CONTRE la loi ESR "Fioraso", parce que POUR la langue française !

Quoted post

c.Borrel

#991 Démissions

2013-05-05 12:07

Ce projet de loi ne peut se concevoir sans contrepartie, à savoir que les universités angle saxonnes délivrent leur cours en français.

Ce projet de loi est néfaste, absurde, destructeur et vise à nous transformer en sous Mickeys, Donalds et autres Plutos, une plongée assurée dans la médiocrité.

Si elle était votée, cette loi ne produirait sûrement pas les effets positifs mis en avant par leurs promoteurs, puisque les professeurs de médecine, de mécanique, de chimie etc. ne sont pas des professeurs de langue. Ils ne feraient qu’ânonner du sous anglais pour un enseignement au rabais.

Honte à madame la ministre, à ses suiveurs. Bravo et merci à monsieur François Xavier Grisson à monsieur François Asselineau.

Et que font les académiciens de l'Académie française, vont ils sortir leurs épées, manifester dans la rue, démissionner? Je n'ai rien vu sur leur site, honte à eux aussi.

Puisqu'il s'agit bien de démissions, qu'ils démissionnent pour de vrai! et place aux tenants du français et de la francophonie.

Réponses

P. Forest

#993 Re: Démissions

2013-05-05 13:03:51

#991: c.Borrel - Démissions 

 

"Et que font les académiciens de l'Académie française, vont-ils sortir leurs épées, manifester dans la rue, démissionner? Je n'ai rien vu sur leur site, honte à eux aussi." Il est faux de dire que les académiciens de l'Académie française ne se sont pas prononcés sur ce projet de loi suicidaire et qu'il n'y a rien sur le site de cette si prestigieuse institution le concernant. En effet, voici le lien vers leur déclaration qui est claire : … fin de leur déclaration : "L’Académie française, fidèle à sa vocation de gardienne de la langue et de son évolution, souhaite attirer l’attention sur les dangers d’une mesure qui se présente comme d’application technique, alors qu’en réalité elle favorise une marginalisation de notre langue. En conséquence, l’Académie française demande instamment au législateur de renoncer à introduire dans la loi une disposition portant atteinte au statut de la langue française dans l’Université."