Migrants : le Pays Voironnais doit être solidaire

Ras L' Front, comité du Voironnais

/ #21 Renage : La paroisse veut venir en aide aux réfugiés (DL, 28 septembre 2015)

2015-10-28 21:30

Dauphiné Libére, mercredi 28 septembre  2015 :

 

RENAGE : La paroisse de la Sainte Croix veut aider les migrants

Une vingtaine d’habitants des cinq communes qui forment la paroisse Sainte-Croix s’est réunie jeudi à la maison paroissiale de Renage. Guy Brachet, président de la délégation de l’Isère du Secours catholique, était venu pour guider la réflexion autour d’une démarche cohérente concernant l’accueil de réfugiés. Cet homme de terrain a apporté un éclairage constructif au débat. Chacun était venu avec quelques idées et des propositions, mais sans connaissance précise des difficultés, il est difficile de trouver des solutions. Certains envisageaient de mettre à disposition un appartement diocésain disponible, un autre était généreusement venu voir à quelles obligations il était soumis pour proposer deux logements vacants lui appartenant. Guy Brachet a expliqué qu’il ne fallait pas dissocier l’hébergement d’un accueil suivi dans la durée.

Éviter les initiatives personnelles

Il a mis en exergue les difficultés du réfugié ne parlant pas la langue et qu’il faut accompagner dans de tortueuses démarches administratives, souvent à la préfecture où il ne peut se rendre seul. La scolarité des enfants et l’accompagnement des parents vers l’intégration et la régularisation est aussi souvent problématique. Un document publié par le Secours catholique et d’autres associations indiquait les grandes lignes à suivre. On peut y lire que “l’accueil doit être inconditionnel en rejetant toute forme de discrimination basée sur la confession, la nationalité ou l’origine”. L’homme d’expérience a découragé les initiatives individuelles, prescrivant plutôt une indispensable coordination entre les bonnes volontés et les institutions officielles, communales et préfectorales ; il est préférable de se structurer en groupe pour travailler de manière unie. La concertation à Renage est donc encore à l’état embryonnaire ; les bonnes volontés doivent se structurer dans les semaines à venir pour réfléchir aux freins qui existent : le nombre de places disponibles à l’école, déjà très fréquentée, en fait partie.