Le cinema Méliès en Lutte !

Le C-ISM

/ #68 Re:

2013-06-05 21:12

#67: -

Le commentaire # 67 est la copie de l'article du Parisien en date du 29 04 13. Voici la réponse postée par le Collectif Indépendant des Spectateurs sur son blog www.lemeliesenlutte.canalblog.com, en date du 16 05 13

"Suite à la parution dans Le Parisien daté du  Lundi 29 Avril 2013 d'un article intitulé « Séances « normales » au Melies », le collectif C-ISM réagit :

Nous démentons formellement les propos de Nathalie Hocquart à propos d'un débat organisé au Méliès : la réalisatrice dont il est question n'a jamais été prise à partie. Au contraire, lors des échanges, certains spectateurs ont souligné qu'elle n'était pas visée par notre colère, liée au démantèlement de l'équipe et à la perte immense pour la ville de leur professionnalisme, ce qui nous semble une évidence au vu de ce que nous voyons aujourd'hui (erreurs grossières dans la programmation, pas de films jeunesse le mercredi après midi, presque aucune rencontre,...).

Nous avons été affligés que la réalisatrice soit prise en étau, au cœur de cette situation violente instaurée par l'équipe municipale. Il est regrettable que la nouvelle direction – une amie de 20 ans  de la réalisatrice - ne l'ait pas mieux informée du contexte dans lequel elle la faisait venir !

Dans ce même article, Nathalie Hocquart déclare qu'elle veut protéger les réalisateurs ! Elle évoque « La saga des Conti » mais programme ce film « fragile » 11 semaines après sa sortie nationale, et à la condition qu'il n'y ait pas de débat (étonnante méthode de protection, surtout quand on sait que le réalisateur et Xavier Mathieu ont animé bon nombre de débats par ailleurs). Nous aurions pu les accueillir avec la solidarité qui nous anime, comme lors d'un Méliès éphémère 3 .

De plus, on notera que Solveig Anspach, qui est citée dans l'article, fait partie des nombreux cinéastes qui soutiennent l'équipe démantelée.

Toujours dans la désinformation, Nathalie Hocquart, affirme que le bon fonctionnement est encore un peu entravé par « un petit groupe ». Au contraire, la reprise est faible, et notre groupe, plus important qu'elle ne le pense, est déterminé. On peut voir que lors de nos ctions, comme lors du débat cité plus haut, nous représentions quasiment la totalité des spectateurs présents et que sans nous, celui-ci se serait déroulé devant un comité plus que restreint.

Par ailleurs, comment oser dire que le contrat publicitaire est inchangé, quand il est prévu maintenant 10 mn de publicités et 5mn de bandes-annonces, ce qui représente l'opposé de ce que nous venions voir, un cinéma où la publicité était marginale et souvent pour des entreprises locales.

Cette « guerre civile » qui est évoquée n'est pas limitée au Bas-Montreuil, elle durera plus de trois mois, et n'est pas une question de personnes, ni de partisans politiques, mais de justice et de vérité ! En outre, notre collectif n'est pas  « pro-Goudet » comme il est dit de façon caricaturale dans l'article : nous ne défendons pas un homme mais une équipe qui réunissait des professionnels reconnus, dont l'honneur a été sali et qui a subi des sanctions qui nous apparaissent iniques.

L'article se termine par le mot deuil, mais c'est un mauvais jugement : nous ne sommes pas en deuil de notre cinéma de qualité mais au contraire, si nous luttons, c'est parce que nous croyons fermement à la réintégration de l'équipe et que nous irons jusqu'à la victoire"