DEMANDE DE REPORT DE LA REFORME DES RYTHMES SCOLAIRES

Contacter l'auteur de la pétition

Suite....

2013-04-11 18:17:10

Pour ceux d'entre vous qui souhaitent manifester leur soutien aux enseignants, désireux de recentrer le débat sur l'éducation et pas exclusivement sur le périscolaire (que la Mairie, au demeurant, ne parvient pas pour le moment à organiser), voici la pétition précédemment annoncée mais plus accessible cette fois; il suffit de faire un copier-coller sur un document word du texte/tableau ci-dessous, de le remplir et de renvoyer le document à l'adresse e-mail indiquée:

 

Le DASEN ne doit pas valider le projet de la Mairie

Se cantonnant actuellement à la stricte lecture du contenu du vœu de l’exécutif municipal, l’académie reste à nouveau en retrait alors qu’elle est décisionnaire de l’organisation du temps scolaire, laissant ainsi le champ libre à la Ville pour imposer son « projet ».

Nous nous adressons solennellement au DASEN de Paris pour lui demander de ne pas valider le projet éducatif de la Mairie.

Depuis des mois la quasi-totalité des enseignants du 1er degré à Paris se sont mobilisés pour que :

  • Le décret sur les rythmes scolaires soit abrogé,
  • La Mairie n’applique pas son projet en 2013,
  • La scolarisation des élèves soit améliorée,

La détermination des enseignants, dans l’unité, reste intacte. Ils s’opposent à l’éclatement de l’école publique, à la territorialisation. Ils n’arriveront pas à nous diviser !

L’adoption du vœu de la Mairie, au terme de manœuvres ne règle rien. Nous n’acceptons pas de voir l’école soumise aux groupes de pression ni de voir les horaires des élèves et des enseignants fixés par la municipalité.

Nom

Prénom

Ecole

A ENVOYER PAR E-MAIL A snu75@snuipp.fr AVANT LE 15 AVRIL SVP.

 


parents d'élèves parisiens

Réforme des rythmes scolaires : les choses se passent à présent au niveau de l'Académie de Paris

2013-04-06 11:56:55

Bonjour à tous,

Après le refus de la Mairie de Paris de reporter à 2014 la mise en oeuvre de la réforme des rythmes scolaires (notre seule victoire : l'abandon de la pause méridienne de 3 heures), le manque de moyens permettant d'aborder de façon juste et pédagogiquement efficace cette réforme en 2013, continue de nous alarmer.

Des choix pédagogiques et non pas l'ultra-focalisation sur le seul périscolaire, une vision complète des bases éducatives de cette réforme sur laquelle s'appuie le projet, plus large, de refondation de l'école, sont profondément souhaitables.

La mairie a tranché sur le périscolaire mais l'école est une question d'Education nationale et les choses sont à présent entre les mains du Directeur Académique des Services de l'Education Nationale (DASEN).

Le Collectif "Prenons le temps pour nos enfants!" appelle à la mobilisation des parents et des enseignants. Si vous souhaitez poursuivre dans le même esprit constructif afin d'alerter, non plus la Mairie, mais le DASEN, au niveau cette fois de l'Education Nationale à l'échelle de l'Académie de Paris, vous êtes invités, au nom de votre engagement lors de la première étape, à lire et à signer le texte accessible via le lien ci-dessous. Si vous souhaitez signer, vous pouvez nous en informer en nous envoyant directement un message sur "contacter l'auteur de la pétition" sur le présent site ou en suivant les instructions sur le site de "Prenons le temps pour nos enfants", sur lequel vous aurez d'ailleurs accès à la pétition destinée au DASEN grâce à ce lien:

http://prenonsletempspournosenfants.blogspot.fr/2013/04/petition-au-dasen.html

Merci.


parents d'élèves parisiens

La réponse de l'adjointe au Maire de Paris chargée de l'éducation

2013-03-29 00:23:53

Bonjour à tous les signataires de cette pétition,

Vous le savez, malgré les nombreux doutes partagés par une très grande partie de la communauté éducative parisienne, des enseignants aux parents, le Conseil de Paris a fini par voter, lundi 25 mars, la mise en oeuvre de la réforme des rythmes scolaires dès septembre 2013.

