Soutien au Conseil National pour la Protection de la Révolution

Mieux vaut tard que jamais : la création d’un conseil national pour la protection de la révolution est un très bon début.

Conscience tranquille, peut-être faudra-t-il commencer par clarifier que ce conseil tiendra sa légitimité de sa seule nomination par le peuple et son rôle doit se terminer avec la fin de la période de transition.

A ma libre-opinion, le tout premier rôle de ce conseil devrait être de :
S’assurer (oui ou non) de l’approbation au suffrage universel a charge pour le premier ministre de remanier le gouvernement de transition; en application aux lois du régime présidentiel en vigueur et en guise de préparation vers la transition.

S’assurer de la stabilité gouvernementale : instituer une procédure de contrôle tel un secondement qui se charge de garantir la stabilité gouvernementale voulue pendant la période de transition. Dans ce cas le 1er ministre, si lieu, reste politiquement irresponsable ; le gouvernement tenant sa responsabilité de la volonté populaire représentée par le Parlement certes, mais uniquement par secondement au conseil national pour la protection de la révolution.

Considérant l’importance extrême des reformes envisagées; celles-ci ne peuvent être placées entre les mains d’une seule personne quelque soient ses capacités et sa renommée, mais plutôt soumise a un comité le plus large possible dont la toute première tache sera de revoir si la Tunisie pourra continuer avec un système présidentiel ?

Par Leila Hammami