CPI-cachin

Régine Mazion
Visiteur

/ #149 Un viol collectif

2012-03-07 07:19

Parler aux enfants de l'esclavage, les informer de ce système honteux qui perdure encore aujourd'hui en certaines parties du monde, c'est fort louable. Mais le faire de cette facon, c'est déplorable. Dans ce fait divers, le violeur ce n'est plus l'esclavagiste, c'est bel et bien l'instituteur qui jouit peut-être en secret de la perversité de sa démarche. Le tout jeune enfant qui ne connait vraiment encore ni l'amour, ni le sexe en entend soudain crument parler sous la forme de la pornographie et de l'atroce violence. Il lui suffit d'une expérience de ce type pour se trouver peut-être à jamais marqué, pour voir ses futures relations amoureuses ou simplement physiques d'avance saccagées. Et peut-être même, s'il est profondément traumatisé, court-il le risque de devenir lui-même un violeur (Tout psychologue pourra vous expliquer ce passage du statut de victime à celui d'agresseur. ) Les livres et les films qu'on ne peut pas proposer à des enfants au dessous d'un certain âge sont dûment signalés par les éditeurs.Il fait partie de la déontologie enseignante d'observer strictement ces précautions.

J'ajoute qu'en réparation de ce qui s'est passé dans cette classe, il serait bon que, durant un certain temps, chaque enfant soit individuellement suivi par un psychologue.