Voici, pour information, la réponse de l'adjointe au Maire de Paris chargée de l'éducation, Colombe Brossel, à notre pétition. Nous ne joignons pas le fichier du voeu du maire de Paris qui y est évoqué mais vous pourrez le trouver sur le site de la Mairie de Paris.

Les intentions sont là...les chiffres et la réalité de la concertation beaucoup moins.

Bonne lecture,

 

************************************************

 

Bonsoir,

J’ai pris connaissance avec grand intérêt du mail que vous m’avez adressé faisant état d’un certain nombre de préoccupations au sujet de la réforme des rythmes éducatifs et demandant son report à la rentrée 2014.

J’ai bien pris note de vos observations et vais tenter de vous indiquer pour quelles raisons nous avons jugé pouvoir réunir les conditions de réussite de cette réforme dès la prochaine rentrée.

Un vœu en ce sens a été proposé et adopté hier, lundi 25 mars, par l’exécutif parisien au Conseil de Paris portant sur une mise en œuvre de la réforme en septembre 2013 dans les écoles parisiennes.

Cette proposition de l’exécutif parisien est la conclusion d’une large concertation. Celle-ci a débuté le 24 janvier dernier avec 4 grandes réunions publiques, de nombreuses réunions locales dans les arrondissements, des rencontres avec les fédérations de parents d’élèves, des enseignants et directeurs d’écoles ainsi qu’avec les organisations syndicales des personnels de la Ville, mais aussi grâce à un site internet dédié et un questionnaire en ligne qui a reçu près de 13 000 réponses.

Cette réforme repose sur un constat largement partagé par les acteurs de l’éducation, notamment au niveau national et qui a été rappelé lors de la concertation conduite par Vincent Peillon autour du projet de refondation de l’Ecole : il faut changer le rythme des enfants à l’école, un large consensus s’étant formé pour considérer que la semaine de 4 jours mise en place en 2008 nuisait aux apprentissages des enfants ainsi qu’à leur bien-être.

Nous avons donc proposé un vœu portant sur un projet éducatif de qualité, conformément au souhait du Maire de Paris que cette réforme soit l’occasion d’un progrès pour tous. Le projet devait donc permettre de développer l’autonomie des enfants, le vivre ensemble et de réduire les inégalités, tout en améliorant les conditions de travail des personnels de la Ville mais aussi celles des enseignants.

La Ville de Paris dans son élaboration s’est inscrite dans le cadre précis défini par le décret ministériel de janvier. Il repose sur une nouvelle organisation de la semaine avec 4 jours de classe plus une demi-journée placée le mercredi matin, permettant d’alléger les journées des enfants. La Ville de Paris, quant à elle, va proposer trois heures hebdomadaires de temps éducatifs nouveaux permettant favoriser la réussite éducative. Il s’agira de parcours gratuits, d’activités adaptées aux cycles pédagogiques, notamment pour les maternelles, autour du sport, de la musique, de l’art et notamment des arts visuels, de la science, de l’éveil corporel, de l’égalité fille-garçon, du numérique, de l’environnement, de la santé de la vie en collectivité, etc.

La concertation a permis d’élaborer et d’enrichir ce projet en recueillant les avis, les remarques et les propositions des Parisiens. Le débat sur les modalités du projet a notamment permis de mettre en lumière les difficultés posées par la proposition que nous avancions au départ de placer les nouvelles activités périscolaires sur le temps de la pause méridienne, nous l’avons donc écartée. Le projet issu de la concertation que le Conseil de Paris a adopté retient donc une organisation qui regroupe les temps éducatifs nouveaux sur deux après-midi, le mardi et le vendredi où la classe s’arrêterait à 15h et serait suivie d’activités périscolaires jusqu’à 16h30. Cela nous permet de disposer d’1h30 plutôt que 45 minutes pour mettre en place avec nos animateurs des projets de qualité, variés, tout en permettant aux enfants de sortir de la classe et de l’école en se rendant dans les équipements à proximité, centres d’animation, bibliothèques, terrains de sport, dans les théâtres et éventuellement les musées.

