Pétition unitaire Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE)

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Ce sujet de conversation a été automatiquement créé pour la pétition Pétition unitaire Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE).

Khmers rouges

#2901 Laurent Lafforgue Merci

2013-12-10 16:13


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#2902

2013-12-10 16:18

Arrêtons le nivellement par le bas .
Les grandes écoles sont une échelle sociale de très grande valeur, plus de 30% des élèves sont boursiers je ne vois pas où se trouve la discrimination sociale.
Un grand merci aux profs de prepas et ne lâchez rien.
Boursier catégorie indeterminee

#2903 À partir de quel revenu des parents perçoit on une bourse partielle?

2013-12-10 16:22


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#2904

2013-12-10 16:23

une chose est certaine: les profs ont de la mémoire et pour ma part avant que je remette un bulletin ps dans l'urne il va couler de l'eau sous les ponts

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#2905 Re:

2013-12-10 16:31

#2904: -

La dernière fois, il a fallu 16 ans, ca n'a visiblement pas suffi...

Qui sauver, Nous ou l'école primaire?

#2906 Alors vous n'étiez pas professeur au temps d'Allegre

2013-12-10 16:32


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#2907

2013-12-10 16:44

De quoi avez vous peur monsieur PEILLON ? De vous rendre compte que des prépa publiques forment à la liberté de penser ?

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#2908

2013-12-10 16:46

La prépa apporte un bénéfice certain. Pourquoi vouloir supprimer un des rares systèmes de l'éducation qui fonctionne encore et attire chaque année plus d'élève, tout en augmentant son ouverture sociale? Dire qu'un élève de prépa coût plus qu'un élève à la fac ou BTS est certes vrai, mille fois vrai... mais c'est ignorer ce qu'il rapporte plus tard. Exprimer l'idée que ces classes constituent une "exception à la française" est complètement erroné. L'entrée dans les facs, à l'étranger, se fait sur dossier. Seules les conditions de travail sont peut être l'exception, du fait du petit nombre d'élèves par promo (et encore, allez dire ca aux premières années qui se sont retrouvés à 55 dans une classe prévue pour 48 élèves), mais c'est un avantage plus qu'un inconvénient....
Sim HV

#2909 Attention à l'arbre qui cache la forêt

2013-12-10 16:58

Il s'agit non seulement du salaire de nos professeurs mais aussi d'une réforme qui touche bien plus profondément l'ensemble de l'éducation, avec un point peu évoqué (entre autre !!) : la dénationalisation de certaines épreuves comme le bac menant ) d’évidentes possibilités d'inégalité. Pour plus d’information vous pouvez jeter un œil à ce compte rendu d'assemblé générale donc le point fondamental à retenir est : L'opposition PREPA ZEP est infondé mais surtout l'arbre qui cache la forêt.

http://69.emancipation.fr/spip.php?article101
Mitch

#2910

2013-12-10 17:05

Concernant les classements des Ecoles Francaises vs leurs homologues au UK et aux US, il est aussi juste de rappeller que l'un des parametres cles de ce classement est le nombre d'eleves par promo.

La meme universite au UK ou au US va delivrer des diplomes tres varies (des docteurs en Medecine, des dentistes, des ingenieurs, des MBA, des diplomes en histoire de l'Art, ....) et donc des promo enormes, des reseaux titanesques, une recherche costaud. Bref du tres tres lourd (par ex. Stanford c'est 11000 etudiants !!, Oxford 12000 etudiants, Cambridge 18000 etudiants, ... - On loin des promos Francaises).

En France les ecoles sont super specialisees et les promos beaucoup beaucoup plus petites. Attention, je ne dis pas que les elites Francaises soient meilleures que les autres, mais juste que ce classement (celui de Shangai notamment) est a relativiser.


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#2911 La ZEP ECLAIR, un bon modèle pour la prépa !

