NON 0 GSM RAIL

Le collectif «Crèchessansonde » obtient une audience à la préfecture le 8 Octobre 2013.

Cette fois la réunion s'est déroulée sous l'autorité de Madame Seguin, Secrétaire générale de la préfecture de Mâcon, en présence de toutes les administrations concernées mais en l'absence de Synérail.

Cette réunion fait suite à celle du  8 Juillet dernier, deux représentants du collectif « crêchessansonde" avaient obtenu de l’entreprise Synerail

1) l’engagement de faire réaliser une étude d’implantation plus au sud de Crêches sur Saône .

2) l'engagement de faire réaliser par un organisme indépendant des relevés réguliers d’ondes électromagnétiques avant et après la mise en service de l'antenne

3) la confirmation écrite qu’aucun opérateur n’aura l’autorisation de se greffer sur ce pylône

Ce 8 octobre, c'est par téléphone que Monsieur Lefévre représentant de Synérail, donne le résultat de l'étude d'implantation   : le lieu d’implantation PK447,4 ne sera pas retenu. Ceci à cause d’une impossibilité technique, réponse à laquelle nous nous étions préparée. Le coût du déplacement de ce pylône, qui n'a pas été abordé, a certainement, lui aussi, influencé la décision.

La Société Synérail nous informe également que Monsieur Juvanon, Maire de Crêches sur saône ainsi que le collectif "Crêchessansonde" auront la possibilité de choisir les 5 lieux de mesures ainsi que l'organisme indépendant et accrédité en charge de l'étude, avant et après la mise en service de l’antenne GSM R prévue pour novembre 2013.

Vu l'étendue de l'incertitude scientifique acuelle, le collectif "Crêchessansonde" va solliciter une fois encore  la Société Synérail afin de réaliser de nouvelles études de faisaibilité à plus de 300  mètre de l'école maternelle de crêches sur saône.

Le collectif remercie Madame Seguin secrétaire générale de la préfecture de Mâcon, qui s'est montrée très à l’écoute des différents problèmes que rencontrent les riverains pour vivre simplement et comme il se doit dans un environnement équilibré respectueux de leur santé .

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Le 8 juillet, sous l’autorité de Mme Sellès, secrétaire générale de la préfecture, deux représentants de l’association Crêches sans ondes, accompagnés de Nicole Eschmann, vice-présidente du conseil régional, de l’assistante parlementaire du député Thomas Thévenoud et de Thierry Ladreyt, ingénieur conseil en ondes électromagnétiques, ont réitéré leur exigence de déplacer l’antenne GSM-Rail, à la société Synérail mandatée par Réseau ferré de France, chargée de l’implantation des antennes GSM-R le long des voies ferrées.

Ils ont ainsi pu faire valoir « que la décision de l’implanter en plein cœur de village avait été prise unilatéralement, sans concertation, ni avec le conseil municipal, ni avec la population. Que son emplacement n’a pas été réfléchi ou de façon légère sans respecter les riverains, les méfaits, effet cumulatif d’ondes avec trois autres antennes à proximité (SFR, Orange et pompiers) ; proximité dangereuse avec les écoles maternelle et élémentaire et un grand nombre d’habitations, dont 69 logements HLM […] Que le principe de précaution découlant des mises en garde de l’Organisation mondiale de la santé et du Centre international de recherche sur le cancer sur ces ondes classées 2B (potentiellement cancérigènes comme l’amiante et le plomb), n’était pas respecté […]»

Après 1 h 30 d’échanges argumentés, l’entreprise Synerail s’est engagée à réexaminer le dossier et fournir pour fin juillet une étude d’implantation au point PK 447.4, sur un terrain RFF plus au sud de la commune, là ou il n’y a pas d’habitation dans le périmètre d’émission de l’antenne avant plusieurs centaines de mètres. Elle s’engage de plus à ne pas sous-louer le pylône à d’autres opérateurs, et à faire effectuer par un organisme indépendant (Criirem) des relevés réguliers d’ondes électromagnétiques avant et après la mise en service de la prochaine antenne.

Le collectif Crêches sans ondes a le sentiment d’avoir été enfin entendu et tient à remercier Nicole Eschmann, Thomas Thevenoud et Thierry Ladreyt pour l’aide apportée aux citoyens inquiets et opposés à ce lieu d’implantation. Le collectif est soulagé de cette proposition alternative.