Pour monter des projets de qualité et assurer un accueil de tous les enfants dans de bonnes conditions, nous allons nous appuyer sur les nombreuses interventions périscolaires et extrascolaires que la Ville de Paris propose déjà, comme c’est par exemple le cas dans les centres de loisirs le mercredi, ou avec nos partenaires associatifs dans le cadre des ateliers bleus. A ce titre, conformément à l’ambition d’apporter un progrès pour tous, nous avons mené tout le long de la concertation un dialogue avec les organisations représentatives des agents de la Ville autour d’un projet ambitieux d’encadrement des nouveaux temps éducatifs, mais aussi d’améliorer certaines interventions, par exemple sur le temps de la pause méridienne où le taux d’encadrement devra être amélioré, conformément au souhait qui a été formulé lors de la concertation.

Ce dialogue que nous avons mené avec tous les personnels de la Ville concernés et notamment les personnels d’animation a porté sur un projet comportant des avancées en ce qui concerne leur formation, leur stabilisation dans l’emploi et même leur recrutement. A ce titre, le vœu présente un certain nombre de progrès significatifs, avec notamment la titularisation de 450 agents contractuels dès 2013, en majorité travaillant dans les secteurs scolaires et périscolaires. Ce sera aussi l’occasion d’amplifier le plan de déprécarisation des personnels vacataires de la DASCO, de la DAC et de DJS, 250 postes avait été annoncés, 750 autres viennent s’ajouter dès le budget supplémentaire de juillet prochain. Les ASEM verront leur travail recentré sur leurs missions auprès des enfants grâce à une décharge d’une partie de leurs tâches ménagères, une centaine de postes seront par ailleurs inscrits dans le budget supplémentaire de juillet ainsi qu’un plan de recrutement sur 4 ans qui permettra l’attribution  d’un ASEM par classe non plus seulement en petite section mais également en moyenne section. Enfin, l’intervention des professeurs de la Ville de Paris sur le temps scolaire est réaffirmée, notamment grâce à l’ouverture de 10 postes au concours en arts plastiques et musique, et de 10 postes en sport, avec des listes complémentaires à hauteur de 15 postes en arts plastiques et en musique et de 10 postes en sport.

Nous allons aussi travailler avec les Caisses des écoles pour que le mouvement de déprécarisation touche aussi leurs personnels.

En ce qui concerne la formation des personnels d’animation, nous travaillons d’ores et déjà avec les fédérations d’éducation populaire afin qu’elles puissent former ces nouveaux personnels, mais aussi avec ce dont la Ville dispose déjà en matière d’offre de formation, ce que nous appelons les centres ressources. Les personnels de ces centres forment aujourd’hui nos animateurs, notamment du mercredi et les accompagnent dans le montage de projets éducatifs sur des questions aussi différentes que le multimédia, les arts plastiques, la citoyenneté, le goût, etc.

Enfin, les moyens financiers adéquats seront mobilisés pour cette réforme. La Ville avait déjà provisionné 5 millions d’euros, auxquels viennent s’ajouter 6,5 millions d’euros d’aide de l’Etat. La CAF s’est aussi engagée à financer la réforme dès lors qu’elle permettra une amélioration qualitative de l’accueil des enfants, nous devrions à ce titre obtenir un financement à minima de 16 millions d’euros. D’autre part, les moyens financiers supplémentaires nécessaires au mouvement de déprécarisation, de formation et de recrutement d’agents de la Ville, seront inscrits au  budget supplémentaire de juillet.