2013-12-10 17:09

Alors c'est vrai ? L'alibi du ministère pour déclasser les profs de prépa est le soi-disant renflouage budgétaire des ZEP ! J'avoue que j'ai cru à une blague quand j'ai lu ça sur Slate.fr !
Les ZEP ! Ces gouffres financiers qui ne servent qu'à accroître les inégalités ! Je suis bien placé pour le savoir, je suis prof en ZEP et, comme de nombreux collègues, j'ai aussi refusé de travailler en ECLAIR (même logique : travaillez plus pour gagner moins … et surtout obéissez bien au petit chef !)
On détruit ce qui marche pour alimenter le puit sans fond de ce qui ne marche pas.
C'est une catastrophe !
Effectivement, c'est à se demander si les khmers rouges ne sont pas au pouvoir ! Des abrutis qui nous entrainent vers la ruine !

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#2912

2013-12-10 17:18

Le seul enseignement qui marche en France, on le casse...
C'est tout l'enseignement qui passe depuis de nombreuses années de la méritocratie à la médiocratie ...


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#2913 Re:

2013-12-10 17:27

#2912: -

... et de la lutte contre l'illettrisme à la lutte contre l'élitisme...


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#2914

2013-12-10 17:31

le film culte de VP doit être "Idiocracy"

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#2915 Re: Re:

2013-12-10 17:44

#2913: - Re: A côté de la plaque... Pauvre France...

 


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#2916

2013-12-10 17:51

!!!
P/O C.L.

#2917 information de qualité

2013-12-10 18:06

En dix ans, le nombre d'étudiants inscrits en classes préparatoires est passé de 70200 à 80400 à la rentrée 2011, soit une augmentation de près de 15%.
La majorité de ces étudiants sont inscrits en filière scientifique ( 62%) , moins d'un quart en filière économique ( 23%) , et le reste ( soit 15%) en filière littéraire.
Il est difficile de faire un suivi général de ces étudiants depuis leur inscription en première année . Mais la note d'information du ministère de novembre 2013 (« Réussite et échec en premier cycle ») donne quelques indications significatives de la poursuite d'études en 2011-2012 des étudiants ''primo-inscrits'' en seconde année de CPGE en 2010 ( sur une cohorte de près de 32000 étudiants).
Ces devenirs sont très contrastés si l'on compare la filière scientifique à la filière littéraire : dans cette filière 50% des primo-inscrits en seconde année de CPGE en 2010 se retrouvent l'année suivante inscrits à l'université, alors que ce n'est le cas que de 7% pour ceux de la filière scientifique . Inversement, 51% des ''primo-inscrits'' en seconde année de CPGE en 2010 de cette filière se retrouvent l'année suivante dans une école d'ingénieurs, alors que moins de 2% de ceux de la filière littéraire intègrent une ENS.
Que deviennent les autres ? En filière scientifique, ils sont 27% à se réinscrire en CPGE (contre 25% en filière littéraire), moins de 1% en écoles de management (contre 7% en filière littéraire) et 14% en ''autres formations ou ''abandon d'études'' (contre 16% en filière littéraire).
Les ''primo-inscrits'' en seconde année de CPGE en 2010 dans la filière économique se distribuent, eux, de la façon suivante l'année d'après : 66% en écoles de management, 8% en CPGE à nouveau, 18% à l'université et 14% en ''autres formations'' ou ''abandon d'études''.
P/O L...

#2918 1984 enseignants université service augmenté

2013-12-10 18:12

En 1984 (réforme Savary) les obligations d'enseignement des profs d'Univ sont passées de 3h/semaine sur 25 semaines à 4h/semaine sur 32 semaines soit de 75h à 128h annuelles. Plusieurs ont pris leur retraite. Même augmentation pour les assistants et maître-assistants.

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#2919 A voir et diffuser absolument !!!

2013-12-10 18:13


L'antidote aux tristes trolls ministériels, le propos limpide (et amusant) d'un professeur d'anglais :
https://www.youtube.com/watch?v=Wj9899-HjPI

????????

#2920 Qu'est-ce un troll?

2013-12-10 18:22

n'oubliez pas l'école primaire

#2921 l'élite potentielle se trouve aussi chez les illettrés

2013-12-10 18:24

le seul qui marche????

#2922 Donc inutile d'aller à l'Ecole avant 19 ans

2013-12-10 18:25

privé public

#2923 et les prepas privées à quoi?

