ANR : La recherche publique française asphyxiée

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bli

#11 Re:

2016-01-05 12:35

#4: Visiteur -  

Moi aussi: un doctorat, deux post-docs à l'étranger, et vraiment pas envie de devenir chercheur de financements. Après deux ans de CDD d'ingénieur de recherche dans un labo du CNRS, j'aimerais pouvoir me stabiliser mais les postes permanents d'ingénieur sont encore plus rares que les postes de chercheur. J'envisage de repartir à l'étranger.


La pétition pourrait mentionner les effets désastreux du mode de financement de la recherche sur la vie personnelle et la carrière des personnels en CDD, très nombreux dans certains labos: Une situation administrative à remettre à jour régulièrement (tous les ans je dois envoyer des courriers à la MGEN pour justifier de ma situation, par exemple), des droits difficiles à faire valoir (indemnisation des jours de compte épargne temps, congés de formation professionnelle, et peut-être d'autres avantages financiers prévus par la loi, mais pas par les financements sur projets), peu ou pas de prise en compte de l'ancienneté, difficultés à planifier sa vie à moyen ou long terme...

Réponses

dégoûté

#28 Re: Re:

2016-01-05 23:41:09

#11: bli - Re:  

D'accord à 100% avec les commentaires précédents ! Malgré ma passion pour la recherche scientifique (la vraie), j'ai dû me résoudre à changer de branche. Mes 3 ans de doctorat ont suffi à me rendre à l'évidence. Et c'est bien triste. Comme l'est, malheureusement, l'apathie dont font globalement preuve les personnels de la recherche publique quand il s'agit de défendre une certaine idée de la recherche publique, bien loin de la dynamique actuelle...