte n'est passé qu'avec deux dizaines de voix d'avance, EELV ayant suivi le refus des élus du PCF-Fdg. Au Sénat, le texte vient d'être adopté grâce au soutien des centristes et du groupe EELV, les élus du groupe Communiste, Républicain et Citoyen, ayant annoncé d'emblée, étant donné l'absence de prise en compte de la quasi-totalité de leurs amendements en commission, qu'ils voteraient contre.
Désormais, une commission mixte AN-Sénat doit se réunir mercredi (dans le cadre de la "procédure accélérée" choisie par le gouvernement) : si elle aboutit à une position commune, le texte sera alors soumis à un simple vote à l'AN. S'il n'y a pas de position commune, alors la procédure doit être reprise devant les deux chambres successivement. Or l'analyse de la composition mixte montre que tout peut dépendre de l'attitude du représentant de EELV.
Il faut ajouter de plus que l'un des amendements de ce groupe adopté par le Sénat, avec les voix du PS, des centristes et de la Droite, vise à supprimer la qualification devant le Conseil National des Universités, mettant en cause à la fois l'existence de cette instance, majoritairement élue, et le statut national de l'ensemble des enseignants-chercheurs, en laissant au seul niveau local les modalités de recrutement et de gestion de ces personnels.
Dans ces conditions, nous vous demandons d'intervenir directement d'urgence auprès des élus de notre département, et notamment bien sûr de JLRoumégas, élu EELV de Montpellier, pour les inviter à ne pas souscrire à cet amendement, ce qui ne peut désormais se faire qu'en refusant le compromis lors de la commission mixte de mercredi.
Voici les coordonnées de J-L Roumégas : <jlroumegas@assemblee-nationale.fr>
Le texte d'adresse pourrait s'inspirer de celui-ci :
Monsieur le Député,
Nous vous demandons en urgence, de ne pas cautionner l'amendement présenté par le groupe EELV au Sénat supprimant la qualification des enseignants-chercheurs par le Conseil National des Universités, instance majoritairement élue indispensable au statut national de ce corps.
Dans cette attente, nous vous priions d'agréer etc.

Front de Gauche de l'enseignement supérieur et de la recherche Montpellier

Courrier adressé aux sénateurs de l'Hérault ce 18 juin

2013-06-18 15:22:06

Madame, Monsieur le Sénateur,

A l'occasion de la discussion sur la loi sur l'enseignement supérieur et la recherche, nous vous avons rappelé les exigences de la communauté universitaire, par le moyen d'une lettre ouverte, signée à ce jour par plus de 150 personnes, étudiants et personnels, dont la présidence de l'université Montpellier . Voir ci-dessous.

Dans ce contexte, nous sommes préoccupés notamment par deux questions : celle des conditions de vie des étudiants, celle des précaires de l'enseignement supérieur et de la recherche.
La situation des étudiants de nos universités est, vous le savez, marquée par de grandes difficultés économiques pour un nombre très élevé d'entre eux, bien supérieur à la moyenne nationale. Le nombre des précaires est estimé à un millier sur Montpellier, avec des pourcentages proches parfois de 50 % des personnels dans certains grands établissements de recherche de notre département.

C'est pourquoi, à l'occasion de la discussion de la loi au Sénat, nous vous demandons de soutenir les amendements présentés par les élus du groupe Communiste, républicain et citoyen, qui prennent en compte cette situation :
amendements n° 33 article add. après 8bis, demandant un rapport dans les 3 mois sur les conditions de travail, de rémunération et de titularisation des personnels chercheurs non titulaires du service public de la recherche. "Cet amendement vise à éclairer la représentation nationale sur la précarité des chercheurs, et plus particulièrement des personnels non titulaires, grande absente de la proposition de réforme."
n° 37, relatif à l'article 11, s'opposant à l'existante de l'Agence Nationale pour la Recherche, qui programme des contrats de recherche à court terme, incitant à recruter par contrats précaires
n° 48, article 19bis, visant à créer un statut du doctorant
n° 54, article additionnel art23, relatif à la disposition RCE, qui a mis en grande difficulté financière nos propos universités
n° 56, article 23 : addition de « L’emploi statutaire reste la règle et le recrutement des agents contractuels ne peut se faire qu’à titre exceptionnel. »
n° 85, article additionnel après art. 54 : « Les aides allouées ne peuvent servir à financer des postes de contractuels. Des dérogations peuvent être accordées de manière exceptionnelle et justifiée. »
n° 86, suppression de l'article 6bis A, remplaçant les conditions de stabilité des personnels par celle de la masse salariale.
n° 87, suppression de l'article 6bis B, qui augmente le Crédit Impôt Recherche, alors qu'il a contribué à ce qu'une entreprise comme Sanofi en bénéficie au moment où elle supprime des emplois.

Nous serons bien sûr attentifs à vos interventions et à vos votes, et ne manquerons pas de le faire savoir.
Avec nos salutations républicaines

Pour le collectif de l'Enseignement supérieur et de la Recherche du Fdg de Montpellier

Pierre Boutan, O6 88 94 26 48

Maeva Durand

Front de Gauche de l'enseignement supérieur et de la recherche Montpellier



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