Pour la libération d'Aymen Toujani et de Ramzi Ibrahim

Mon fils et son cousin vivant en France sont juste un cas parmis les milliers de détenus pour consommation de cannabis. Ils viennent d'être condamnés à un an de prison et une amende de 1000 dinars. Une loi répressive "qu'il faut changer". Plus facile que la prévention, la pénalisation devient une priorité du ministère de l’Intérieur qui n’épargne aucun effort pour arrêter les victimes de la toxicomanie. Plus de 30% des prisonniers sont inculpés par la loi 52. C’est là que réside le problème de la consommation de cannabis en Tunisie : Il n’y a aucune volonté politique de sauver les victimes au lieu de les punir.