Le projet désormais adopté par le Conseil de Paris, le dialogue va s’intensifier dans la phase de mise en place des modalités opérationnelles de la réforme. Pendant les trois prochains mois, nous allons travailler pour préparer l’adaptation locale du cadre parisien, en interaction avec les acteurs de terrain dans les arrondissements, notamment avec nos partenaires associatifs, et proposer des projets d’activités.

Pour ce faire, nous allons continuer à dialoguer avec les organisations représentatives, notamment celles des personnels de la Ville, avec la fixation d’un agenda social avant la fin du mois de mars. Un comité technique de pilotage va être mis en place, afin d’assurer le suivi de la mise en œuvre du projet, regroupant élus, services de la Ville, Rectorat, les organisations syndicales des personnels de la Ville, des enseignants, les fédérations de parents d’élèves et associations d’éducation populaire. Ce comité trouvera une déclinaison locale, la responsabilité de la mise en œuvre du projet incombant bien sûr à la Ville qui assurera ses obligations, ce seront les circonscriptions des affaires scolaires et de la petite enfance (CASPE) qui assureront localement ce rôle de pilotage dans les arrondissements. Enfin, une commission indépendante verra le jour pour évaluer annuellement la mise en œuvre de la réforme.

Voici donc les éléments d’information que je tenais à vous apporter, ils traduisent le travail qui a été réalisé afin de proposer un projet de qualité pour les enfants de Paris et le souhait du Maire de Paris que cette réforme soit l’occasion d’introduire un progrès pour tous avant de proposer une application en 2013.

Je vous remercie donc pour votre utile contribution et vous invite, si vous le souhaitez, d’une part à consulter le vœu proposé par l’exécutif joint au présent message, et d’autre part à retrouver toutes les informations nécessaires sur le projet parisien sur le site internet dédié sur Paris.fr

Cordialement,

 

Colombe Brossel

Adjointe au Maire de Paris

chargée de la vie scolaire et de la réussite éducative

9 place de l'hôtel de ville - 75004

colombe.brossel@paris.fr

 

 


parents d'élèves parisiens

Envoi de la pétition au Conseil de Paris

2013-03-21 16:15:17

Paris le 21 mars 2013,

 

Bonjour à tous,

 

Notre pétition seule, indépendamment du Collectif plus large auquel elle se rattache, « Prenons le temps pour nos enfants ! », avec peu de moyens de diffusion et lancée à l’initiative des parents d’élèves de deux petites écoles (une classe par niveau) du 5ème arrondissement, remporte presque 200 signatures et nous vous en remercions ! Elle a été envoyée une première fois avant le 09 mars 2013, date à laquelle la Mairie pouvait encore demander le report. Elle sera à nouveau envoyée avec les signatures supplémentaires le 21 mars, afin de marquer notre déception face à la décision du Maire de Paris de maintenir son souhait d’appliquer cette réforme en septembre 2013, et d’espérer faire réagir de manière constructive et raisonnable les élus du Conseil de Paris au moment du vote du 25 mars prochain.

Pour rappel, au Conseil de Paris, les élus PS étaient les seuls à s’être prononcés pour l’application de la réforme dès septembre; les élus Front de Gauche-PCF, UMP, UDI se sont exprimés contre, les indépendants seraient encore indécis et les élus EELV ont fortement exprimé leurs réticences, après avoir lu nos arguments et reçu des membres du Collectif… jusqu’à lundi dernier où EELV a évoqué un soutien à la réforme ; mais le vote n’a pas encore eu lieu.

Nous avons donc contacté, cette semaine, tous les élus EELV afin de les inciter à faire un choix autonome au moment du vote ainsi que les élus indépendants n’ayant pas encore affiché leur préférence, en espérant une dernière fois infléchir la majorité dans notre sens.

Bien à vous tous,

Les auteurs de la pétition, parents d’élèves du 5ème arrondissement

 


parents d'élèves parisiens

Le point sur la situation parisienne à quelques jours du vote du Conseil de Paris

2013-03-20 00:08:27

Lettre d’information aux signataires.

