Non à l'abrogation des décrets de 1950 pour les enseignants.

Bd. P.

/ #435 Merci à Francoise Scoccia

2014-03-31 09:18

Merci à Francoise Scoccia pour toutes ses analyses précises ci-dessus (Commentaires 426 à 428).
Il faut continuer à faire passer l'information, à faire circuler la pétition, et créer une coordination nationale. Plutôt que de se résigner, ou d'abandonner le bateau, il faut dire que la coupe est pleine: "trop c'est trop". Car la réforme de nos statuts envisagée par notre ministre n'est que l'aboutissement d'une politique, menée depuis plus de vingt ans, de démoralisation, d'infantilisation, de soumission des enseignants - du primaire, du secondaire, et bientôt du supérieur - et ce au détriment finalement de nos élèves. L'Ecole ne parvient plus à faire le contrepoids aux dérives de notre société en crise, car on ne nous donne plus les moyens d'offrir aux élèves la possibilité de satisfaire leur désir de savoir, d'aiguiser leur jugement. C'est tout juste si on ne nous culpabilise pas d'avoir encore le désir d'enseigner, d'instruire. Il serait bon d'ailleurs que les élèves du secondaire (ainsi que les parents qui s'inquiètent du devenir de l'Ecole) connaissent l'existence de cette pétition, et donc des projets de réforme de notre ministre - un pur idéologue, sûr de lui, et qui croit que notre métier a changé, ou plutôt qu'il doit changer pour en tuer l'âme définitivement.