stop à l'asphyxie du littoral Sud de Marseille

#229: Phildemarseille - Bouchons, bouchons ...

Il est d'usage que plus les bouchons augmentent, plus les habitants d'un lieu militent en faveur d'une augmentation de l'offre de voirie.  Or on sait pertinemment, et d'expérience, que plus vous augmentez l'offre de voirie, plus vous contribuez à l'accroissement de la mobilité et au taux de motorisation. Cela revient à signifier qu'une nouvelle voie crée une sensation d'amélioration pour quelques mois avant d'être encombrée à son tour.

Il faut donc envisager de réduire l'offre de voirie aux heures très chargées, à savoir aux heures de pointe par période de très beau temps. Mais cette approche ne rallie pas tous les suffrages, loin de là, simplement parce que la vue à court terme l'emporte et que les habitants n'imaginent plus, désormais, un quartier où il ferait bon marcher à pieds, se promener tranquillement en front de  mer ou demander à leurs visiteurs de prendre une navette les W.E. chargés.

Le grand argument que l'on nous oppose réside dans : « on ne peut pas lutter contre la voiture, les commerces de la Madrague et des Goudes veulent continuer de voir affluer les touristes ». Il suffirait de comprendre qu'il y aura plus de touristes, le jour où ceux-ci pourrront affluer réellement au lieu d'être pris dans les bouchons, que les parents renonceront à accompagner leurs enfants à l'école quand ceux-ci pourront se déplacer sur une voirie sera moins dangereuse, que l'on sera plus facilement livré des courses que l'on effectuera en magasin lorsque les livreurs pourront mieux circuler, etc.

Bordeaux, Lyon, Nantes, Dijon, Besançon l'ont fait récemment : qu'il s'agisse de navettes fluviales, de navettes terrestres, etc.

Toutefois, l'association Circulation Pointe-Rouge ne parviendra pas améliorer les choses toute seule, sans la mobilisation d'un plus grand nombre d'intéressés.