 

Mardi 19 mars 2013,

 

Bonjour à tous,

 

Vous êtes certainement au courant de la déclaration faite par le Maire de Paris le 18 mars 2013 (juste après celle de la Mairie de Lille, préférant, pour citer Martine Aubry, privilégier « le contenu » et donc reporter cette réforme à septembre 2014), de son souhait officiel d’appliquer la réforme des rythmes scolaires dès la rentrée 2013. Il  soumettra donc cette décision et son projet au vote du Conseil de Paris le 25 mars prochain.

 

Cela n’est pas une surprise mais tout de même une déception : à part le recul sur la pause méridienne, aucune réponse claire, chiffrée, rassurante, crédible, n’est donnée à nos nombreuses questions toujours en suspens. Elles sont abordées mais cela ne constitue qu’un semblant d’évolution puisque les propositions avancées sont partielles, voire alarmantes sur les sujets qui nous inquiètent particulièrement, à savoir le taux et la qualité d’encadrement des enfants pendant le périscolaire, ainsi que la question des locaux, pourtant cruciale.

 

Outre ces questions pratiques majeures, nous continuons de nous interroger sur les contradictions entre les divers rapports d’experts et ne voyons toujours pas comment cette organisation reposera les enfants afin de les rendre plus réceptifs, avec une demi-journée d’école en plus, en lieu et place d’un repos au milieu de la semaine, défendu, lui, par de plus en plus d’experts (mais faut-il être expert pour remarquer que nos enfants se détendent dès le mardi soir dans la perspective du mercredi non travaillé ?).

 

Il semblerait toutefois qu’une demi-journée de plus favorise l’attention des enfants face aux apprentissages scolaires, selon, toujours, les experts les plus écoutés par le Gouvernement, mais a-t-on testé cela en présence d’activités périscolaires ? Si oui, lesquelles ? Par ailleurs, a-t-on mesuré l’impact de cette demi-journée supplémentaire sur la performance réelle des enfants ? D’anciens rapports de l’Education nationale le jugent inopérant sur la performance, quand les chrono-biologistes le jugent, eux, essentiel à leur attention en classe….encore faudrait-il connaître l’objectif recherché, attention ou performance, de quoi parle-t-on ? Et de quelle demi-journée s’agit-il  d’ailleurs ? Le projet actuel de la Mairie de Paris entend maintenir deux longues journées de classe et proposer du périscolaire sur deux autres. Or le lundi, censé être un jour de reprise de rythme difficile pour les enfants après le week-end, fait partie des deux journées les plus longues….quant au mardi, la classe s’arrête à 15h alors que les enfants sont censés avoir retrouvé une bonne concentration post-week-end à partir du mardi fin de matinée et sont au mieux de leur concentration à 15h….trouvez l’erreur ou plutôt les erreurs !

 

Tout cela manque trop de précision et de sérieux pour être convaincant, à commencer par le désengagement de l’Etat qui aurait pu compter sur une réforme égalitaire en aidant les communes à la mettre en place plutôt que de s’en remettre à leurs seuls budgets, censés être compensés par une CAF déjà largement déficitaire. Un an de plus ne serait pas la panacée mais permettrait d’articuler efficacement et qualitativement cette réforme au projet plus large de refondation de l’école qui affiche une ambition louable.

 

En attendant, la mairie a rendu public son projet mais le vote n’a lieu que lundi prochain, le 25 mars. Les élus du groupe EELV au Conseil de Paris étaient les seuls indécis jusqu’à présent et en même temps les seuls capables de faire basculer le vote ; leurs déclarations multiples, après avoir entendu les arguments que nous défendons massivement, montraient une convergence très forte avec ces derniers. Néanmoins, pour une raison dont nous ignorons les ressorts, ces élus se sont déclarés hier favorables à la mise en œuvre de la réforme dès septembre 2013, moyennant quelques vagues engagements supplémentaires de la part de la mairie. L’argument invoqué est qu’en 2014, année d’élections municipales, rien ne pourra se passer….voilà qui est un peu léger et pas particulièrement rassurant pour les citoyens que nous sommes ! Mais, surtout, comment oublier qu’au cœur de ce projet, ce sont les enfants qui vont essuyer les plâtres ??

