Le cri du cœur d'une profession en déclin, la viticulture est menacée !

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          LE CRI DU CŒUR D’UNE PROFESSION EN DECLIN VITICULTEUR   

Madame, monsieur

Le vin est le fruit du savoir-faire de l’Homme et de la qualité d’un terroir.

Dans un contexte défavorable où la filière nationale et particulièrement Bordelaise subit une nouvelle crise avec des effets sans précédent, la viticulture suscite de nombreuses questions notamment sur les reprises d’exploitation, l’avenir de notre métier, pas d’installation et abandon des fermages.

  Des difficultés nous en avons tous connues, mais pas celles qui regroupent une concurrence déloyale internationale par la production de vin ne respectant pas les mêmes normes, une baisse de la consommation du marché français, une main d’œuvre plus chère et plus difficile à capter et à sédentariser,  un climat de plus en plus capricieux ne laissant pas beaucoup de possibilité d’éviter la catastrophe, une situation post covid bien présente, des investissements toujours plus importants pour réduire notre impact environnemental.  

 La situation nous échappe et les structures se retrouvent dans une impossibilité de financer les fournisseurs et autres créanciers. Le vin ne se vend plus ou par faible quantité, les stocks s’accumulent, les caves coopératives et chais sont pleins. Des efforts notables ont pourtant été effectués par les exploitations : distillation, certification HVE3 réduction des intrants, frais de vinification, au risque d’une perte de qualité et donc de l’image du Bordeaux déjà bien entachée. 

 Il y a donc urgence à agir sur les conséquences d’une telle décadence. Pouvons-nous laisser tomber la première puissance économique du département, le premier employeur du département qu’est la viticulture ? La vie de nos communes viticoles ?   Alors chers élu-e-s, chers agriculteurs et agricultrices, commerçant-e-s et vous toutes et tous ! Nous sommes nombreux à émettre ce cri du cœur pour dire que nous sommes en voie de disparition, que notre filière ne souffre pas seule de cette crise mais également ceux qui en dépendent : les entreprises de prestations, les fournisseurs, les agents de commercialisations, les négoces.

Par cette lettre nous ne souhaitons pas être écoutés mais entendus !  

Que faudra-t-il pour que nous puissions rapidement mettre en place des solutions à court et moyen terme sans attendre les drames humains ?

  Nous devons revoir notre communication sur les vins avec une publicité plus audacieuse et plus large.

Revoir le mode de gouvernance de nos instances représentatives avec pourquoi pas une indépendance de l’appellation Bordeaux.

Une véritable proposition d’arrachage viable et définitive avec l’attribution d’un numérus clausus sur le nombre d’hectares appellation Bordeaux.

Une révision du cahier des charges pour répondre à l’évolution du climat et du client. Du bon sens dans les financements des plantations et restructurations.

Que nos hauts dirigeants deviennent de véritables  ambassadeurs d’état des produits agricoles français dont la filière vin.

Un réel soutien par les banques le temps de la mise en place de ces mesures Un allongement significatif du PGE.

 Nous sommes conscients qu’il y aura des choix difficiles à faire, et nous sommes prêts. Cependant nous ne sommes pas prêts à ne plus pouvoir nourrir nos familles, ne plus pouvoir régler nos dettes, ne plus pouvoir laisser un outil de travail à nos enfants.

C’est de cette volonté commune que nous trouverons les justes décisions.

Soutenez-nous en signant cette lettre      

Collectif de Viticulteur

Porte-parole

Didier Cousiney  

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En signant, j'autorise Didier Cousiney à transmettre les informations que je fournis sur ce formulaire aux personnes ayant un pouvoir de décision sur cette question.

Nous ne publierons pas votre adresse e-mail en ligne.

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