Non aux mégaporcheries au Témiscamingue sans BAPE.

Le Projet à été offert allieur Lisez ça on passe pour des bouches trous, mais peut-être un moyen pour pas avoir de porcheries. Si les mucipalités on pas le pouvoir de refuser de donner de permis de construction il sont juste à exiger la transformation du lisier

Maternité porcine : Longue-Rive a de la compétition

La municipalité de Longue-Rive, sur la Côte-Nord, a de la compétition comme site potentiel de construction d'une maternité porcine industrielle.

La Coop Fédérée, qui agit en tant que promoteur du projet de 65 millions de dollars, confirme qu'elle considère aussi un autre site, dans le secteur de Ville-Marie, au Témiscamingue.

Longue-Rive s'inquiète désormais de voir lui échapper 55 emplois permanents sur lesquels elle compte pour relancer son économie.

« On ne lâche pas la serviette », lance le maire de Longue-Rive, Donald Perron, qui se dit toutefois préoccupé.

« On va continuer à faire pression. On va commencer à aller au niveau des gouvernements », assure-t-il.

Les différences

Longue-Rive a le défaut de ses qualités pour la Fédérée. Sans agriculture à proximité, elle offre la biosécurité, mais aucune terre où épandre le lisier produit par les 12 000 truies de sa future maternité porcine.

La transformation du lisier en biomasse nécessiterait une nouvelle technologie qui représente un investissement de 15 millions de dollars.

Il s'agit d'une dépense que la Coop n'aurait pas à faire dans le secteur de Ville-Marie et Lorrainville au Témiscamingue, qui offre les 2 000 hectares de terres nécessaires à l'épandage.

Investissement technologique

L'agent de développement de Longue-Rive, Yves Laurencelle, comprend l'hésitation de la Coop. « La Fédérée ne peut pas se permettre, même si c'est une grande entreprise, de se fragiliser à prendre les risques techniques toute seule », concède-t-il.

Il souhaite que le Québec se mobilise pour mettre un terme à l'épandage de lisier de porc et appuyer la solution environnementale de Longue-Rive.

« Que ce soit du privé ou du public, il faut qu'on trouve des partenaires pour partager le risque technologique pour développer cette technologie-là », croit M. Laurencelle.

Alors qu'elle démontrait un enthousiasme envers Longue-Rive ce printemps, la Fédérée a décliné les demandes d'entrevue de Radio-Canada cette fois-ci.