 

Vous trouverez via ce lien, http://prenonsletempspournosenfants.blogspot.fr, la lettre ouverte aux élus  préparée au sein du collectif « Prenons le temps pour nos enfants » qui œuvre au rassemblement des initiatives communes sur le sujet et que nous avons rejoint ; elle a été envoyée par plusieurs d’entre nous aux élus d’EELV, comme une dernière bouteille à la mer avant leur vote décisif.

 

Voici également ci-dessous, un tract appelant les parents d’élèves à manifester leur mécontentement devant l’Hôtel de Ville le jour du vote, lundi 25 mars.

 

Bien à vous tous,

Les auteurs de la pétition, parents d’élèves du 5ème arrondissement.

 

********************

 

TRACT POUR LA MANIFESTATION DES PARENTS D’ELEVES LE JOUR DU VOTE :

 

Parents, tous-tes dans la rue Lundi 25 mars !


Parents d’écoles publiques de tous les arrondissements de Paris, nous nous mobilisons pour le report d’un an de la modification des rythmes scolaires. Nous voulons une réforme répondant aux besoins des enfants et pas d’un cadre inégalitaire où les activités périscolaires dépendront encore plus du choix et des ressources de chaque commune.

 

A Paris, nous avons demandé le temps d’un vrai débat et d’une consultation des parents, des moyens garantissant des activités gratuites et de qualité, accompagnées par des professionnels de l’animation formés et titulaires. Nous n’avons eu...

ni débat...

La mobilisation des enseignants puis des parents et des animateurs parisiens a montré qu’il pouvait y avoir débat sur la réforme. Mais, en dehors de discours sur « la place des parents à l’école » et quelques grandes réunions médiatisées ou réunions locales inconnues du plus grand nombre, à Paris il n’y a jamais eu ni réelle information, ni concertation des parents.

Après l’absence de majorité en soutien au décret au Conseil supérieur de l’Education, l’annonce d’une concertation sur les vacances en 2015 confirme que le débat sur les rythmes scolaires n’a pas eu lieu !

...ni moyens

A Paris, la prise en charge des élèves le midi et le soir n’est déjà pas à la hauteur. Pas à cause des animateurs et des agents mais de la précarité de leur statut, des absences mal remplacées, du peu de formation ou des faibles moyens qui leur sont accordés.
Les moyens annoncés par Delanoé pour la réforme sont totalement insuffisants : par an, 80 euros par élève dont plus de la moitié serait financée par une contribution de l’Etat non reconduite en 2014, année où la dotation de l’Etat aux communes va aussi baisser de plusieurs milliards!

A Paris comme ailleurs, la poursuite de fermetures de classes y compris dans des écoles ZEP va entrainer la remontée des effectifs par classe de ces écoles et ne va pas alléger de la journée des élèves...

Donnons du temps (et des moyens) au temps

Les maires socialistes de nombreuses villes dont Lille, Lyon, Montpellier ou Strasbourg ont décidé d’instaurer la semaine des 4 jours et demi en 2014. Le plus souvent ils-elles évoquent la nécessité de se donner le temps et les moyens d’une modification réussie...

Alors que le conseil de Paris doit se prononcer sur la date de la modification, nous demandons aux élus son report à 2014. Nous demandons un vrai débat participatif sur la question des rythmes pris de manière globale (journée/semaine de l’enfant et vacances, moyens) puis une consultation citoyenne sur le projet de la municipalité.

