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2011-10-07 19:49

Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé, interrogé mercredi 5 octobre sur France Info au sujet d'un possible espionnage de Valérie Trierweiler, compagne de François Hollande, a dénoncé un "climat de suspicion entretenu sans preuves", estimant que "trop, c'est trop".


"Si c'est avéré, c'est inacceptable et si ce n'est pas avéré, c'est inacceptable aussi de porter ainsi atteinte à l'honneur de nos dirigeants qui font leur métier au service de la France", a-t-il déclaré.

Selon L'Express, "des sources policières concordantes, à plusieurs niveaux hiérarchiques" affirment que "des policiers de la direction du renseignement de la préfecture de police de Paris ont reçu l'ordre d'enquêter" début 2011 sur la journaliste Valérie Trierweiler, compagne de François Hollande. Le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, a porté plainte mercredi 5 octobre contre l'hebdomadaire pour diffusion de fausses informations et diffamation.

"L'EXPLOITATION POLITIQUE CONTINUE", DÉNONCE XAVIER BERTRAND


Le marie de Meaux a dit comprendre "que ça peut profiter en termes d'image à M. Hollande, qui trouve là – et il l'a fait immédiatement – un moyen de victimisation très professionnel...""On ne peut pas continuer ainsi, dans le système médiatique qui est le nôtre, à balancer des informations qui permettent, par insinuations, par allusions, de mettre en cause indirectement le pouvoir en place, c'est-à-dire le président de la République. A la fin, ça devient de la diffamation", a ajouté M. Copé.

De son côté, Xavier Bertrand, ministre de la santé, a estimé que le Parti socialiste "cherche la polémique à chaque fois que c'est possible". "L'Express écrit cela. Aussitôt la préfecture de police dément, dit que ce n'est pas vrai, Claude Guéant dit la même chose, mais aussitôt l'exploitation politique continue", a-t-il dénoncé.

"TRÈS MAUVAISES HABITUDES AU SOMMET DE L'ETAT"

Sur l'antenne d'i-Télé, l'eurodéputé PS Vincent Peillon a parlé "de très mauvaises habitudes au sommet de l'Etat". "On vit dans un feuilleton de cabinet noir, de pressions sur les juges, de coups de téléphones, d'écoutes téléphoniques", a-t-il fait valoir. "C'est insupportable et ça fait partie des grands enjeux de 2012." A propos des affaires, il a jugé que "ce n'est pas un affrontement gauche-droite. C'est un affrontement République/anti-République, entre le droit et l'anti-droit."