#5: SALL M.Y. - Re: Re:  

 Le ton de la pétition ne me semble pas suffisamment solennel. Il ressemble plus à celui d'un tract! L'argumentation est faible. Il dit la réalité mais sur un ton quémandeur comme si ce sont les universitaires africains qui avaient unilatéralement besoin de la coopération scientifique avec leurs collègues français. Sans être incendiaire, il pouvait être plus percutant et mieux argumenté surtout en montrant qu'il est de l'intérêt de la France et des pays africains de s'inscrire dans une coopération scientifique mutuellement avantageuse. Il me semble également inapproprié de parler de pélerinage, il ne s'agit pas de lieux sacrés! Bien à vous

#6: Thioub - Re: Re: Re:

Tout cela est vrai , mais il ne faut pas essayer de donner à ce texte une autre valeur que celle d'un message provenant des chercheurs de visas mal considérés !

Mais vous avez raison M. Thioub, on pouvait aller plus loin en mettant en balance les espaces francophones et schengen et en étant plus Alterfrancophone. Pour dire  qu'on a visé simple alors que les attentes des collègues
dépassent de loin les exaspérations nées des tracasseries diplomatiques relatives aux demandes de visa !

De là, l'espoir est permis de voir naître un mouvement alterfrancophone avec des historiens de votre trempe qui savent argumenter !

#6: Thioub - Re: Re: Re:

Pélerinage : Voyage que l'on fait en un lieu avec l'intention de se recueillir ou visite que l'on rend à quelqu'un que l'on admire, à qui on veut rendre hommage ou dont on vénère la mémoire. Pèlerinage historique, musical, sentimental. Leur pèlerinage le plus cher était d'aller passer l'après-midi à la petite maison que Madeleine avait habitée (Zola, M. Férat, 1868, p.112).Les poètes prétendent que nous retrouvons un moment ce que nous avons jadis été en rentrant dans telle maison, dans tel jardin où nous avons vécu jeunes. Ce sont là pèlerinages fort hasardeux et à la suite desquels on compte autant de déceptions que de succès (Proust, Guermantes 1, 1920, p.91).Je connais peu de plaisirs plus vifs qu'un pèlerinage littéraire, fait en un lieu consacré par la présence d'un grand homme (Maurois, Mes songes, 1933, p.157).