 

Parents, avec les enseignants, les animateurs, les agents Lundi 25 mars 9h30 Hôtel de Ville

Rassemblement puis manifestation vers le Rectorat (Sorbonne)


Collectif « Prenons le temps pour nos enfants » http://prenonsletempspournosenfants.blogspot.com

 


parents d'élèves parisiens

MERCI A TOUS ! PREMIER ENVOI DE LA PETITION - 08/03/13

2013-03-08 16:42:07

Paris, le 08 mars 2013,

 

Chers signataires de la pétition sur la réforme des rythmes scolaires,

 

Merci à tous pour votre soutien. Avec relativement peu de moyens d’information et de diffusion, cette pétition émanant de parents d’élèves de deux petites écoles du 5e arrondissement de Paris (une classe par niveau dans chacune d'elles), parvient à fédérer, en deux semaines et demie, un nombre non négligeable de signatures (170 arrêtées ce jour) et est restée ouverte à tous les parents d’élèves parisiens informés et concernés.

Dans le but d'exprimer nos craintes de parents d'élèves et de citoyens, mais aussi de partager nos axes de réflexion à toutes fins utiles puisque les échanges sur le sujet de cette réforme des rythmes scolaires se voient qualifiés, ces derniers temps, du bel adjectif de "participatif", nous choisissons d'envoyer aujourd'hui notre pétition ainsi que cette lettre, en annexe, à ses destinataires. La pétition reste cependant ouverte à la signature et nous ferons un second envoi au seul Conseil de Paris, cette fois, avant le vote du 26 mars.

Cachet de la poste faisant foi, ce courrier d'aujourd'hui viendra donc en appui à une éventuelle demande de report directement déposée par la Mairie de Paris avant le 09 mars auprès du Département. Toutefois, les débats ne seront pas terminés à cette date et le Conseil de Paris votera le 26 mars pour ou contre le projet du Maire de Paris prévoyant la mise en place de cette réforme dès la rentrée 2013.

Notre action se veut donc participative à deux égards : elle apporte des arguments à l'appui d'une demande de report (à laquelle nous croyons peu puisque le projet de la Mairie prévoit la mise en oeuvre de la réforme dans les plus brefs délais) et elle s'invite dans les débats des élus du Conseil de Paris qui devront voter le 26 mars. Nous destinons d'ailleurs également, à cet effet, cette lettre aux élus du groupe EELV au Conseil de Paris en tant qu'ayant expressément demandé la création d’un groupe de travail composé d’élus du Conseil de Paris afin d’auditionner l’ensemble des parties prenantes de la communauté éducative parisienne sur le sujet, initiative démocratique que nous saluons.

Nous espérons donc ainsi nourrir une réflexion alternative plus ambitieuse et plus juste pour l'école, conduisant dans un premier temps à un vote contre la mise en oeuvre prévue en septembre 2013 de cette réforme.

De nombreuses initiatives comparables à la nôtre ont fleuri dans Paris ces derniers jours. Elles sont, pour beaucoup d’entre elles, rassemblées et référencées par le très actif collectif de parents d’élèves « Prenons le temps pour nos  enfants ! », que nous vous invitons à consulter à l’adresse http://prenonsletempspournosenfants.blogspot.fr. Il était crucial de rassembler les initiatives visant le même objectif et ce collectif, que nous avons à présent rejoint, l'a fait, en plus de toutes ses actions visibles, argumentées et guidées par le seul souci d'un apprentissage réussi pour les enfants.

Toutes ces initiatives cumulées ne sont pas vaines. Elles auront au moins conduit la Mairie de Paris, dans un sursaut d’écoute qu’elle instrumentalise à outrance, à repenser certains points au départ particulièrement mal engagés : nous ne pouvons en effet que nous réjouir de l’annonce du caractère à présent bien secondaire de la rocambolesque proposition de pause méridienne de 3h visant à reposer les enfants !

