Après 25 ans sans titre de séjour il est décédé de tristesse

Oui, la vie continue. Nous l'avons également 
dit lorsque nous avons quitté notre patrie (l'Irak).
Nous avons également dit que lorsque nous avons
été arrêtés sur le bateau la nuit lors de notre fuite
pour voir notre père et que nous avons été transportés
dans le camion pendant des heures - ce qui nous a
traumatisés. Nous avons également dit cela lorsque les
autorités de l'immigration nous ont fait de nouvelles
promesses, mais ne les ont pas remises par écrit et, par
conséquent, ne les ont pas tenues. Je me demande pourquoi
tout s'est passé si vite pour les réfugiés ukrainiens, mais est
devenu si compliqué pour les Syriens et les personnes qui
vivent en Allemagne depuis longtemps. Ce sont l'insécurité et les peurs existentielles qui ont conduit
au stress et finalement à la mort de notre père. Il menait une
vie saine, travaillait beaucoup dans la nature et faisait du sport. Oui, ça doit encore continuer pour les autres, mais les
circonstances nous posaient déjà des problèmes physiques
et psychologiques avant la mort de papa. Si tu te heurtes à
un mur pendant 25 ans, un jour tu ne te relèveras plus.
Et pour ceux qui restent, le combat continue, c'est ce qui
rend la remontée si difficile pour nous. Alors s'il vous plaît, signez et partagez la pétition pour
que ma mère et mes petits frères et sœurs puissent enfin
bénéficier de la protection subsidiaire en Allemagne.
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