2013-12-10 18:28

LeMonde

#2924 hypokhâgne du lycée Masséna

2013-12-10 18:35

http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/12/10/la-classe-preparatoire-est-une-ecole-de-vie_3528435_3232.html

En ce moment se prépare une réduction aussi brutale que démesurée du salaire des professeurs de classes préparatoires. Si nous, élèves, avons décidé d'agir, ou plutôt avons répondu à ce qui s'imposait comme une évidence, c'est bien sûr que cette décision du gouvernement nous atterre. Les professeurs que nous côtoyons depuis maintenant un trimestre et que nous voyons pour la plupart travailler pour nous, nous envoyer des corrections par mail le week­end, rester jusqu'à 20h pour des « khôlles », nous semblent absolument mériter leur salaire, et certainement pas une diminution de celui­ci. Ce que nous fait ressentir cette réforme, c'est un mépris des études, des hautes études. En mettant l'accent sur la somme que coûtent les études supérieures, le gouvernement les dévalorise et les pointe du doigt comme coupables d'un déficit.
Qu'une révision à la baisse du salaire de plusieurs corps de métiers soit envisagée, c'est une chose. Oter brusquement une part non négligeable du salaire d'une profession en la dénigrant, c'en est une autre. Mais nous savons qu'ils se défendent et qu'en un sens, ce n'est pas à nous de le faire. Néanmoins, si le côté strictement financier de cette réforme ne nous concerne pas directement, il risque d'accroître démesurément la masse de travail que fourniront les professeurs, car leur passion et leur dévouement au métier, dont on abuse déjà, ont des limites.

Ce que nous voulions dire, c'est que les problèmes profonds qu'elle remet en lumière nous paraissent bien alarmants… Ce projet si méprisant envers les professeurs, traités de manière totalement infondée de « nantis », révèle un but au­delà de réaliser des économies ou de répartir le budget différemment, celui de discréditer les classes préparatoires. Et en cela, nous, élèves, sommes directement touchés. Démentir le mérite des professeurs, ce qui est absolument injuste et à l'opposé de la réalité, c'est aussi nier celui des élèves et la légitimité de la classe préparatoire. Nous considérer comme des élites se reproduisant entre elles, sans aucune ouverture, c'est n'avoir aucune conscience du réel de ces classes. Seul cursus supérieur gratuit en France, la sélection y est basée uniquement sur le mérite. Et plus encore qu'au niveau, les professeurs sont sensibles à la motivation et au sérieux de l'élève. Comment faire plus égalitaire ? Comment donner plus de chances à chacun ? En y entrant, nous avons tous des profils variés : différentes filières, différents niveaux, différentes ambitions, différents milieux sociaux…

Dans notre classe, nous avons environ 35% de boursiers et ne venons pas forcément tous de milieux très fortement intellectuels. Par contre, nous sommes tous motivés et intéressés par les études. Si nous sommes là, c'est parce que nous sommes conscients de ce que la classe préparatoire apporte.

Le dynamisme des professeurs et notre curiosité nous permettent d'élargir considérablement notre vision du monde, notre culture, d'approfondir différentes approches, d'être polyvalents tout en conservant une grande qualité pour chaque objet d'étude. Et au­-delà de l'enseignement intellectuel et culturel, qui est considérable, la classe préparatoire est une école de vie : on y apprend l'exigence, la volonté de donner le meilleur de soi en toutes circonstances, de se dépasser malgré ou grâce aux épreuves, l'endurance, le sérieux, le sens des responsabilités, mais aussi la solidarité, l'entraide et la disponibilité pour les camarades en besoin, car nous le sommes tous à tour de rôle. Nous nous épanouissons intellectuellement et humainement, ce qui nous forge pour notre vie future. Et cela est possible car les professeurs nous considèrent dans notre potentiel, et nous poussent à aller au bout de nos capacités, avec un rythme et une exigence que nous n'aurions pas de nous­mêmes, mais dont nous sentons déjà les effets bénéfiques. En classe préparatoire, on apprend à ne pas considérer l'autre comme un ennemi, mais comme quelqu'un avec qui on peut avancer ensemble. Alors, une élite ? Non, nous sommes une communauté unie par les mêmes passions. En quoi cela est­-il mal ? Libre à qui que ce soit de nous rejoindre, s'il s'en donne les moyens, car oui, la classe préparatoire est exigeante et donc difficile, mais loin d'être inatteignable malgré l'image rébarbative qu'on s'en fait. Beaucoup d'entre nous se destinent à des filières bien différentes du parcours traditionnel du khâgneux : nous ne sommes pas là pour nous faire formater et devenir des bêtes à concours, nous sommes là parce que nous savons que cette formation nous suivra tout au long de notre vie, et que quoi que nous fassions, elle nous facilitera grandement les choses par l'aisance qu'elle donne. Et cela, nous le devons en grande partie aux professeurs qui entretiennent un lien personnel avec nous et qui s'impliquent pour notre réussite. Nous sentons leur engagement, le travail qu'ils fournissent pour nous (comme l'étude approfondie des nouveaux programmes chaque année), ce qui nous permet d'avancer.