 

Cela étant, de nombreux points majeurs restent en suspens et méritent amplement d'être débattus avant le vote de fin mars. Si la Mairie feint de ne pas les entendre, c’est peut-être la confirmation qu’elle n’a pas de réponse précise à ce jour. Nous demeurons toujours très inquiets au sujet notamment de la baisse du taux d’encadrement des enfants dans le cadre des activités périscolaires, éléments-phares de cette réforme, et de la question, particulièrement préoccupante également, des locaux dans lesquels auront lieu ces activités. Ces questions non résolues soulèvent aussi, celle, plus générale mais fondamentale, de l’égalité de l’offre scolaire destinée aux enfants d’une école à l’autre, d’un arrondissement de Paris à l’autre, d’une commune de France à l’autre. Se pose également la question de l’efficacité de la réforme pour lutter contre le décrochage scolaire des plus faibles, un objectif pourtant annoncé.

Notre seule consolation en cas de mise en place précipitée du projet dès septembre 2013, puisque c’est la seule option envisagée par la Mairie de Paris, envers et contre tous, est la suivante : toutes ces revendications, toutes ces voix qui se sont élevées, auront sans doute pour effet de corriger au fil de l’eau une réforme qui se perfectionnera en s’expérimentant elle-même….à cela près que les sujets de l’expérimentation sont nos enfants et les équipes pédagogiques. Les enfants qui rentreront chez eux après la classe, vers 15h ou 15h30, auront en effet un peu de temps de repos qui leur permettra d’aborder le mercredi matin en bonne forme ; ceux qui resteront à l’école jusqu’à 16h30, pour des activités périscolaires, éventuellement suivies de l’étude, auront une journée bien longue et bien intense et devront retourner à l’école le mercredi matin…

Cette réforme, en l’état, sans précision sur les activités et leurs encadrements, accentue une inégalité déjà présente aujourd’hui, plus qu’elle ne la corrige : il y a, d’un côté, ceux qui peuvent passer un temps de détente chez eux et les autres… Cela pourrait être corrigé, si la Mairie de Paris prenait véritablement le temps d’identifier les activités et de les munir de moyens d’encadrements cohérents, efficaces et rassurants – ils sont officiellement à la baisse aujourd’hui, dixit la lettre envoyée par le Gouvernement aux Maires de France, et les promesses du Maire de Paris sont une goutte d’eau pour les plus de 700 écoles parisiennes : près de 1000 postes créés ne sauraient arithmétiquement compenser la baisse du taux d'encadrement d'ailleurs anticipée par le Gouvernement si tous les élèves participent au périscolaire (cf chiffres édifiants dans la pétition). On ne peut mettre en place une réforme par un claquement de doigt ou en criant haut et fort le terme séduisant et trompeur de « concertation » !

Ne partageant visiblement pas le même sentiment d’urgence que Monsieur le Maire, même si nous sommes conscients des enjeux pour le gouvernement de cette réussite parisienne, nous n’estimons pas la précipitation bénéfique à la qualité de la mise en œuvre du projet. Ce n’est pas une demi-journée d’école de plus qui nous pose problème, c’est sa mise en œuvre en contradiction avec tous les objectifs affichés. Et l’annonce récente, par le ministre de l’Education nationale, d’un possible raccourcissement des vacances d’été interroge encore plus sur la nécessité d’appliquer dès la rentrée 2013 une réforme qui deviendra peut-être caduque si le calendrier scolaire est remanié.

C’est pourquoi il nous semble important de rester mobilisés. Il est encore temps de demander un report de la mise en œuvre de la réforme à Paris, d’espérer l’obtenir et, au pire, de maintenir le dialogue avec ceux qui ont déjà décidé que le projet passerait tout de suite ou jamais, afin de rester constructifs par de saines alertes, au bénéfice des enfants.

Tout n’est pas encore joué.

 

Excellentes vacances à tous les enfants !

 

Les auteurs de la pétition, pour les délégués de parents d’élèves des écoles Sommerard et St-Jacques, Paris 5e.

 

 

 


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Première annonce modifiée le 08/03

2013-02-27 19:48:29

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