Non à la taxe kilométrique-Neen aan de kilometerheffing-

Pas besoin d’être intelligent et pas besoin d’étude statistique ou de projet pilote pour se rendre compte que l’application d’une telle mesure aurait des répercussions graves et dramatiques pour l’économie d’une Belgique qui a déjà tant de peine à se relever de la crise économique. Ce seront une fois de plus les secteurs les plus touchés qui en feront les frais : les moins nantis des salariés et des indépendants, les entreprises dépendant fortement du transport. Les personnes condamnées à payer le plus seront justement celles du milieu rural, qui ne disposent pas de transports en commun adaptés ou performants ou, tout simplement parce qu’ils n’existent pas. Personnes qui doivent justement, indépendamment de leur volonté parcourir le plus de kilomètres pour travailler. Voilà encore une mesure pensée par des politiciens qui, soit habitent la capitale ou dans une grande ville, soit bénéficient d’une voiture de fonction luxueuse, polluante, grande consommatrice de carburant, avec chauffeur, n’effectuant pas de covoiturage et qui est payée par le reste de la population.