SOUTIEN A JACQUES RISSO


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/ #33 lettre aurecteur d'Aix-Marseille

2013-10-08 22:52

Monsieur le Recteur de l'Académie d'Aix-Marseille,

Je suis très inquiet quant à l'intégrité psychologique de l'un des mes collègues et néanmoins amis, Jacques Risso.
En effet celui-ci est victime d'un harcèlement de la part de ses supérieurs hiérarchiques qui ressemble à de l'acharnement à le détruire.
Jacques m'a soutenu grâce notament à ses dessins lorsque j'ai été victime d'un burn-out, alors que j'étais directeur d'école.

Je me permets de vous citer les textes relatif à la protection des fonctionnaires:
Les cas d'ouverture du droit à protection
La protection est due par l'administration à chaque fois qu'un agent de droit public est victime d'attaque(s) portant atteinte à son honneur ou à son intégrité tant physique que psychique, dans l'exercice de ses fonctions ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions, que ces atta­ques proviennent de tiers (usagers du service.) ou de collègues de travail (CAA Nantes, 26 déc. 2002, « Mme C. », n° 01NT00614). Il appartient alors à l'agent de démontrer que ces atta­ques sont liées à sa qualité d'agent public­.

Ainsi, un surveillant de l'administration péni­tentiaire victime d'une diffamation commise par voie de presse est fondé­ à demander le béné­fice de la protection fonctionnelle (CE, 2 avril 2003, « M. C. », n° 249805).

Il en est de même d'un agent public­ victime de « rumeurs » de nature­ à porter atteinte à sa réputation, prenant la forme de propos malveillants l'accusant de s'approprier certaines pièces remisées dans l'atelier de menuiserie où il travaillait, en vue de fabriquer des meubles et de les vendre pour son propre compte (CE, 3 mars 2003, « CAT de Cheney », Rec. T. p. 963).

Je vous demande donc formellement de venir en aide à mon collègue Jacques risso.

Je dénonce l'injustice faite à Jacques Risso au mépris de toutes les règles.
J'exige sa réintégration immédiate dans toutes ses fonctions d'enseignant et de directeur à Rustrel.

Je vous demande de bien vouloir m'informer des suites que vous donnerez à cette affaire.

Je vous prie de croire, monsieur le recteur, en mon profond dévouement envers le service public de l'éducatio nationale.


Bruno MARTIN
enseignant du premier degré dans la Nièvre