Refondation de l'école : les dindons prennent la parole

dindondindon

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2012-11-11 21:55

Je crois que la chose la plus importante à retenir c'est qu'on ne pourra pas convaincre tout le monde. Et ce n'est pas le but même si on aimerait bien !

Ceux qui pensent que l'on ne pense qu'à notre confort et nos avantages et que nous ne méritons pas notre salaire ne connaissent sans doute pas réellement notre métier. Tout comme nous même avons surement des idées reçues sur d'autres métiers.

La seule chose c'est que nous enseignants avons en quelque sorte une figure publique car nous travaillons pour tous les enfants. De ce fait la majorité de la population pense connaître notre travail.

Mais nous savons nous pour qui nous travaillons ! Pour les enfants ! Pour qu'ils réussissent. Cela fait bien longtemps que l'école va mal, mais plutôt que de chercher de vraies solutions, chaque ministre fait sa réforme pour effacer celle de l'ancien ministre.

Nous ce que nous voulons ce sont de bonnes conditions pour les enfants et donc pour nous indirectement.

Oui à 4 jours et demi. OUI ! mais pas comme ça... pas si les journées restent aussi longues, sans une vraie prise en charge après l'école.

L'aide au devoirs (notre ministre n'a toujours pas défini cela !) pourquoi pas... mais à 27 ou 30 enfants c'est juste ridicule.

Aujourd'hui les études qui sont surveillées la plupart du temps (moins payées que dirigées) sont faites de façon dirigées par les enseignants malgré tout... pourquoi ? parce que nous voulons qu'ils réussissent. Mais même là à 15 ou 20 élèves par étude... la plupart du temps les 15 CP de l'étude n'ont pas le temps de tous lire en 1h d'étude. Alors à 27...

A dire qu'il faut l'égalité des chances on oublie bien souvent que tous les enfants ne sont pas égaux, face aux apprentissages, face à l'école, face à beaucoup de choses. Et finalement on fini par niveler par le bas, à être obligé d'être moins exigeant, à être obligé de faire avancer des élèves dans les classes où ils sont perdus et cumulent de plus en plus de retard au lieu de donner de vraies moyens aux enseignants et aux enseignants spécialisés de les aider.