C'est cela, aussi, qui fait la classe préparatoire par rapport à une faculté, par exemple. Il n'est pas question ici de qualité, simplement de nature de l'enseignement qui est radicalement différente. Là où la classe préparatoire implique le suivi de l'élève par le professeur, sans aucune infantilisation évidemment, le principe de l'université est l'autonomie de l'étudiant et c'est aussi une école qui fait grandir, où l'on apprend à être responsable et indépendant. Ces deux manières de fonctionner ont chacune leurs qualités indéniables. Pourtant, le gouvernement semble voir les classes préparatoires d'un œil de plus en plus défavorable. Or, la classe préparatoire étant une exception française et ne manquant pas d'efficacité par ailleurs puisqu'elle produit de très bons éléments qui servent la nation, nous avons du mal à comprendre pourquoi le pays ne s'en glorifie pas, au lieu de la rejeter. Nous n'avons pas affaire, justement, au problème qui peut se poser aux Etats-­Unis ou au Royaume-­Uni par exemple, où les plus riches envoient leurs enfants dans les meilleures écoles et où les autres se débrouillent comme ils peuvent.

Pourquoi dévaloriser les classes préparatoires qui proposent le dernier véritable ascenseur social ? Cela ne conduirait qu'à un essor encore plus important de l'enseignement privé qui lui serait réellement exclusif et injuste par rapport aux plus défavorisés. Il nous semble que la France ne peut se permettre de perdre ce dernier bastion de méritocratie et de forte exigence formatrice dans l'enseignement qui, nous en avons la preuve en ce moment, est constamment nivelé vers le bas dans tous ses aspects… Tout pays a besoin de jeunes dynamiques, ayant une capacité de travail et une réflexion active. Avoir une réelle envie de créer et rechercher l'excellence n'est en rien une honte.

Il nous apparaît également évident que la classe préparatoire est fondée sur l'égalité des chances et le respect du mérite, et qu'elle permet par là à tout élève capable et motivé d'atteindre un niveau d'études et statut social parfois bien loin de son milieu d'origine. Ne comprenant pas comment on pouvait en avoir une vue aussi déformée et négative, nous avons donc décidé de vous faire parvenir ces quelques réflexions que nous avons exprimées le plus brièvement possible, malgré l'abondance des choses que nous aurions à dire sur ce sujet.

Nous ne nions pas les problèmes financiers qui peuvent se poser ou les difficultés que peuvent rencontrer les professeurs d'autres secteurs, comme ceux des ZEP qui ont, eux aussi, un très grand mérite. Simplement, nous avons essayé de vous montrer les classes préparatoires comme nous les vivons et nous demandons humblement au ministère d'en reconsidérer sa vision et de ne pas minimiser les conséquences de leur dévalorisation.

Mathilde Pellegrini (Au nom de toute la classe d'hypokhâgne du lycée Masséna)
MLCD

#2925 Re:

2013-12-10 18:50

#2874: -

Je ne sais meme pas à quel poste vous faites référence...

Et comme vous ne savez toujours pas indiquer votre nom...