Réouverture des négociations salariales chez COFELY GDF SUEZ


Visiteur

/ #48 Re:

2012-02-24 00:20

#1: -

commentaire

de →  Uncategorized

Source : CGT Goodyear


 

Nous vous informons de la présence sur notre parking usine Amiens nord, d'Arnaud MONTEBOURG ce vendredi 24 Février 2012 à 14.00 heures.
Nous serons présents à ce rendez-vous, afin de poser des questions et surtout recueillir les réponses, la CGT Goodyear tout comme les salariés n'ont pas accepté les propos d'un ministre qui vient après 5 années de lutte demander à ce que nous acceptions ce que nous avons justement combattu, toutes les voies qui s'élèveront contre ce coup de couteau porté à la lutte de classe que nous menons seront les bien venues.
Xavier Bertrand, sur instructions de l'Elysée, veut mettre le feu aux poudres dans le dossier GOODYEAR, le Ministre du Travail cherche a stigmatiser la position de notre syndicat. Il ne tolère pas la victoire que nous avons arraché au groupe Etats-uniens après 5 ans de luttes. L'exemple des GOODYEAR qui empêchent leur licenciement est trop dangereux. C'est pourquoi, constatant que la direction recule, le Ministre tente de provoquer les licenciements. Les salariés sont ulcérés. Sarkozy et son gouvernement, ont manifestement décidé de faire du site GOODYEAR d'Amiens nord l'un des thèmes de leur campagne en se livrant a une provocation dont le but est de faire capoter les négociations afin de présenter la CGT à la fois comme la cause du "blocage" et l'illustration concrète de l'irresponsabilité des syndicats. Le Ministre espérait probablement que nous tombions dans son piège en renvoyant GOODYEAR et Sarkozy dos à dos. Il risque d'être décu ! Non seulement nous allons poursuivre les discussions, mais la bataille des salariés de GOODYEAR contre Sarkozy et ses 800 licenciements ne fait que commencer.
Nous attendons la visite d'autres acteurs majeurs de la présidentielle, nous ne voulons pas politiser notre combat, juste remettre en place ceux qui par leurs propos apportent une preuve de plus qu'il faut du changement et vite, faute de quoi l'industrie made in France fera partie du passé, pour le plus grand bonheur des multinationales…